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4 octobre 2008 6 04 /10 /octobre /2008 00:46

Tout le monde se souvient sans doute de l'épisode qui avait vu le coordonnateur des services de sécurité intérieure en Corse se faire virer suite à l'occupation de la villa de l'acteur Christian Clavier par un groupe d'indépendantistes.


Ce fait divers hallucinant avait été l'occasion de nous rappeler ce que nous savions deja, à savoir qu'il y a en France une hyper-classe de "supercitoyens" qui dispose de plus de droits que les autres, alors que la République reconnait en théorie que les citoyens sont égaux en droits et égaux devant la loi.


Depuis cet épisode, la villa de ce bourgeois est surveillée jour et nuit par la police : ces capitalistes pourraient au moins avoir la décence de faire comme leurs collègues américains qui embauchent des milices privées plutot que de faire payer aux contribuables leur protection par la mobilisation permanente de la gendarmerie nationale.


Mais ce n'est pas tout.


Le capitalo-bonaparto-mêmepasrigolo-sarkozyste Christian Clavier, qui a d'ailleurs incarné le role du dictateur impérialiste Napoléon au cinéma (pour en faire son apologie), revient à la charge en dénonçant des soi-disants menaces de destruction de sa propriété, menaces pour le moins banales en Corse et qui ne devraient pas donner lieu à une telle agitation médiatique ni à une telle mobilisation policière. Ca fait parti du folklore local, des traditions régionales, inutile d'en faire tout un fromage (même si le fromage corse est parait-il excellent, notamment le brocciu qui doit être dégusté avec les vers à l'intérieur).


Pour régler le problème de ce pauvre Monsieur Clavier, je propose une solution simple et juste : qu'il retourne dans son logement de Neuilly et qu'on réquisitionne sa résidence secondaire de Porto Vecchio.


Il est inadmissible de posséder plusieurs logements, vous imaginez la catastrophe environnementale que ça serait si tous les français étaient propriétaires d'au moins deux logements ? Il faut être raisonnable, posséder un logement est déjà très bien et amplement suffisant. Il est plus qu'urgent de réquisitionner les résidences secondaires, tertiaires, quaternaires, voir décadaires,.......ceci dit, je pense que nous devrons rester gentils et humains dans la politique que nous appliquerons : ceux qui possèdent plusieurs résidences devront avoir le choix de garder celle qu'ils préfèrent. Par exemple, si Monsieur Clavier préfère garder sa villa de Porto-Vecchio et céder son humble logement de Neuilly, il doit pouvoir le faire.


Je deviens vraiment trop modéré, je vais virer social-démocrate si ça continue. En parlant de social-démocrate modéré, je vous laisse à Jean Jaurès dont Nicolas Sarkozy se réclame:


"La propriété foncière est mère d'injustice et d'inégalité."


Rira bien qui rira le dernier.

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3 octobre 2008 5 03 /10 /octobre /2008 01:58

Nous avons l'habitude de constater que les agences de presse capitalistes font perpétuellement de la propagande anticommuniste et en particulier - contre l'évidence des faits - une ahurissante propagande anti-soviétique et pro-tsariste dès qu'il s'agit d'évoquer l'histoire de la Russie.


Aujourd'hui, ces agences de presse capitalistes vont plus loin dans l'ignoble en allant jusqu'à réhabiliter le colonialisme.


Nous avons par exemple eu droit hier à l'occasion du 50ème anniversaire de l'indépendance de la Guinée à un article de l'agence Reuters, instrument de l'impérialisme anglais (l'équivalent de notre AFP) qui pour l'occasion donnait un coup de main à ses "cousins" d'Outre-Manche (c'est à dire français) en défendant de manière à peine voilée la présence française dans ce pays. En toile de fond, une critique du héros de l'indépendance Sékou Touré et la transcription des propos d'un Guinéen bien choisi qui déclare regretter le temps des colonies et le départ des Européens.


Toute cette agitation de l'immonde bête impérialiste n'y changera rien, Sékou Touré restera dans le coeur du peuple Guinéen comme celui qui a permis à son pays de se libérer de l'occupation étrangère, et pour nous tous - que nous soyons citoyens guinéens, sénégalais, français, russes, chinois,..... - celui qui a déclaré "qu'il n'y a pas de dignité sans liberté: nous préférons la liberté dans la pauvreté à la richesse dans l'esclavage" (*). Telle doit être la devise de tous les fiers et honnêtes hommes attachés à l'indépendance et à la souveraineté de leur Patrie, minoritaires face à la masse de moutons-collabos-apatrides-cosmopolites prêts à n'importe quelle compromission, à n'importe quel acte de collaboration au nom de l'intérêt matériel.


VIVE LA GUINEE LIBRE ET INDEPENDANTE !

VIVE SéKOU TOURé !

A BAS LES IMPERIALISMES ! et en l'occurence concernant la Guinée, a bas l'impérialisme français ! Méfiez-vous de ces soi-disants subversifs qui sont si prompts à dénoncer l'impérialisme américain ou sioniste mais qui dans le même temps défendent (ou du moins trouvent des circonstances atténuantes) à l'impérialisme français.


