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28 septembre 2008 7 28 /09 /septembre /2008 10:57

En ces temps de raréfaction des ressources pétrolières, d'explosion du prix du baril de brut et de réchauffement climatique, il serait sain et logique d'éliminer toutes les activités de privilégiés polluantes, inutiles et néfastes tant pour les réserves de pétrole que pour l'environnement plutôt que de culpabiliser le prolo qui est bien obligé de prendre son auto pour aller travailler (car pour avoir un revenu pour vivre, il faut travailler sauf si on est un individu qui gagne de l'argent sur le travail d'autrui - actionnaires et autres rentiers - ou un assisté).


Parmi ces activités se trouvent par exemple l'ensemble des sports automobiles et en particulier la Formule 1.

 

D'abord un point de vue purement subjectif et personnel : la F1 c'est nul, c'est un spectacle affligeant. Comment prendre son pied en regardant des voitures tourner en rond pendant deux heures avec à la fin non pas le meilleur pilote qui gagne mais celui qui à la meilleure voiture, la plus puissante et la plus fiable ? Le seul suspence et intérêt de la F1, c'est les arrêts aux stands pour savoir quelle écurie a les meilleurs mécaniciens c'est à dire ceux qui changent les roues le plus rapidement.

 
Mais au-delà de ce subjectivisme qui confère à l'égoisme, il faut intedire la F1 en raison de la consommation gourmande de carburant et des émissions de polluants importantes qu'elle engendre.


Ce week-end (ou cette "fin de semaine", en bon français, pourquoi utiliser toujours ce vulgaire terme de "week-end" ?), la Formule 1 pousse le vice encore plus loin en matière de consommation d'énergie avec le Grand Prix de Singapour qui sera pour la première fois dans l'Histoire de ce sport organisé de nuit. Le long des 5 kilomètres du circuit, près de 1 500 projecteurs de forte puissance (pas des ampoules basse consommation) ont été installés au point que de l'avis des organisateurs et des pilotes, on se croira en plein jour tellement la lumière sera forte.


Ce sont les bourgeois capitalistes, ceux qui donnent des leçons hypocrites en matière d'écologie, qui polluent le plus ! Tant que l'hyper-classe capitaliste à l'individualisme exacerbé n'aura pas consenti à arrêter de polluer comme des porcs (ce qui nécessitera qu'elle abandonne son train de vie indécent et le bling-bling), le peuple ne devra pas accepter de faire le moindre effort pour lutter contre le réchauffement climatique et la destruction de la planète.


La Formule 1, en plus de polluer beaucoup, en plus de faire le culte du fric et de la frime, fait le culte de la vitesse et de l'inconscience donc de l'insécurité routière, de la mort et du terrorisme.


A BAS LA FORMULE 1 !

A BAS LES GROSSES BAGNOLES DE MONGOLIENS FRIMEURS (*) !

TOUS EN TRABANT ET EN LADA !


Le coup de la Trabant et de la Lada, c'est une blague (je précise pour ceux qui ont autant d'humour qu'un rétroviseur) mais par contre, je pense véritablement que toutes les voitures devraient être bridées à 100-120 km/heure. C'est deja une vitesse rapide, et on pourra ainsi prendre un peu plus le temps de vivre ! On pourra lutter efficacement contre l'insécurité routière et ces connards de chauffards-terroristes-individualistes (*) (*), et par la même occasion on se débarrassera des Porsches, Ferraris et autres Lamborghinis !


Surtout que ces voitures surpuissantes de mongoliens frimeurs sont encore beaucoup plus dangereuses que les autres car elles vont plus vite (la vitesse augmente le danger, sans blague) et sont plus difficiles à controler !


