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21 janvier 2011 5 21 /01 /janvier /2011 13:39

Le ministre de l'Intérieur Brice Hortefeux a présenté avec autosatisfaction une baisse de la délinquance de 2,1% en 2010. Pourtant, le sentiment général de nombre de citoyens français est que l'insécurité n'a jamais été aussi élevée dans nos contrées. Comment expliquer ce décalage ?

 

Peut-être par la disparité des résultats. Car si l'atteinte aux biens est en baisse constante, les violences aux personnes quant à elles suivent la courbe inverse. En clair vous avez sans doute moins de "chances" de vous faire brûler votre voiture mais vous en avez davantage de vous faire casser la gueule ou tabasser. Une bien maigre consolation, vous en conviendrez.

 

C'est sans doute en se basant sur les mêmes critères que Brice avait conclu avec la même autosatisfaction béate que la nuit de la Saint Sylvestre avait été calme et sans incident majeur, ce qui n'est pas vraiment le cas quand on constate les agressions violentes voir les meurtres qui l'ont emaillé (comme le rapporte cet article du journal Libération : la nuit du 31 pas si tranquille

 

 

Evidemment, il ne s'agit pas de dire, comme certains partis politiques démagogiques bien connus que nous ne citerons pas par charité laicarde, que le problème de l'insécurité est facile à résoudre ou encore qu'il serait possible d'atteindre une insécurité zéro. Il s'agit simplement d'appeler Monsieur Hortefeux a davantage de retenue quand il s'agit de commenter un bilan qui n'invite pas à sauter au plafond ni à déboucher les bouteilles de champagne.

 

Pour le reste, si le phénomène de l'insécurité vous intéresse, nous ne pouvons que vous inviter à lire le numéro 2 du journal de Socialisme&Souveraineté qui décrit ce fléau et tente d'apporter de nouvelles réponses pour le combattre :

 

http://www.socialisme-et-souverainete.fr/article-numero-2-octobre-2010-60012115.html

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19 décembre 2010 7 19 /12 /décembre /2010 23:11

   Robert Ménard, ancien président de Reporters sans Frontières, ne fait pas vraiment partie de nos amis. Lorsqu’il dirigeait l’association censée défendre la liberté de la presse, la grande mortalité des journalistes en Colombie le préoccupait moins que le sort de plus ou moins journalistes à Cuba, où les journalistes ne mourraient pas.

   C’est pourtant sur cette question de la mort que Ménard s’est fait à nouveau remarquer. Commentant le procès de l’assassin d’Anne-Lorraine Schmitt, tuée en Novembre 2007 par Thierry Devé-Oglou, Ménard a regretté l’abolition de la peine de mort. Avant de se faire corriger par Julian Bugier, qui martèle que « rien ne justifie d’ôter la vie ».  Sur Le Post, des commentateurs regrettent que le débat de la peine de mort puisse encore être abordé, que son abolition ne soit pas considérée comme un acquis irréversible de civilisation.

   A Socialisme et Souveraineté, il n’y a pas de position officielle sur la peine de mort. Avant la création de l’organisation, des articles et des commentaires en avaient traité. Mais si cette question n’est pas réglée, c’est bien parce ce sujet fait pour nous toujours débat, contrairement à ce que souhaiteraient les abolitionnistes convaincus.


   Ceux-ci avancent plusieurs arguments qu’ils considèrent bien sûr imparables :

-          On (qu’il s’agisse d’un individu seul ou de la société) n’a jamais le droit d’ôter la vie de quelqu’un d’autre ;

-          Tuer nous rabaisse au niveau du criminel ;

-          La peine de mort n’est pas dissuasive contre les homicides ;

-          Il y a trop de risque d’erreurs, et une exécution infondée serait sans retour ;

-          La peine de mort coûte cher.