La véritable attitude subversive consiste non seulement à défendre la souveraineté et l'indépendance de sa Patrie mais aussi à lutter contre tous les impérialismes, et en particulier contre celui de son propre pays. Car aussi contradictoire que cela puisse paraitre, un pays peut à la fois être impérialiste et être menacé dans sa souveraineté : c'est par exemple le cas de la France d'aujourd'hui, qui est bien impérialiste comme le démontre la présence de ses armées sur les 5 continents mais qui est aussi menacée dans sa souveraineté à cause de l'UE (et dans sa culture à cause des Etats-Unis, et dans son identité à cause d'une immigration incontrolée).



(*) Dans la citation, le mot "liberté " signifie "indépendance" et le mot "esclavage" signifie "colonisation". Rien à voir avec la "liberté" que les néo-cons de tous les pays mettent à toutes les sauces.

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2 octobre 2008 4 02 /10 /octobre /2008 00:39

« Le mot hérésie… implique un choix (haereo en grec signifie choisir). L’homme peut dévier de la rectitude de la foi chrétienne de deux façons : d’un côté, parce qu’il ne veut pas adhérer au Christ ; d’un autre côté, parce qu’il ne choisit pas ce qui est vraiment transmis, mais ce que son propre esprit lui suggère. L’hérésie est une espèce d’infidélité » Il y a huit siècles, saint Thomas d’Aquin définissait ainsi la recta ratio, la pensée « juste » conforme au dogme et à l’ordre existant. Il rangeait l’esprit critique et la raison humaine dans le bagage des hérétiques.


Les déclarations sur la construction européenne permettent de découvrir ses héritiers ; ils n’analysent pas, ils assènent, ils fulminent des anathèmes : ainsi, quiconque rejette le projet de « Constitution pour l’Europe » serait, pour M. Michel Rocard, « malhonnête  », pour M. Daniel Cohn-Bendit « organisateur de complot ». Ils tentent d’empêcher ainsi toute réflexion sur le sens de l’Union européenne, en particulier sur ses relations avec la mondialisation libérale.


Lutter contre l’univers d’injustice et d’oppression qui s’appelle la globalisation doit commencer par le rejet des nouvelles vérités révélées, par la revitalisation de l’esprit critique. C’est un combat dans lequel on ne peut, comme le disait Bossuet, « s’affliger des conséquences tout en s’accommodant des causes ». Refuser le monde tel qu’il est demande avant toute chose de comprendre à quel point le concept de mondialisation est idéologique, de voir que la mondialisation n’a rien de fatal, qu’elle est le fruit de choix et d’intérêts humains.


Une idéologie, quelle qu’elle soit, se présente comme le réel ; une idéologie qui a gagné s’impose à la grande majorité des gens comme une évidence. C’est d’autant plus vrai à propos de la mondialisation que le combat contre ce concept est présenté comme archaïque et perdu d’avance. Du coup, tels les aimables « bisounours » qui, à la télévision, construisent un monde d’amour et de bonheur, on peut penser pouvoir peindre la mondialisation aux couleurs de nos illusions. La question n’est pas neuve dans l’Histoire. Les grandes constructions dogmatiques permettent toujours, dans leur phase d’émergence, des différences d’interprétation – qu’on ne qualifie alors pas encore d’hérésies –, lorsque celles-ci légitiment les concepts fondamentaux en train de s’imposer. Mais, par la suite, les enjeux de pouvoir tranchent assez vite les questions en suspens et liquident les illusions en même temps que les déviants.


La mondialisation n’est pas fatale. Ce sont ses propres thuriféraires qui l’ont baptisée mondialisation ou globalisation et l’ont imposée, notamment à gauche, en jouant de cette vieille aspiration humaine à la citoyenneté mondiale. Ce sont les journaux bien-pensants qui ont matraqué l’idée qu’elle était inévitable. Ce sont les pseudo-philosophes de la modernité qui en ont légitimé le caractère prétendument positif.


La mondialisation est en général présentée comme la conséquence naturelle de l’évolution technologique et de la finitude du monde. C’est oublier que, au cours de l’histoire humaine, d’autres révolutions technologiques, d’autres découvertes des bornes de notre espace n’ont pas conduit à une vision dogmatique de l’avenir. Bien au contraire, l’extraordinaire événement qu’on a appelé la Renaissance a conjugué une révolution scientifique considérable, un courant d’échanges internationaux impressionnant et l’émergence d’une philosophie de la raison, de l’esprit critique et de la liberté individuelle. Cet événement fut la conséquence d’un choc, choc toujours présent en Occident, entre la conception religieuse de l’ordre social et la philosophie gréco-romaine, le siècle des Lumières n’ayant été qu’un instant de ce choc.


Aujourd’hui, la critique de la raison humaine par des philosophies dites postmodernes, l’abandon de la volonté politique par la redécouverte de prétendues fatalités, tout se conjugue pour laisser le champ libre aux forces dominantes, notamment de l’argent et du marché ; la mondialisation néolibérale qui prétend être l’expression d’un nouvel intérêt général bien compris de l’humanité n’est en fait que le résultat des rapports de forces les plus brutaux.


Vouloir un autre monde, un autre rapport de forces sociales est donc un combat nécessaire, mais pas obligatoirement dans la perspective d’une autre mondialisation ; c’est pourquoi l’évolution sémantique qui a conduit à remplacer le terme d’antimondialiste par celui d’altermondialiste n’est pas anodine. La critique d’une globalité doit-elle déboucher sur une autre globalité, génératrice d’autres aliénations ?