Pour l'illustrer, nous pouvons évoquer un fait divers parmi tant d'autres mais qui avait fait beaucoup de bruit à l'époque en raison de la diffusion des photos choquantes de l'accident sur internet : le 31 octobre 2006, en une belle journée ensoleillée d'automne qui marque la fête débile d'Halloween (certains pour se faire pardonner de la célébrer et pour masquer l'américanisation de la France invoquent les origines celtes de cette fête, vive l'hypocrisie), une californienne de 18 ans issue d'une famille bourgeoise et dénommée Nikki Catsouras décide unilatéralement d'emprunter la Porsche 911 Carrera de son père d'une valeur de 150 000 euros et qu'elle n'a jusqu'alors jamais conduit. Arrivée sur l'autoroute, elle roule à plus de 200 km/heure puis soudain perd le controle de son véhicule, traverse les voies, heurte une autre voiture (dont les passagers s'en sortiront sans trop de bobos) et poursuit sa course folle avant de foncer sur un poste de péage. Elle meurt sur le coup, la tête coupée en deux et écrasée.


Qu'on le veuille ou non, ces engins sont des armes qui sont non seulement dangereuses pour ceux qui les conduisent (là des libéraux-libertaires pourraient répondre que ça les regarde, à leurs risques et périls : admettons) mais aussi et surtout pour ceux qui peuvent se retrouver en face avec des risques de se faire percuter violemment alors qu'ils conduisent leur lada ou leur trabant à 80 km/heure en vitesse de pointe (et là c'est une mise en danger de la vie d'autrui, l'argument libéral-libertaire ne marche plus). Je ne souhaite pas mourir connement dans un accident de la route à cause de connards-chauffards-terroristes-individualistes qui roulent à fond et je ne le souhaite évidemment à personne, même à des ennemis de classe. Il existe des façons plus nobles, plus chevaleresques, plus justes, plus utiles et plus volontaires d'en finir avec la vie.


CONCLUSIONS :


1) Interdisons la Formule 1 et les voitures surpuissantes


2) Bridons toutes les bagnoles à 100 km/heure, et vite !


(*) Un bon indicateur pour juger de l'intelligence d'une personne : sa voiture. Vous pouvez être certain qu'un type ou une nana qui a une voiture "haut de gamme" et/ou "m'as-tu vu" est forcément stupide, superficiel et inintéressant, inutile donc d'adresser la parole à ce genre d'individus. En revanche, la réciproque n'est pas toujours vraie : avoir une voiture "normale" ou "bas de gamme" n'est pas un gage d'intelligence de la personne car ça ne relève pas obligatoirement d'un choix, ça peut simplement vouloir dire que l'individu est fauché et qu'il n'a en conséquence pas les moyens financiers de s'acheter une voiture "haut de gamme" ou "m'as-tu vu".


(*) (*) Il est à noter que ces "connards-chauffards-terroristes-individualistes" sont plus souvent des hommes que des femmes, ce qui explique que les hommes ont beaucoup plus d'accidents et paient en moyenne leur assurance plus cher que les femmes. Cependant, les choses sont en train de changer petit à petit : mécontentes de cette entorse à l'égalité des sexes, les femmes réclament en effet le droit de conduire de manière aussi imprudente que les hommes.