 

   Hormis le dernier argument qui est aisément parable (l’auteur de ces lignes ne comprends d’ailleur toujours pas pourquoi les USA se fatiguent en exécutions par injection létale quand une décharge de fusil suffirait), les autres arguments sont tous insatisfaisants et faillibles. L’argument exposant l’impossibilité d’attenter à la vie d’autrui est faux : ce qui est moralement acceptable en fait, c’est que l’on peut (et même doit) supprimer la vie de quelqu’un si cela est le seul moyen de sauver un plus grand nombre de vies. Ne jamais tuer qui que ce soit n'est donc pas le véritable objectif, car rarement atteignable en réalité : ce qui compte, c'est le salut du plus grand nombre possible de vies.

   Mais quel rapport entre la peine de mort et la sauvegarde de vies humaines ? Et bien c’est justement la question de la dissuasion qui est cruciale. C’est même la question cruciale de ce sujet. Pour les abolitionnistes, la cause est entendue : la peine de mort n’est pas dissuasive. Amnesty International le clame en se basant sur des comparaisons statistiques douteuses : il y a plus d’homicides dans les états américains qui pratiquent la peine de mort que dans ceux qui l’ont supprimée, donc cela prouverait a minima que la peine de mort n’est pas dissuasive. Ce qui n’est pas valide en soi, puisque les homicides sont des phénomènes liés à plusieurs influences (des facteurs sociaux, économiques, l’extension de fléaux tels que l’addiction à des drogues dures, etc…). D'autant qu'il ne suffit pas de dire qu'un état applique la peine de mort, mais il faut préciser à quelle intensité il l'applique ! Regarder le taux global des homicides sans chercher à distinguer l’influence d’autres facteurs n’est pas valide. C’est raisonner comme si l’on voyait un excellent athlète gravir une pente abrupte dans le sens de la montée, et un coureur médiocre descendre cette même pente, et se baser sur leur vitesse brute pour en déduire leurs performances : l’athlète médiocre paraîtrait bien meilleur que l’autre !

  La plupart des criminologues ne semblent pas convaincus par le caractère dissuasif de la peine capitale, comme l’a révélé une enquête de 2009. Mais l’avis d’experts ne vaut que s’il est appuyé par des chiffres.

   Et là, on s’aperçoit que le débat existe toujours. Ainsi, aux USA, ont été publiées nombre d’études sur l’effet de la peine de mort sur les homicides. Etudes qui concluent à un effet dissuasif net. Des controverses se sont poursuivies sur ces études, leurs méthodes et leurs sources.

   Il ne sera pas de notre portée de décider si l’effet dissuasif existe ou non. Juste de rappeler que la soi-disant évidence sur le caractère non-dissuasif de la peine de mort n’est pas si évidente que cela. Et que cette question ne sera jamais réglée. Pourquoi ? Parce que savoir si la peine de mort est dissuasive ou pas est un constat relevant des sciences humaines. C’est donc un constat susceptible d’évoluer. Il se peut que la peine capitale dissuade les meurtres à une époque et pas une autre, dans un pays et pas un autre. On n’est pas dans le domaine des vérités mathématiques et logiques, démontrables une fois pour toutes et intemporelles.

   Et si la peine de mort s’avérait dissuasive, qu’est-ce que cela changerait ? Et bien cela ferait s’effondrer les autres arguments abolitionnistes. Le risque d’erreur en cas d’exécution serait à contrebalancer avec le risque de voir des homicides en plus si on n’exécute pas d’assassins par peur d’erreur judiciaire. Et le « tuer nous rabaisse au niveau du criminel » serait alors facilement parable : si la peine de mort apparait comme un moyen efficace d’éviter des homicides, et si on n’en a pas d’autres (car il est en général difficile d’influer sur les homicides), alors on aura un clivage moral net entre l’assassin et la société qui l’exécute : l’assassin tue gratuitement, ou du moins sans le faire pour sauver quelqu’un d’autre, la société tue pour éviter d’autres morts, d’innocents cette fois-ci.

   Et dans ces conditions, il deviendrait réellement difficile d’être sûr et certain de la nécessité d’abolir la peine de mort, si l’on pouvait se faire reprocher d’encourager l’homicide.