Il faut donc promouvoir l’antimondialisation et ignorer les accusations infondées de « repli » ou de « frontières archaïques ». Car l’internationalisme, à l’opposé du mondialisme, même alter, est un instrument de cohésion entre nations démocratiques et demeure un outil pertinent de lutte sociale. Et le véritable archaïsme se trouve dans ces visions mondialisées qui rejettent les humains, leurs combats et leurs droits dans le « grand corps compact qui indifférencie les individus, les fusionne, en sacrifie en théorie quelques-uns pour le bien du plus grand nombre !   ».


La mondialisation, en détruisant les Etats, nie les peuples en tant que corps politique souverain ; en éliminant la nation en tant que corps social, elle gomme, sans lui en substituer un autre crédible, le seul cadre pertinent dans lequel ont pu et peuvent se manifester les affrontements sociaux : la mondialisation vise à supprimer la lutte des classes.


Toute conception d’une quelconque mondialisation aboutit à souhaiter l’émergence d’une espèce de droit international sans Etat, hors sol en quelque sorte, c’est-à-dire dominateur puisque situé hors de toute prégnance sociale. Les plus déterminés défenseurs de la mondialisation sont justement, d’ailleurs, les plus farouches accusateurs de l’Etat, présenté au travers de sa seule fonction répressive, vieille ficelle idéologique destinée à dénier toute légitimité à la souveraineté populaire.


S’il est, en effet, normal d’analyser l’Etat au travers de la domination qu’il exerce, les thèses développées, par exemple, par Toni Negri et Michael Hardt font l’impasse sur la réalité contradictoire que représente un peuple. En assimilant l’Etat à une simple machinerie répressive, ils le situent en dehors de toute réalité sociale. Ils ne le voient que totalitaire et nient la voie démocratique. Leur conception suivant laquelle « les concepts de nation, de peuple et de race ne sont jamais très éloignés  », finalement assez voisine de celle de l’extrême droite, ne représente même pas une caricature de la conception simplement démocratique de la nation. Bien pis, en éliminant la définition républicaine de la nation-corps politique, elle redéfinit le peuple à partir du droit du sang. Mais cette définition a l’avantage de ne pas gêner la mondialisation ; en retirant aux peuples tout droit politique, en limitant les cultures à leur aspect folklorique, elle impose la soumission politique à un ordre quasi immanent.


Non, l’Etat n’est pas seulement un outil de domination, c’est également un instrument d’organisation des solidarités, de redistribution des richesses, de régulation. Il doit surtout se construire comme l’expression de la souveraineté populaire, de la démocratie, qui reconnaît le citoyen comme élément de base du corps politique.


Toute vision mondialisée, en se prétendant par nature l’expression de l’intérêt de l’humanité, détruit cette légitimité, car il ne s’agira, en fait, que d’une humanité désincarnée et dépolitisée ; en remplaçant la souveraineté populaire et l’internationalisme par des organes politiques éloignés des peuples, en remplaçant les affrontements démocratiques par des vérités immanentes, elle impose ses dogmes au détriment de la raison. Les drames du XXe siècle expliquent largement un tel dérapage ; mais l’histoire reste aussi à écrire d’une gauche qui, à partir de la mort de Jean Jaurès, a oublié la volonté qu’avait ce grand humaniste de synthétiser le combat pour la liberté individuelle et les luttes pour le progrès social ; la séparation de ces deux objectifs ne pouvait mener qu’à des impasses. Ce n’est pas dans l’illusion que se construira le progrès social, mais dans l’affirmation pratique du libre-arbitre et de la liberté humaine.


André Bellon


Source : http://www.monde-diplomatique.fr/2004/11/BELLON/11694


Que ceux qui ont la flemme de lire se rassurent, je suis tellement bon que je vous résume le texte en une phrase :


Méfiez-vous de ceux qui prétendent que la mondialisation est un phénomène inéluctable, c'est un véritable mensonge idéologique et dogmatique

 

A noter qu'André Bellon, l'auteur de ce texte, a écrit un livre sur le sujet : "Pourquoi je ne suis pas altermondialiste : Eloge de l'antimondialisation" aux éditions Mille et une nuits.

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29 septembre 2008 1 29 /09 /septembre /2008 10:42
Dans une allocution télévisée exceptionnelle de moins de deux minutes, le président américain George W. Bush vient d'implorer le Congrès d'adopter rapidement le plan de sauvetage du secteur bancaire proposé par son administration, en affirmant que tout le monde était d'accord pour "que quelque chose d'essentiel" soit fait.



"Nous avons besoin d'un plan de sauvetage du secteur financier, nous devons agir rapidement", a supplié le président Bush, en admettant que "nous avons un gros problème". Il faisait ainsi référence à l'échec d'une réunion sans précédent à la Maison Blanche sur la crise financière, avec les deux candidats à la présidentielle, Barack Obama et John McCain, et les chefs de file des partis démocrate et républicain. Cette déclaration alarmiste et solennelle intervient le jour même où l'on a appris la faillite du groupe financier Washington Mutual, plus grosse faillite bancaire de tous les temps.*



Des propos de mafieux



Mais surtout, les médias américains ont relayé toute a journée une déclaration paniquée que George W. Bush a lâché devant ses visiteurs lors de la réunion d'hier. S'exprimant dans un langage de mafieux, le locataire de la Maison Blanche a en effet avoué que
"si l'argent n'est pas lâché, tout sera foutu".
.