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commentaires

D
Bonjour Jérôme,donc je vais répondre à ce que tu dis sans reprendre tout ton message.Tu te bases sur le fait qu'une collectivisation des biens de production (au-delà d'un certain niveau, je n'ai pas parlé de la collectivisation des boulangeries ni même d'une pmi de dix personnes) revient à la concentration des biens entre les mains de l'état, avec les conséquences que l'on connaît: contrôle sur les moyens d'information, démagogie, électoralisme, corruption, etc...Tout dépend du niveau auquel on collectivise. L'une de mes conceptions (il y a plusieurs manières d'envisager le communisme) est la création de caisses régionales. Celles-ci se partageraient les capitaux des entreprises collectivisées, ont un contrôle virtuel sur les placement d'épargne - au sens où ce sont eux qui en perçoivent l'essentiel des intérêts, mais sinon vous placez votre épargne dans la banque que vous voulez, collectivisée de toute façon. Les caisses ne seraient même pas obligées de gérer elles-mêmes les investissements et les crédits des banques, des fonds d'investissements ou autres organismes receveurs d'épargne.Une seule caisse ne possédera jamais tout l'arsenal de la presse, des médias, ni des moyens de réprimer la contestation par la force. Elles pourraient être élues en totale indépendance des élections d'état (présidentielles, législatives, etc...) de la même manière que les administrateurs d'une mutuelle ne dépendent pas du gouvernement. Sinon vous avez tout à fait raison de dire qu'en concentrant tous les pouvoirs entre les mains d'une structure unique -l'Etat-, fut-elle élue, on court un risque grave. Sur le même principe, je pense qu'il faudrait scinder les pouvoirs actuels de l'Etat, de sorte à laisser à notre assemblée nationale les pouvoirs régaliens, extérieurs, et, si nous la récupérons un jour, la monnaie, et élire une seconde assemblée, en remplacement par exemple du Sénat, pour légiférer sur toutes les administrations publiques extérieurs à la sphère régalienne (éducation, santé, équipement, aide sociale, etc...).Pour Chavez, j'ai bien précisé qu'il veut construire le communisme, au moins en apparence, et qu'il a mené des actions qui y ressemblent. Qu'il le construise réellement est une autre chose, et les médias anticommunistes s'en moquent, puisque ce qui compte pour eux, c'est l'orientation qu'il donne à son gouvernement, et son opposition aux USA. Ensuite, les médias privés n'ont pas été supprimés au Venezuela (Globovision par exemple, et RTCV n'a pas été fermée mais émet sur d'autres supports que le hertzien).Sur la mortalité routière: malheureusement, ce n'est pas la première cause de mortalité en France, loin derrière les cancers ! Si l'on ne prend que les morts violentes, ce sont depuis plus d'une décennie les suicides qui arrivent en tête. Pour l'idée de varier la sanction financière d'un délinquant routier en fonction de son revenu, pourquoi pas, mais elle doit rester dissuasive: lorsque vous vous faîtes écraser, vos os ne sentent pas trop la différence si le chauffard est smicard ou trader...
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J
Je tiens à préciser plusieurs points, tout d’abord je m’excuse de connaître assez mal il est vrai les positionnements politiques et idéologiques de tous les présents et en particulier du propriétaire de ce site. Toutes les mises au point qui ont été faites sont donc les bienvenues.<br />  <br /> Concernant la question de la sécurité routière, et de celle du rapport entre liberté et respect d’autrui qui y est étroitement liée, je reconnais être assez largement d’accord sur la nécessité de faire respecter les règles du code de la route. Toutes fois je constate un acharnement policier actuellement qui s’évertue à mettre en œuvre des moyens importants pour traquer et sanctionner des infractions souvent mineures (conduite à 55km/h au lieu de 50 km/h en ville, sanctions pour portable au volant alors que la voiture est arrêtée au feu rouge, etc). Julien vous avez parfaitement raison les accidents de la route sont la première cause de mortalité en France (si on exclut bien évidemment l’avortement), aussi il est prioritaire de mener une politique énergique en la matière, je trouve toutefois regrettable que cette politique passe quasi exclusivement par la culpabilisation des automobilistes et des sanctions financières, au lieu de plan d’aménagements et de