    Pour ces raisons, les membres de Socialisme & Souveraineté considèrent qu’on ne peut être dans l’absolu opposé à la peine capitale, en tous lieux et temps, que le débat aura toujours cours, et que c’est à la recherche criminologique qu’il appartient de fournir les éléments décisifs qui fonderont notre position…jusqu’à ce que ces résultats de recherche soient à leur tour discutés. A l'heure actuelle, les travaux prouvant une réelle diminution des homicides par l'application de la peine de mort ne faisant pas l'objet d'un consensus scientifique, nous ne soutenons pas son rétablissement. Mais ce n'est pas une position éternelle.

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14 décembre 2010 2 14 /12 /décembre /2010 23:29

   Récemment, le tribunal de Bobigny a condamné plusieurs policiers pour avoir accusé à tort un automobiliste d'avoir remversé un agent de police. Des syndicats de policiers et le ministre de l'Intérieur ont vivement protesté. La magistrature et l'opposition de gauche ont défendu cette décision. Pour notre part, nous vous invitons à lire cette position assez nuancée et pertinente du blogueur Descartes :

 

  Une affaire récente a remis sur les questions de police sur le devant de la scène. Résumons rapidement le dossier: un groupe de policiers essaye de contrôler un automobiliste. L'individu en question essaye de se soustraire au contrôle. Dans la confusion qui suit la course-poursuite, un véhicule de police "accroche" involontairement l'un des fonctionnaires présents. Jusque là, rien que de très banal. Mais c'est là que cela se corse: pour cacher cet incident, les policiers vont inventer une infraction imaginaire, en accusant l'individu contrôlé d'avoir accroché le policier avec sa voiture. Et ils coucheront cette falsification sur procès verbal officiel.

 

   On ne saurait trop signaler la gravité des faits. Si la machination était allée jusqu'au bout, le malheureux automobiliste aurait pu se retrouver devant une cour d'assises, encourant une peine de réclusion à perpétuité. Heureusement, les "boeufs-carottes" ont rapidement mis à jour les contradictions dans l'histoire des policiers et révélé le pot aux roses. Les sept policiers ayant participé à l'affaire reconnaissent s'être concertés pour falsifier un procès verbal. Ils se retrouvent en correctionnelle, avec à la clé des condamnations à la prison ferme. Jusque là, encore une fois, rien que de très logique.

 

La suite sur :

 

http://descartes.over-blog.fr/article-de-la-difficulte-d-etre-policier-62986630-comments.html#anchorComment

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3 décembre 2010 5 03 /12 /décembre /2010 19:00

 

   Un drame s'est produit le mercredi 1er décembre à Boulogne-Billancourt : le domicile de Marie-Ségolène Royal a été cambriolé, deux jours après l'annonce de sa candidature aux primaires du Parti "Socialiste".

 

   Se croyant persécutée et victime de complots fomentés par ses adversaires, celle qui n'hésite pas à se comparer à Jeanne d'Arc et à Jésus Christ (excusez du peu !) parle dans les heures suivant le cambriolage d'une "tentative intolérable de la déstabiliser à un moment important".

 

   Ces déclarations apparaissent particulièrement bouffones quand on apprend 48 heures plus tard, grâce à un relevé d'empreintes digitales, que la cambrioleuse (qui n'a du reste rien volé mais juste éparpillé quelques affaires) n'est en fait qu'une adolescente de 17 ans habituée de ce genre de petites entorses à la loi.

 

    Remarquons le délai anormalement court pour le traitement de cette affaire bénigne. En effet, en règle générale, il faut savoir que lorsque des empreintes sont relevées pour un délit, il faut plusieurs mois pour avoir le retour du fichier national et donc savoir si les empreintes relevées sont en base informatique. Dans le cas de Marie-Ségolène Royal, cela a mis moins de 2 jours ! Il y a donc des enquêtes à deux vitesses, les citoyens "ordinaires" que nous sommes apprécieront ce privilège digne de l'Ancien Régime dont a bénéficié Marie-Ségolène Royal.