Ces propos stupéfiants dans la forme comme dans le fond n'ont été ni confirmés ni démentis par la porte-parole de la Maison Blanche, Dana Perino : "Ce n'est pas quelque chose que j'ai écrit, ni dont je me souvienne précisément", a-t-elle dit. Mais "c'est une façon fleurie et abrupte de décrire la gravité de la situation (...) et cela n'a échappé à personne dans la salle", a-t-elle relevé.


L'EMPIRE AUX ABOIS



Un commentaire est-il utile ? Non, tout le monde comprend désormais l'exceptionnelle gravité et le caractère historique de ce qui se profile. Ce dont il est question, c'est non seulement d'une crise financière puis économique de première magnitude, mais aussi, et plus abruptement, de la fin de l'hégémonie américaine sur le monde.


Si la crise inquiète légitimement à travers le monde, force est de constater que l'hypothèse d'un coup d'arrêt à l'impérialisme et à l'arrogance de l'Empire américain réjouit secrètement des pans entiers de l'opinion publique française et mondiale.


"La Roche Tarpéienne est proche du Capitole." disait le proverbe romain. Le dicton est en train de se vérifier, semble-t-il, pour la suprématie américaine et la fin de la présidence Bush a de fortes probabilités de se transformer en cauchemar.



Source : UNION POPULAIRE REPUBLICAINE
http://u-p-r.org/ab/index.php?page=article&id=67

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28 septembre 2008 7 28 /09 /septembre /2008 10:57

En ces temps de raréfaction des ressources pétrolières, d'explosion du prix du baril de brut et de réchauffement climatique, il serait sain et logique d'éliminer toutes les activités de privilégiés polluantes, inutiles et néfastes tant pour les réserves de pétrole que pour l'environnement plutôt que de culpabiliser le prolo qui est bien obligé de prendre son auto pour aller travailler (car pour avoir un revenu pour vivre, il faut travailler sauf si on est un individu qui gagne de l'argent sur le travail d'autrui - actionnaires et autres rentiers - ou un assisté).


Parmi ces activités se trouvent par exemple l'ensemble des sports automobiles et en particulier la Formule 1.

 

D'abord un point de vue purement subjectif et personnel : la F1 c'est nul, c'est un spectacle affligeant. Comment prendre son pied en regardant des voitures tourner en rond pendant deux heures avec à la fin non pas le meilleur pilote qui gagne mais celui qui à la meilleure voiture, la plus puissante et la plus fiable ? Le seul suspence et intérêt de la F1, c'est les arrêts aux stands pour savoir quelle écurie a les meilleurs mécaniciens c'est à dire ceux qui changent les roues le plus rapidement.

 
Mais au-delà de ce subjectivisme qui confère à l'égoisme, il faut intedire la F1 en raison de la consommation gourmande de carburant et des émissions de polluants importantes qu'elle engendre.


Ce week-end (ou cette "fin de semaine", en bon français, pourquoi utiliser toujours ce vulgaire terme de "week-end" ?), la Formule 1 pousse le vice encore plus loin en matière de consommation d'énergie avec le Grand Prix de Singapour qui sera pour la première fois dans l'Histoire de ce sport organisé de nuit. Le long des 5 kilomètres du circuit, près de 1 500 projecteurs de forte puissance (pas des ampoules basse consommation) ont été installés au point que de l'avis des organisateurs et des pilotes, on se croira en plein jour tellement la lumière sera forte.


Ce sont les bourgeois capitalistes, ceux qui donnent des leçons hypocrites en matière d'écologie, qui polluent le plus ! Tant que l'hyper-classe capitaliste à l'individualisme exacerbé n'aura pas consenti à arrêter de polluer comme des porcs (ce qui nécessitera qu'elle abandonne son train de vie indécent et le bling-bling), le peuple ne devra pas accepter de faire le moindre effort pour lutter contre le réchauffement climatique et la destruction de la planète.


La Formule 1, en plus de polluer beaucoup, en plus de faire le culte du fric et de la frime, fait le culte de la vitesse et de l'inconscience donc de l'insécurité routière, de la mort et du terrorisme.


A BAS LA FORMULE 1 !

A BAS LES GROSSES BAGNOLES DE MONGOLIENS FRIMEURS (*) !

TOUS EN TRABANT ET EN LADA !


Le coup de la Trabant et de la Lada, c'est une blague (je précise pour ceux qui ont autant d'humour qu'un rétroviseur) mais par contre, je pense véritablement que toutes les voitures devraient être bridées à 100-120 km/heure. C'est deja une vitesse rapide, et on pourra ainsi prendre un peu plus le temps de vivre ! On pourra lutter efficacement contre l'insécurité routière et ces connards de chauffards-terroristes-individualistes (*) (*), et par la même occasion on se débarrassera des Porsches, Ferraris et autres Lamborghinis !


Surtout que ces voitures surpuissantes de mongoliens frimeurs sont encore beaucoup plus dangereuses que les autres car elles vont plus vite (la vitesse augmente le danger, sans blague) et sont plus difficiles à controler !