sécurisation du réseau routier qui dans certains départements de province et isolés est encore le plus grand danger pour l’automobiliste bien avant la vitesse excessive. Je tiens d’ailleurs à ajouter et je pense que je serais suivi en la matière que le concept de la sanction financière en matière de sécurité routière est parfaitement inique, puisque le montant des amendes sera aussi élevée pour un smicard que pour un trader gavé aux stock-options (ce qui n’aura évidemment pas les mêmes conséquences pour eux en matière de niveau de vie et de gestion des dépenses), même chose pour les stages de rachat de points, véritable machine à fric qui là aussi pénalise bien plus fortement les gens modeste. Pour finir je tiens à dire qu’il est tout à fait concevable d’avoir des voitures haut de gamme et bridée (après tout pourquoi pas) ce sont deux questions différentes, mais de toute façon ce débat aussi passionnant soit-il n’est pas non plus fondamental.<br />  <br /> Maintenant pour parler du second sujet, concernant le communisme, le marxisme, et le rapport de tout cela à la liberté politique, je tiens à dire que ce n’est pas par souci de politiquement correct que je dit qu’un communisme véritable ne peut s’obtenir que par une politique totalitaire ou quasi-totalitaire. Au contraire je laisse le soin à Clémentine Autain de nous expliquer qu’il est possible de mettre un programme communiste voir seulement socialiste en place sans passer par la violence. Personnellement je ne me trouve pas politiquement correct puisque je dis justement qu’il faut en passer par la violence, si l’on veut vraiment changer le système en profondeur, et je tiens à préciser que j’ai du respect pour les gens dont c’est la conviction car ils font preuve d’une remarquable cohérence et honnêteté.<br />  <br /> Diadorecronos m’explique que le communisme c’est la propriété collective des moyens de production et que donc cela équivaudrait à la souveraineté du peuple. La souveraineté du peuple ? Tiens mais ce n’est pas censé être à la démocratie ça, n’est-ce pas ce qu’est censé être le système politique actuel ? La vérité c’est que je ne vois pas comment en dépossédant tout le monde on peut s’offrir le luxe de ne pas mettre en œuvre un régime au moins autoritaire. En premier lieu parce que les gens qui possèdent n’accepteront pas de bon cœur de se voir ainsi prendre leur bien, certes ça ne sera guère choquant pour les quelques rentiers vivant de spéculation (mais ceux-là auront déjà fuis vers l’étranger avec leur argent avant même la mise en place de cette politique), mais il en ira autrement par exemple pour les propriétaires de moyens de productions plus modestes, comme par exemple des patrons de PME dont l’entreprise est parfois le fruit de toute une vie de travail, qui se verront subtiliser leur bien au profit de la collectivité.<br />  <br /> Ensuite si les moyens de production sont collectivisés, ce qui ne veut pas dire grand-chose puisque qu’on ne va pas consulter tous les citoyens du pays à chaque fois qu’il faudra prendre une décision de gestion pour une entreprise, c’est bien à une entité abstraite que tous ces biens seront confiés, autrement dit à l’Etat, voir à une autre institution créer pour l’occasion (pourquoi pas). Ainsi les citoyens privés de propriété seront donc tous dépendants du bon vouloir et des décisions soit de l’Etat soit de l’institution entre les mains de laquelle on aura remis la possession des moyens de production. L’Etat, possédant tout, aura un pouvoir illimité sur les citoyens. Alors certes on me dira que l’Etat c’est le peuple, puisque ce dernier est censé être souverain, seulement ça c’est le système démocratique, nécessairement représentatif si on veut l’appliquer à un pays d’envergure, or qui dit représentatif soustrait déjà le pouvoir au peuple en le confiant à une petite élite. Elite qui comme dans toute démocratie travaillera donc à sa propre réélection et se souciera davantage de l’apparence qu’elle donne que de l’intérêt général. Elle finira par contrôler aussi l’information et organisera la production nationale à son profit propre, et au final on aura fait que changer de bourgeois. On pourra me rétorquer que rien ne dit que les représentants du peuple seront forcément corrompus et seront aussi mauvais et vils que je le dit, je n’en crois rien, car tout système représentatif électif conduit forcément à élire le plus beau parleur, celui qui aura la plus belle gueule et qui saura raconté des sornettes au bon peuple de la manière la plus agréable possible. C’est un système qui porte en lui le fait de conduire aux affaires des gens de plus en plus menteurs vils et cyniques.