 

   Poussant plus loin le ridicule, Marie-Ségolène Royal a réclamé une protection policière particulière suite à ce cambriolage sans vol, au motif que c'est le troisième qui touche son domicile en 4 ans. Parmi ces cambriolages, un fut commis par une jeune femme d'origine étrangère qui déclara ne pas connaitre Marie-Ségolène Royal (il est plutôt rassurant que sa notoriété n'ait pas franchi les frontières de l'Hexagone, on passe deja suffisamment pour des guignols avec Sarkozy).

 

   Comment ferions-nous si tous les citoyens victimes de cambriolages de faible ampleur ou d'actes plus graves (genre agressions physiques) sollicitaient une protection policière particulière ? Nous serions obligés de faire exploser les effectifs de la police nationale et donc d'y consacrer des sommes colossales. Au lieu de solliciter la police nationale qui a bien d'autres chats à fouetter, nous pourrions conseiller à Marie-Ségolène d'investir dans un système de sécurité privé, elle a suffisamment d'argent pour se le permettre, étant entendu qu'il ne serait pas juste d'utiliser l'argent des contribuables pour assurer à Marie-Ségolène une protection rapprochée dont les autres citoyens ne bénéficient pas (faut dire que les "socialistes" sont toujours très bons pour dépenser l'argent des autres).

 

   Espérons enfin que Marie-Ségolène Royal restera fidèle au discours habituel du Parti "Socialiste" en faisant preuve de la plus grande compréhension pour la jeune adolescente qui a "cambriolé" son appartement.

 

   Après tout, cette jeune fille n'est-elle pas une "victime de la société" ? A moins que la clémence avec les pauvres délinquants ne soit valable que lorsqu'ils s'attaquent (avec autrement plus de fréquence et souvent de violence) au petit peuple ?

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6 novembre 2010 6 06 /11 /novembre /2010 14:10

 

Tribune libre de Pablito Waal :

 

Luc Le Vaillant est journaliste à Libération, et a exposé dans cet article une série de propositions "libertaires" (http://www.liberation.fr/societe/01012300227-eloge-du-laxisme)  qui selon lui, permettraient de réduire l’insécurité par des moyens strictement opposés aux politiques « sécuritaires ». On pourrait penser que les idées de Mr. Le Vaillant ne sont que « philosophiques », qu’il ne faut pas les prendre au premier degré… On aimerait, mais rien n’indique un quelconque « second degré » dans les cinq « pistes » que l’auteur propose, en tant que sujets de « réflexion ». Donc pas un programme abouti, certes. Mais qui rejoint une partie des propos que la gauche « libertaire » reprend régulièrement lorsqu’il est question de sécurité.

       Sur ce, il est important de critiquer ces « réflexions », pour la plupart inconséquentes. Et surtout de rappeler que Socialisme & Souveraineté a publié un numéro spécial sur l’insécurité en Octobre.

 

Commentons les idées de Le Vaillant :

 

« 1. Fermer les prisons. Répétons que la prison est l’école du crime. Et que l’instauration d’établissements fermés pour jeunes délinquants revient à ouvrir des centres d’apprentissage en grande truanderie. Le port des bracelets doit être généralisé et les courtes peines bénéficier systématiquement de procédures de substitution. C’est la promiscuité inhérente aux établissements pénitentiaires qui fait office de bouillon de culture. Individualiser la sanction et consigner à domicile permettraient d’éviter la transmission des savoirs délinquants. »

 

La réflexion s’ouvre sur un sophisme : la prison, telle qu’elle est aujourd’hui en France, (nuance oubliée par l’auteur), est une école du crime. Mais nullement la seule. Donc, quand bien même la prison n’existerait pas, l’insécurité existerait quand même. Et sans doute davantage. Car ce n’est pas parce qu’il existe un effet amplificateur du crime en prison (« école du crime ») qu’il n’y a pas également un effet anti-crime (la peur de la prison pour les délinquants potentiels, que Mr. Le Vaillant semble oublier, et sans laquelle le niveau de délinquance serait sans doute beaucoup plus élevé). Qu’on fasse sortir de prison un nombre conséquent de gens que l’on peut traiter par des travaux d’intérêts général et des bracelets électroniques, c’est une chose. Mais en revanche, Le Vaillant oublie que des milliers de condamnations carcérales ne sont pas effectuées (voir le N°2 de Socialisme & Souveraineté).