Pour l'illustrer, nous pouvons évoquer un fait divers parmi tant d'autres mais qui avait fait beaucoup de bruit à l'époque en raison de la diffusion des photos choquantes de l'accident sur internet : le 31 octobre 2006, en une belle journée ensoleillée d'automne qui marque la fête débile d'Halloween (certains pour se faire pardonner de la célébrer et pour masquer l'américanisation de la France invoquent les origines celtes de cette fête, vive l'hypocrisie), une californienne de 18 ans issue d'une famille bourgeoise et dénommée Nikki Catsouras décide unilatéralement d'emprunter la Porsche 911 Carrera de son père d'une valeur de 150 000 euros et qu'elle n'a jusqu'alors jamais conduit. Arrivée sur l'autoroute, elle roule à plus de 200 km/heure puis soudain perd le controle de son véhicule, traverse les voies, heurte une autre voiture (dont les passagers s'en sortiront sans trop de bobos) et poursuit sa course folle avant de foncer sur un poste de péage. Elle meurt sur le coup, la tête coupée en deux et écrasée.


Qu'on le veuille ou non, ces engins sont des armes qui sont non seulement dangereuses pour ceux qui les conduisent (là des libéraux-libertaires pourraient répondre que ça les regarde, à leurs risques et périls : admettons) mais aussi et surtout pour ceux qui peuvent se retrouver en face avec des risques de se faire percuter violemment alors qu'ils conduisent leur lada ou leur trabant à 80 km/heure en vitesse de pointe (et là c'est une mise en danger de la vie d'autrui, l'argument libéral-libertaire ne marche plus). Je ne souhaite pas mourir connement dans un accident de la route à cause de connards-chauffards-terroristes-individualistes qui roulent à fond et je ne le souhaite évidemment à personne, même à des ennemis de classe. Il existe des façons plus nobles, plus chevaleresques, plus justes, plus utiles et plus volontaires d'en finir avec la vie.


CONCLUSIONS :


1) Interdisons la Formule 1 et les voitures surpuissantes


2) Bridons toutes les bagnoles à 100 km/heure, et vite !


(*) Un bon indicateur pour juger de l'intelligence d'une personne : sa voiture. Vous pouvez être certain qu'un type ou une nana qui a une voiture "haut de gamme" et/ou "m'as-tu vu" est forcément stupide, superficiel et inintéressant, inutile donc d'adresser la parole à ce genre d'individus. En revanche, la réciproque n'est pas toujours vraie : avoir une voiture "normale" ou "bas de gamme" n'est pas un gage d'intelligence de la personne car ça ne relève pas obligatoirement d'un choix, ça peut simplement vouloir dire que l'individu est fauché et qu'il n'a en conséquence pas les moyens financiers de s'acheter une voiture "haut de gamme" ou "m'as-tu vu".


(*) (*) Il est à noter que ces "connards-chauffards-terroristes-individualistes" sont plus souvent des hommes que des femmes, ce qui explique que les hommes ont beaucoup plus d'accidents et paient en moyenne leur assurance plus cher que les femmes. Cependant, les choses sont en train de changer petit à petit : mécontentes de cette entorse à l'égalité des sexes, les femmes réclament en effet le droit de conduire de manière aussi imprudente que les hommes.



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26 septembre 2008 5 26 /09 /septembre /2008 09:16

Souvent, j'ai eu l'occasion de lire sous des plumes subversives que le président de la République de l'époque, Valéry Giscard d'Estaing, avait favorisé le regroupement familial en 1974 dans le but de transformer les banlieues rouges (où le PCF était puissant) en banlieues beurs.

Or, après une recherche approfondie, j'ai découvert que la vérité est exactement inverse c'est à dire que la politique de Giscard d'Estaing en matière d'immigration s'est caractérisée par l'arrêt de toute nouvelle immigration, par un contrôle rigoureux des entrées et des séjours et par l'encouragement à des retours volontaires des immigrés dans leur pays d'origine.


Que les prédécesseurs et successeurs de Giscard d'Estaing aient favorisé l'immigration et le regroupement familial, c'est une évidence. Mais Giscard d'Estaing lui-même ne l'a pas fait.


Quand on prétend vouloir faire de la politique sérieusement, il faut autant que faire se peut être rigoureux sur les faits et éviter de raconter n'importe quoi. Autrement on bascule dans la propagande qui d'où qu'elle vienne (et chacun sait qu'elle vient de tous les bords) est pénible et détestable. Moi aussi, comme tout le monde, j'en fais un peu de la propagande mais tout en essayant d'éviter au maximum le mensonge (parfois il est trop dur de ne pas céder à la tentation !). Ceci dit, je ne prétend pas faire de la politique sérieusement.


Une chose n'est pas contestable concernant Giscard : le père de la Constitution européenne est une ordure ultra-capitaliste et ultra-européiste.


Je crois d'ailleurs que son fifils fait aussi de la politique. N'avez-vous pas remarqué une tendance qui va en s'aggravant depuis quelques années : que ce soit dans le milieu de la politique, de la télé ou du show-biz, les "fils et filles de" (j'ai tout plein d'exemples en tête) sont de plus en plus nombreux à prendre la suite de leurs ascendants, comme ils ne l'ont jamais été dans l'Histoire de la République. Un capitalisme héréditaire (de plus favorisé par la suppression des droits de succession) s'impose toujours davantage dans notre pays et comme toute forme de capitalisme, il doit être abattu. Ras-le-bol des consanguins !