<br />  <br /> Donc pour faire tourner rond un système de propriété collective des moyens de production, pour s’assurer que chacun reste bien à sa place et œuvre à son niveau à la poursuite de l’intérêt général, il n’y a guère d’autre moyen que de mettre en place une sorte de terreur faisant bien comprendre à tout le monde, que les tricheurs, les menteurs, et les profiteurs seront punis et durement. Je remarque d’ailleurs que si en Russie Poutine a pu, par sa politique brillante, permettre à l’Etat de reprendre la main sur l’économique c’est en contrôlant les médias et en mettant les oligarques et autres élites bourgeoises corrompues en prison ou en les faisant assassinés. <br />  <br /> Plus généralement il me semble bien que c’est Marx qui parle de dictature du prolétariat comme étape indispensable à la mise en place du communisme (cela ne sort donc pas de l’imagination (débridée celle-ci) d’un anti-communiste viscéral). Ensuite Diadorecronos me cite l’exemple de Chavez comme exemple de communisme démocratique. Heureusement il précise que celui-ci n’est quand même pas tout à fait communiste, la vérité étant que Chavez est tout au plus un social-démocrate sincère (c’est déjà ça). Pour parler rapidement de Chavez je tiens à faire remarquer que c’est parce qu’il a voulu être démocrate qu’il a failli se faire renverser par un coup d’Etat auquel ont largement contribués à l’époque les médias privés vénézueliens en diffusant largement et massivement de fausses informations concernant Chavez notamment le fait qu’il aurait fait tiré sur la foule. Il fût sauvé de justesse de ce coup d’Etat grâce à la mobilisation populaire en sa faveur. Cela lui servit tout de même de leçon puisque il décida plus tard la suppression des médias télévisés privés au Venezuela, chose que j’approuve totalement, mais qui prouve que ne serait-ce que pour mener une politique sociale démocrate, on ne peut même pas tolérer le « pluralisme médiatique » qui n’a de pluralisme que le mot puisque les médias pluriels sont en fait contrôlés par la bourgeoisie financière. Pour finir concernant Chavez, je pense pas qu’il y ait de gros espoirs à mettre en lui, ses propos immigrationnistes lorsque l’UE a adopté une faible décision mettant en place quelques mesures d’harmonisation des politiques européennes en matière d’immigration, qu’il a qualifié je crois de décision fasciste et honteuse, montre bien tout le ridicule du personnage, tout juste bon, hélas, à servir d’égérie aux trotsko de tous horizons. <br /> Pour finir, et pour répond à diadorecronos, oui vous avez parfaitement raison je ne pense pas que le communisme soit réalisable, ce qui toutefois ne signifie pas qu’il faut se satisfaire du système actuel loin de là.  <br />  <br /> Je sais que mon commentaire part un peu dans tous les sens, j’espère seulement avoir pu éclaircir ma position. Je serais heureux, si certains le souhaitent, de prolonger notre discussion dans un autre espace.      
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D
Jérôme e a écrit:"Enfin en tout cas tu confirmes ce que je pense depuis un certain temps, les vrais marxistes sont tous des totalitaires, car c'est le seul moyen pour eux de mettre en oeuvre leur idéologie. Je dis cela sans jugement de valeur, c'est une opinion respectable et qui mérite d'être débattu. D'ailleurs tu es un des rares marxistes à ne pas cracher sur Staline et sur ce qu'a fait l'union soviétique. Ce qu'en général se hâtent de faire la plupart des marxistes de nos jours, et pas que les trotsko, tellement l'héritage de l'URSS leur semble impossible à porter. Car la vérité c'est bien que la politique autoritaire et à tendance franchement totalitaire menée en URSS n'était pas une erreur ou une mauvaise interprétation de l'idéal communiste et marxiste mais simplement le seul moyen de le mettre réellement en pratique."Pour moi qui suis toujours communiste, ta réflexion ne s'appuie sur rien. 1) Le communisme est la propriété collective des biens (de production). Il suppose donc la souveraineté du peuple. S'il y a un dictateur ou quelques oligarques au pouvoir le peuple n'est propriétaire de rien, et ce n'est donc pas le communisme. Il ne peut y avoir de dictature communiste, c'est un non-sens. Si pour