 

« 2. Ouvrir des hôpitaux psychiatriques.Il y aurait les brigands et les fous, les canailles et les dingues. Le distinguo n’est pas toujours criant mais la part des choses peut être faite. Une bonne partie de la population pénitentiaire relève de la psychiatrie. Détruisons les centres de détention, ouvrons des unités de soins. Qui, souvent, sont des lieux fermés. Devant les drames que peuvent créer les récidives pulsionnelles, il faut rappeler deux choses difficiles à entendre par les victimes et leurs familles. Une fois sa peine effectuée, le condamné a payé sa dette et ne peut être chimiquement dégradé contre son gré. Imposer des camisoles éternelles disqualifie toute la philosophie sanction-réparation-réinsertion à l’œuvre depuis 1945. Autre chose plus fondamentale et encore moins audible : vivre suppose une part de risque infragmentable, que Big Brother jamais n’éradiquera. »

 

Le Vaillant joue totalement sur les mots : il parle d’hôpitaux psychiatriques, avant de préciser qu’ils sont fermés ensuite. Avec soins psychiatriques ou pas, cela s’appelle quand même une prison. La nécessité de prise en charge psychologique dans beaucoup de cas est évidente, en oubliant le risque d’une sur-psychiatrisation : Luc Le Vaillant sait-il que des gens ont pu être détruits d’avoir été considérés comme des « cas psychiatriques » et traités à coup de médicaments, alors qu’ils étaient sains ?

 

« 3. Nationaliser la distribution des drogues, étatiser la prostitution. Comme la prison, la prohibition déclenche des délits. Créer une régie des drogues comme il existe une régie des tabacs aurait bien des avantages. Garantie de la qualité des produits, perception de taxes, blanchiment d’une économie noire dans les quartiers, évolution des relations géopolitiques avec les pays producteurs (lire Libération du 16 décembre 2009). Idem pour la prostitution. Seul l’Etat est capable de garantir le volontariat des travailleurs du sexe, de couper l’herbe sous le pied des trafiquants d’êtres humains et de pourvoir aux besoins sexuels des hommes et des femmes afin de limiter les frustrations pathogènes. »

 

Il n’y a pas de position arrêtée sur la légalisation des drogues dans Socialisme & Souveraineté. La nationalisation de la production et du commerce des drogues aurait sans doute un attrait, mais aurait un coût net important. En effet, pour que les fournisseurs de drogues cessent d’alimenter des dealers, il faudrait que l’Etat leur propose un prix supérieur aux autres distributeurs. Et pour que les consommateurs se fournissent auprès de l’Etat (ce qui permettrait de les suivre médicalement), il faudrait que l’Etat vende au prix les plus bas du marché. Donc l’Etat perdra de l’argent dans ce commerce. Ceci dit, vu le coût humain de la drogue, cette politique peut être envisagée. Mais pour la prostitution, les idées de Le Vaillant sont peu crédibles. Pour étatiser la prostitution, il faudrait que l’Etat demande aux maquereaux de bien vouloir cesser gentiment leur commerce et de déclarer leurs travailleuses comme fonctionnaires. Les maquereaux refuseront, et les travailleuses, si on arrivait à les libérer des réseaux, choisiraient certainement de ne plus exercer dans la majorité des cas (il existe bien une minorité de prostituées « volontaires », mais ce n’est pas le cas des esclaves des réseaux). Il faudra donc pourchasser les proxénètes, et on retombera dans les travers habituels de la répression de la prostitution : la prostitution existera toujours, mais toujours plus dans l’ombre, hors de portée de toute surveillance sociale et associative.