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25 septembre 2008 4 25 /09 /septembre /2008 11:36

Les ouvriers se tuent à la tâche, les patrons se tuent à la hâche. Possibilité aussi de pendre le dernier patron avec les tripes du dernier curé.


En Inde, des ouvriers licenciés en colère ont tué à coups de barre de fer un dirigeant indien d'une entreprise italienne délocalisée.


Evidemment, les capitalistes se sont indignés. Mais en revanche, ils semblent trouver normal de virer des ouvriers sans raison dans un pays qui n'a aucune protection sociale ou médicale ce qui revient à mettre leur vie en danger.


Ce qui est frappant (c'est le cas de le dire) dans cette affaire, c'est la réaction du ministre du Travail Oscar Fernandes (il doit avoir des origines portugaises avec un nom pareil) :


"Cela devrait servir d'avertissement aux cadres dirigeants. Les travailleurs doivent être traités avec compassion. Ils ne doivent pas être poussés à bout, au point qu'ils fassent ce qui s'est passé à Noida"


Incroyable ! Imaginez-vous, en France, voir un ministre d'un gouvernement bourgeois (de "gauche" ou de "droite") bobo droit-de-l'hommiste avoir une réaction identique pour un tel évènement ? Non évidemment, c'est impensable.


Cette réaction du ministre du travail indien en dit long sur l'état de l'opinion publique dans ce pays où parait-il les organisations communistes grouillent. Et quand je dis communistes, c'est souvent des vrais communistes, des staliniens ! Pas des tapettes trotskistes comme en France (en Inde, les bobos trotskistes sont inexistants à part peut-être à Bollywood) !


Je ne suis cependant pas aussi optimiste que ce ministre du travail du gouvernement bourgeois indien, l'exploitation ne pourra être vaincue que par l'élimination de la propriété privée des moyens de production, mère de l'injustice.


Ce geste est compréhensible mais n'est pas une fin en soi. Le socialisme nécessite la liquidation de la bourgeoisie en tant que classe, pas l'extermination des bourgeois en tant qu'individus. Pol Pot, pas assez attentif durant ses cours de marxisme, n'avait pas bien saisi la nuance.


En tout cas il est beaucoup plus probable que le reveil anti-capitaliste et anti-mondialiste se fasse dans ce gigantesque pays-continent dont on parle peu qu'est l'Inde plutot qu'en Chine, en Russie ou en Amérique latine !

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23 septembre 2008 2 23 /09 /septembre /2008 13:00

Je n'apprécie pas particulièrement le président vénézuelien Hugo Chavez.


Je pense qu'il doit être soutenu quand les Etats-Unis tentent de le massacrer et portent atteinte à la souveraineté du Vénézuela mais pour le reste, je considère que ce personnage grotesque a peu d'intérêt et est en tout cas très éloigné de mes idées.


Là où je suis économiquement communiste, Monsieur Chavez est économiquement tout juste social-démocrate.


Là où je suis un farouche défenseur de la souveraineté nationale et des nations libres et indépendantes, Monsieur Chavez n'hésite pas à se rendre régulièrement coupable d'ingérences dans les affaires intérieures d'autres Etats souverains et en bon supranationaliste se déclare même favorable à la création d'une seule et même nation latino-américaine (ça devrait choquer ceux qui luttent contre le supranationalisme de l'UE mais non, les mêmes qui luttent contre celui-ci soutiennent souvent dans le même temps Chavez alors que ses objectifs pour l'Amérique latine sont, dans le principe, similaires à savoir la construction d'un bloc supranational).


Là où je pense que les idées doivent être au centre de l'action politique et la guider, Monsieur Chavez se révèle être un champion dans l'art des petites phrases et des attaques en dessous de la ceinture comme quand il a dernièrement dit "Yankees, allez vous faire foutre" ou un truc dans le genre. C'est de la pure débilité populiste, c'est le niveau zéro de la politique, bref bien dans l'air du temps pour plaire aux cons.


Sans compter que sa "théorie" du "socialisme du XXIème siècle" ne repose que sur du vent (car pour Monsieur Chavez, il semblerait que le "socialisme du XXIème siècle" équivaut à laisser le pouvoir de décision à la bourgeoisie, tu parles d'un socialisme !), elle s'apparente à une vaste blague tout juste bonne à faire fantasmer quelques naifs qui reviendront vite de leurs illusions plaçées en ces leaders sud-américains (mais je peux comprendre, en période de vaches maigres on cherche à tout prix quelqu'un à soutenir).


Quelles que soient les qualités (défense de la souveraineté du Vénézuela contre l'impérialisme) et les défauts (ceux que je viens de citer) de Monsieur Chavez, et quoi qu'on pense du personnage, ce n'est pas de cela que je voulais parler mais plutôt d'une prise de position respectable de Monsieur Chavez que j'applaudis des deux mains et qui est passée curieusement très inaperçue tant chez les "anti-sionistes" (dont certains, comment le nier, cachent sous l'expression "anti-sioniste" un anti-sémitisme virulent, autrement comment pourrait-on expliquer qu'ils voient des sionistes partout qui dirigeraient le monde ?) qui ont de la sympathie pour Chavez que dans les grands médias capitalistes français qui l'avaient accusé d'antisémitisme. Je dis curieusement car en général, les "anti-sionistes" comme les mass-médias capitalistes évoquent systématiquement toutes les nouvelles qui ont un rapport avec les juifs, pardon les "sionistes".