toi le seul moyen de réaliser le communisme est la dictature, alors pour toi le communisme n'est pas réalisable du tout;2) TOUTES les "dictatures communistes" ont été des dictatures avant d'appliquer un programme "communiste". Il n'y a pas de pays où un gouvernement communiste élu au suffrage universel aurait d'abord commencé l'application de son programme économique puis serait passé à la dictature comme étant le seul moyen de la poursuivre. Les médias occidentaux, par anticommunisme, essaient de nous faire avaler par exemple que Chavez est un dictateur, ce qui jusqu'à preuve du contraire est un mensonge. Julien pourra polémiquer sur le fait que Chavez n'ait pas réalisé le socialisme - et il n'aura pas le temps ni le bon programme pour le faire - mais il prétend le faire, et pour les médias en question, on ne peut laisser faire savoir au bon peuple qu'on puisse être communiste et démocrate, sinon une bonne partie du discours anticommuniste s'effondre;3)Il existe très concrètement des exemples démocratiques d'application du socialisme. Le communisme/socialisme ne se définit pas par la planification mais par la propriété collective. La France a socialisé le tiers de son économie (en comptant les administrations, du moins jusqu'à l'apogée du secteur nationalisé, en 1985); pareil ou plus pour la Grèce, la Suède... Si le secteur public n'est devenu majoritaire dans aucun pays développé, c'est parce que nous n'avons pas encore trouvé de système qui permette, tout en supprimmant la propriété privée, de conserver l'efficacité de gestion, le dynamisme, l'inventivité. Le socialisme est cependant une idée jeune au regard de l'histoire humaine, et le bloc de l'Est lui a plus fait perdre son temps qu'autre chose (en mettant de côté la victoire de 1945).Voir aussi mon site et mon blog.
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J
<br /> Tout d'abord, je constate que vous ne répondez pas vraiment à mon message, je dois donc certainement en conclure que vous êtes au moins en partie d'accord.<br /> Il est quand meme un peu exagéré de considérer que la lutte contre l'insécurité routière pourrait mener au totalitarisme. Vos considérations, bien qu'étant largement pour le coup des lieux communs conformes à l'idéologie dominante et guère subversifs, sont cependant intéressantes.<br /> Quelques précisions s'imposent : je ne suis pas marxiste, n'étant ni favorable à la destruction des nations, ni à la destruction de l'Etat, ni véritablement pour l'internationalisme prolétarien qui semble difficilement compatible avec le souverainisme (que je défend corps et ame). Qualifiez moi plutot de "souverainiste communiste sécuritaire", si vous préférez.<br /> J'ai en effet un fort attachement sentimental pour le personnage de Jo Staline, comme d'autres peuvent en avoir pour Alexandre le Grand ou Gengis Khan. Je le vois simplement comme un homme providentiel, qui était là au bon moment au bon endroit. Bref, pas de quoi fouetter un chat ou faire appel à des flics de la pensée.<br /> La Russie pré-bolchevique du début du XXème siècle n'avait de toute façon pas grand chose à voir avec la France du début du XXIème siècle, dans son régime (la Russie était une dictature - ou une autocratie tsariste - alors que la France est une démocratie de marché) comme dans son contexte (la Russie était un pays encore largement féodal qui entrait à peine dans l'ère du capitalisme industriel, la France est un pays capitaliste moderne). A contexte différent, conséquence différente : le renversement du capitalisme en France s'il devait survenir (ce que j'espère) ne se ferait pas selon les memes modalités que le renversement du capitalisme féodal en Russie et ne déboucherait pas sur un régime identique. Si, par exemple, des communistes arrivaient au pouvoir par la voie des urnes en France, on peut espérer que la bourgeoisie (parait-il démocratique, d'après la propagande) respecterait la souveraineté du peuple et n'essayerait donc pas de s'opposer aux expropriations, de saboter la production,de tirer sur les communistes,......<br /> Vous n'avez pas totalement raison, de nombreux marxistes et de nombreux partis communistes dans le Monde (mais aussi des non-marxistes comme Poutine qui n'hésitent pas fort justement à célébrer des pages glorieuses de l'histoire de l'URSS) ne font pas des analyses simplistes (donc anti-marxistes) sur l'URSS qui consiste à la rejeter en bloc sans étudier l'Histoire dans sa complexité. Enfin tout dépend de quels marxistes on parle, faut dire que même Jacques Attali se prend pour un marxiste (remarque quelque part il l'est vu qu'il est mondialiste).