 

« 4. Disséminer l’habitat social. Il s’agit d’en passer par un volontarisme immobilier et de proposer des logements à prix cassé aux résidents des quartiers afin de vider ces poches de pauvreté. Au-delà de l’excellente loi SRU, il revient à l’Etat de disséminer des habitats sociaux adéquats sur le territoire pour en finir avec le communautarisme de relégation. Les promoteurs seront tenus de mettre à disposition du logement social un faible pourcentage de leurs mètres carrés nouvellement construits. Pour l’ancien, la réquisition pourra s’exercer dans la même proportion. Cette politique a un coût certain et demande du temps. Mais elle peut aussi s’imposer en relais de croissance pour les entreprises du BTP (bâtiment et travaux publics). »

 

Défaire les quartiers-ghettos et disperser de leurs habitants sur le territoire étant une des propositions de Socialisme & Souveraineté dans son dernier numéro, nous sommes sur ce point globalement en accord avec Le Vaillant.

 

« 5. Repenser le monde de l’après-travail. Il n’est pas avéré que l’oisiveté est la mère de tous les vices. Et je plaiderai volontiers pour le droit à la paresse. Mais dans notre société, l’activité reste un mode d’insertion majeur. Ennui, l’Occident repu, qui continue à faire flamber son PNB malgré les crises, est entré dans le monde de l’après-travail. Délocalisations, robotisations, etc. Si l’on veut éviter que prolifèrent frustrations, transgressions et appropriations interdites, il faut accélérer le partage du travail initié par les 35 heures et garantir des revenus d’existence à chacun. Sans cela, la machine infernale s’emballera. Déclassements, délits, répressions s’enchaîneront mécaniquement et feront monter les peurs, les angoisses et l’assujettissement à la logique policière. D’où l’intérêt de revendiquer un laxisme ailé. »

 

On ne peut créer davantage d’activité, il faut donc la partager, puisque de toute façon les robots et les chinois travailleront bientôt à notre place, etc… L’économisme du gauchiste analphabète de base. On a bien du mal à expliquer alors que des pays aient un taux d’emploi plus élevé que le nôtre avec un temps de travail individuel supérieur à ce qu’il est en France et une productivité horaire comparable, comme c’est le cas aux USA. Ce que propose Le Vaillant, ce n’est pas tout à fait le modèle que Socialisme & Souveraineté prône. Sans bien sûr condamner le partage du temps de travail, c’est dans un système promouvant à la fois la redistribution juste des revenus mais aussi la liberté d’entreprendre et permettant de créer de nouvelles activités que nous mettons notre confiance.

 

Confiance que nous ne pouvons encore accorder aux "libertaires" pour ce qui est de la sécurité...

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5 novembre 2010 5 05 /11 /novembre /2010 00:39

http://www.leparisien.fr/images/2010/10/20/1116701_photo-1287580774147-1-0.jpg

 

Tribune libre de Pablito Waal :


  Cette photo illustre un article du Parisien qui a dû amuser quelques lecteurs ces derniers jours: l'individu qui avait volé le portable d'Olivier Besancenot a finalement été arrêté (après avoir revendu le portable) ... grâce à la vidéosurveillance, que le NPA et son porte-parole le plus connu condamnent fermement.

 Le Parisien se demande si le facteur de Neuilly va revoir son jugement sur la vidéosurveillance. Il ne le fera pas, et, même si l'on peut se permettre quelques sourires en coin sur cette affaire, il a sans doute raison. Non pas d'avoir cette position sur la vidéosurveillance, mais de ne pas en changer suite à un cas personnel.