Voici donc cette nouvelle :


Selon une information diffusée jeudi par les médias israéliens, le président du Venezuela, Hugo Chavez, s’est entretenu la veille avec des représentants du Congrès juif mondial (CJM), et a notamment déclaré se sentir « profondément engagé à lutter contre l’antisémitisme ».


Le leader « progressiste », qui a estimé que cette rencontre avait constitué « un moment très important » et qu’en dépit des « désaccords sur la question du Moyen-Orient », des « liens de paix et d’amitié » le rattachent à la communauté juive, a également affirmé vouloir maintenir un « contact régulier » avec les membres du CJM, dont le Sécrétaire général, Michaël Shneider, a de son côté indiqué : « Nous avons fait part de nos inquiétudes au président Chavez concernant le retour du phénomène antisémite, et il a assuré nos responsables être prêt à en combattre les manifestations dans son pays ».


Chavez, qui a tenu à préciser qu’il n’a « jamais été antijuif », a enfin appelé à l’instauration d’un « dialogue constructif entre les trois religions monothéistes ».


Source :
http://www.israel-infos.net/article.php?id=1470


Bravo Monsieur Chavez, et c'est une belle claque pour les médias capitalistes français et pour une minorité de fanatiques de la communauté juive qui avaient osé le faire passer pour un antisémite !


En parlant d'antisémitisme, j'ai trouvé une affiche rigolote :


Vous aurez reconnu à gauche le "juif" Churchill et à droite le "juif" Staline (ils sont partout ! tout le monde est juif et a un nez crochu), vous remarquerez aussi par cette affiche que les bobos antisémites ont toujours été des européistes convaincus et des ennemis des Nations ! Leurs héritiers se trouvent bien aujourd'hui chez ces petits-bourgeois de partisans fanatiques du bloc supranational qu'on nomme Union Européenne !


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21 septembre 2008 7 21 /09 /septembre /2008 01:26

 Tribune libre de Julien B., datant d'avant la création de Socialisme & Souveraineté

 

François-Marie Arouet, plus connu sous le pseudonyme de Voltaire, est souvent considéré comme un grand philosophe des Lumières. Il convient justement de faire toute la lumière sur ce personnage détestable qui si il vivait de nos jours serait sans aucun doute un jet-setteur (c'est à dire un BHL) et dont la fameuse expression ridicule "je ne suis pas d'accord avec ce que vous dites, mais je me battrai pour que vous ayez le droit de le dire" suffit à résumer la nullité (plus bobo que ça, tu meurs).


Voltaire sous des airs faussement progressistes était un gros bourgeois qui ne voulait surtout pas que l'on touche à ses privilèges et qui voulait se vautrer dans le luxe.


Ce Monsieur Voltaire, qui comme toute raclure de salon qui se respecte possédait des serviteurs, avait un rapport ambigu à la religion catholique. Si d'un coté il voulait combattre sa morale qui empêchait les bourgeois de son acabit de se vautrer totalement dans le luxe, il reconnaissait par ailleurs que la religion avait un intérêt social évident : "Si Dieu n'existait pas, il faudrait l'inventer. Je veux que mon procureur, mon tailleur, mes valets croient en Dieu; et je m'imagine que j'en serais moins volé." C'est ainsi logiquement que Voltaire ne souhaitait pas que ses amis philosophes et athées soutiennent leurs thèses anti-catholiques à table devant ses valets.


Dans son poème Le Mondain (1736), le jet-setteur Voltaire écrit :


"J'aime le luxe, et même la molesse,

Tous les plaisirs, les arts de toute espèce,

La propreté, le goût, les ornements :

Tout honnête homme a de tels sentiments

Le superflu, chose très nécessaire,

a réuni l'un et l'autre hémisphère."


BHL-Voltaire estimait, de manière moins poétique, que "dans un royaume rempli de manufactures, vouloir diminuer le luxe, c'est diminuer l'industrie et la circulation. Le luxe général est la marque infaillible d'un empire puissant et respectable. Il a également une valeur civilisatrice, en favorisant le commerce et la circulation des biens qui ne va pas sans celle des idées."


On remarque que chez ce "Paris Hilton de la philosophie des Lumières", la défense du luxe va de pair avec celle des échanges, de la mondialisation et de la mission civilisatrice (car Voltaire, raciste, en phase avec son époque comme tout bobo qui se respecte, a souvent exprimé sa haine des africains et pensait que les blancs devaient les civiliser).


Heureusement, face à lui, pour améliorer un peu le niveau et sauver un honneur sérieusement ébréché, on retrouvait ce bon Jean-Jacques Rousseau qui dans le "Discours sur les sciences et les arts" (1750) entend combattre le luxe qui "est né de l'oisiveté et de la vanité des hommes". Rousseau propose d'appliquer des lois somptuaires pour interdire le luxe, comme en faisait Caton l'Ancien dans la Rome Antique.


La où Rousseau met en avant des valeurs morales - le Juste et le Bien - pour expliquer son opposition au luxe, Voltaire utilise essentiellement des arguments économiques.