<br /> Je comprend toutefois votre irritation sur la question de la sécurité routière, il est vrai que "l'extrème-droite", en général par "populisme", a toujours pris l'habitude de combattre tous les plans de lutte contre l'insécurité routière en les dénonçant comme un racket de l'automobiliste ou encore une atteinte aux libertés, faisant fi du fait que les accidents de la route sont la première cause de mortalité en France.<br /> Leur prise de position contre l'interdiction de fumer dans les bars obéit à la même logique. Ceci dit, sur cette question, ils n'ont pas totalement tort, je suis d'accord avec l'idée qu'on peut très bien avoir à la fois des bars fumeurs d'un coté et non-fumeurs de l'autre. Les non-fumeurs pourraient ainsi aller dans un bar sans etre intoxiqué, et les fumeurs pourraient librement mettre leur santé en l'air sans porter atteinte à celle des autres (il faudrait cependant régler la question des serveurs qui n'auraient pas nécessairement décidé de travailler dans des bars fumeurs, mais des solutions sont envisageables). Vous voyez que je suis gentil ! :)<br /> C'est du reste là la grande différence avec la sécurité routière : si fumeurs et non-fumeurs ne sont pas obligés de fréquenter les mêmes bars, chauffards et conducteurs prudents sont obligés de fréquenter les mêmes routes (il semble en effet difficile d'imaginer mettre en place des routes réservées aux chauffards).<br /> Une citation bien connue pour finir :<br /> "Entre le fort et le faible, entre le riche et le pauvre, entre le maître et le serviteur, c’est la liberté qui opprime, c’est la loi qui affranchit."<br /> On pourrait ajouter par exemple : "entre le chauffard et le bon automobiliste respectueux du code de la route".<br /> Enfin, la devise de la France est "Liberté, Egalité, Fraternité" : je ne vous cache pas que je me place plutot dans une tradition robespierriste, qui consiste à se focaliser davantage sur le respect de l'égalité et de la fraternité, que dans celle des bourgeois qui lui ont succédé pour jeter aux oubliettes égalité et fraternité et mettre en avant la seule liberté (celle du loup dans la bergerie).<br />
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J
Oui c'est sans doute possible, mais disons qu'un monde uniforme où les autorités décident pour "notre bien" de ce que nous devons acheter et consommer, et comment on doit se comporter, c'est pas franchement le modèle de société dont je rêve. Bien sûr qu'un totalitarisme permettrait une gestion plus rationnelle des ressources et des sociétés humaines, mais est-ce vraiment ce que nous souhaitons.Enfin en tout cas tu confirmes ce que je pense depuis un certain temps, les vrais marxistes sont tous des totalitaires, car c'est le seul moyen pour eux de mettre en oeuvre leur idéologie. Je dis cela sans jugement de valeur, c'est une opinion respectable et qui mérite d'être débattu. D'ailleurs tu es un des rares marxistes à ne pas cracher sur Staline et sur ce qu'a fait l'union soviétique. Ce qu'en général se hâtent de faire la plupart des marxistes de nos jours, et pas que les trotsko, tellement l'héritage de l'URSS leur semble impossible à porter. Car la vérité c'est bien que la politique autoritaire et à tendance franchement totalitaire menée en URSS n'était pas une erreur ou une mauvaise interprétation de l'idéal communiste et marxiste mais simplement le seul moyen de le mettre réellement en pratique.Quant à moi je n'ai jamais été communiste, ni même de gauche, et même si je conseille à chacun de lire et découvrir Marx qui est un auteur indispensable pour aider à comprendre le monde dans lequel on vit, jamais je n'appuierais son programme politique qui est une dangereuse utopie. En effet la société parfaite n'est pas humaine, nous sommes une espèce déchue incapable de perfection mais qui a tout de même espoir de bien faire et de faire mieux. Aussi plutôt que de souhaiter la mise en place d'un système horrible qui viserait à la création d'une société nouvelle et parfaite, qui jamais ne serait atteinte, je préfère soutenir l'idée de faire en sorte que les choses soient le moins pire possible, et le plus juste possible, notamment en défendant la nation, et un certain sens de la justice social.  
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