Aujourd'hui, la vision de Voltaire l'a (espérons provisoirement) emporté sur celle de Rousseau, le luxe est omniprésent et ces sous-hommes de riches parasites arrogants  étalent toujours plus leur richesse et ses signes extérieurs.


La vision voltairienne l'a emporté jusque dans la nature des arguments utilisés. Nous voyons en effet bien de nos jours que l'ensemble de la classe politique du Système, de l'extrème-droite à l'extrème-gauche (de Marine Le Pen à Olivier Besancenot), met continuellement en avant des arguments économiques (l'économie prime sur tout) et ne se réfère plus du tout (ou alors pour le fun, pour faire joli) à des valeurs morales supérieures.


En parlant de luxe, je ne peux terminer sans évoquer en vitesse l'attentat contre un hotel 5 étoiles à Islamabad au Pakistan. Pour une fois, les islamistes n'ont pas visé des quartiers populaires mais un hotel de luxe, c'est un progrès. Car pour séjourner dans un hôtel de luxe 5 étoiles (où il vous faudra débourser minimum 1 000 euros pour une nuit dans une "chambre standart"), il faut vraiment être un riche doublé d'une ordure sans principes. BHL-Voltaire aurait pu y séjourner, les journalistes du Système aussi ce qui permet de mieux comprendre pourquoi ils semblent tant affectés (alors que moi ça m'indiffère car je ne mettrai jamais les pieds dans un hotel 5 étoiles, c'est la meilleure façon d'éviter de prendre une bombe sur la gueule).

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19 septembre 2008 5 19 /09 /septembre /2008 10:08
SARKOZY + UMP + MODEM + PS = RIEN


En ce mercredi 17 septembre 2008, alors que les marchés financiers du monde entier continuent de s’effondrer et que les nouvelles de faillites retentissantes de banques et d’assurances s’accumulent, voici quelles ont été les principales déclarations des dirigeants des partis politiques français qui monopolisent environ 95% de l’espace médiatique :


- le président de la République Nicolas Sarkozy a annoncé la mise en place d'une commission comprenant élus et syndicalistes, pour étudier le dossier de privatisation de la Poste,


- le Premier ministre François Fillon a fait savoir aux agences de presse que l’hôtel Matignon s'ouvrira plus largement cette année au public lors des journées du Patrimoine, puisqu'on pourra y découvrir son bureau, meublé par la styliste Andrée Putman,


- Jean-François Copé, Président du groupe UMP à l’Assemblée Nationale, a indiqué au magazine L’Express qu’il compte proposer de repousser d'un an les élections régionales de mars 2010 pour les organiser en même temps que les cantonales de 2011,


- Philippe Juvin, secrétaire national de l'UMP, a dénoncé " l'indécence des médias dans le traitement des Jeux Paralympiques", et a mis en cause le service public,


- le ministre du Budget, Eric Woerth, a déclaré que le gouvernement étudierait les propositions des députés sur un plafonnement global des niches fiscales,


- le sénateur UMP Philippe Marini, candidat à la présidence du Sénat, a proposé que les sénateurs "rendent compte de leur mandat régulièrement lors de conventions sénatoriales départementales" ,


- Serge Lepeltier, vice-président et porte-parole du Parti radical (associé à l' UMP et présidé par Jean-Louis Borloo), a convoqué la presse pour se déclarer "étonné d'un mauvais procès fait aux mesures fiscales du Grenelle Environnement",


- François Bayrou a tenu un point presse à 14H30, au restaurant "chez Dubern" en soutien à Alain Cazabonne, tête de liste du Modem aux élections sénatoriales en Gironde,


- enfin, François Hollande, premier secrétaire du PS, a fait savoir aux agences de presse qu'il "en a assez de la caricature, à l'extérieur du parti, des débats en vue du 75e congrès du PS à Reims ".


La débâcle économique et financière qui ne cesse de se propager dans le monde et dont l’épicentre est aux Etats-Unis ne provoque qu’un immense silence embarrassé dans tous les grands partis qui se partagent le pouvoir et qui monopolisent les medias en France.


L’exemple le plus spectaculaire de cet effarant silence est probablement celui de Nicolas Sarkozy, pourtant jamais avare de déclarations sur tout et n’importe quoi. Depuis plusieurs jours, le président de la République semble focaliser son attention sur la lutte contre la piraterie à bord des yachts de luxe croisant au large de pays où l'on meurt de faim, comme la Somalie. En revanche, le tsunami financier qui arrive et qui risque d’engloutir toutes les économies de la planète n’a pas trouvé moyen de lui tirer une phrase.


La raison de ce mutisme général ? Les dirigeants de l’UMP et de ses satellites, du MODEM et du PS ont, depuis des années, abdiqué tout esprit de réflexion national, préférant se vautrer dans l’imitation et l’admiration les plus serviles de l’Empire euro-atlantiste. Tous ont admis et déclaré que la mondialisation était "inévitable", tous nous ont donné en modèle la prétendue vitalité américaine, la prétendue modernité britannique, la prétendue nécessité de former les jeunes Français au métier d’avenir qu’était la finance.


Au moment où tout s’effondre, tous ces silences sont des aveux.



Source : UNION POPULAIRE REPUBLICAINE
       
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