 

  Le débat sur la vidéosurveillance repose largement sur la question du coût des dispositifs rapporté à leur efficacité à faire baisser la délinquance, qui est très discutée. Si la vidéosurveillance permet d'arrêter des auteurs de coups, de vols répétés, d'enlèvements (comme le relève pour plusieurs cas l'Observatoire National de la Délinquance dans ses bulletins mensuels, en huitième page de chaque bulletin), elle peut aussi permettre l'arrestation de violeurs, voire d'assassins.

  Après, il est évident que la vidéosurveillance n'est qu'un élément du système dissuasif, en soi seul incapable de faire baisser la délinquance: des caméras ne servent pas à grand-chose s'il y a trop peu de policiers dans le secteur pour procéder aux arrestations. Et de toute façon nombre de délinquants et criminels se préoccuppent peu de savoir s'ils seront arrêtés (s'il avait pensé à ce qui allait lui arriver par la suite, Thierry Dève-Oglou n'aurait sans doute pas tué Anne-Lorraine Schmitt). Alors, caméras ou pas, ils agiront.

 

 

 Ceci dit, ce n'est pas nécessairement l'intérêt de la vidéosurveillance que de faire baisser le nombre de délits et de crimes. Cela peut paraître surprenant à dire: pourquoi dépenser autant d'argent si ce n'est pour faire baisser l'insécurité? Et bien c'est simple: pour appliquer un principe moral, qui est que le fauteur d'un méfait grave doit être puni. Et le principe de la sanction est en soi indépendant du fait de savoir si la sanction est dissuasive ou pas. En effet, si l'on n'appliquait de sanctions que lorsqu'elles sont dissuasives, on ne devrait plus condamner les multirécidivistes, puisque pour ces individus, la ou les premières sanctions n'ont pas été dissuasives ! Ce qui serait bien évidemment absurde. Sanction et dissuasion sont donc deux principes indépendants l'un de l'autre, même s'il est bien sûr préférable que la sanction soit dissuasive.

 

 

    La vidéosurveillance a un coût, il est élevé, mais à défaut de faire reculer le crime, elle a le mêrite de lutter contre l'impunité. Le vrai débat concernant les caméras de surveillance tourne plutôt autour du prix que nous sommes prêts à payer contre cette impunité.

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13 juillet 2010 2 13 /07 /juillet /2010 00:33

        L'agression mortelle dont a été victime Mohamed, citoyen français, devant les yeux de sa famille, commise sur l'A 13 dans les Yvelines suite à une malheureuse altercation de véhicules, outre qu'elle est une preuve de plus dans l'explosion d'une délinquance de plus en plus sauvage, révéle la prise d'otage dont sont constamment victimes la majorité des français d'origine maghrébine depuis plusieurs années par des bandes de jeunes assassins indignes de la nationalité française, faisant régner la terreur, la loi du silence et la peur des représailles...

       Ces honnêtes citoyens et travailleurs sont ainsi pris en étau entre d'une part une racaille d'en bas dépourvue de toutes valeurs civilisationnelles qui ne rêvent que de "maille, de putes et de grosse caisses", puis une racaille d'en haut faite de boursicoteurs, de grands patrons négriers, de traders et banquiers dotée de la même mentalité (toujours plus de frics) et enfin une gauche trotskiste faussement antiraciste qui depuis les années 80 trouvent toujours des circonstances atténuantes aux agissements de ces voyous sous les prétextes fallacieux de l'anti-racisme (qu'est-ce que les races ont à voir ici?) et de la situation de pauvreté et d'exclusion que vivraient cette minorité de casseurs (ce qui n'est nullement le cas, à en voir la marque de leurs vêtements et voitures et d'ailleurs même si ça le serait, depuis quand la pauvreté conduit systématiquement à la délinquance, je croyais au contraire qu'elle contribuait au renforcement de la solidarité de classe messieurs les "marxistes".).

       Pis, ces bobos des villes, en excusant violences, vols, émeutes et incendies de bus, mettent de façon malsaine dans le même panier la population des quartiers et délinquants osant ainsi assimiler les jeunes et honnêtes travailleurs des banlieues à ces bandes sauvages. Quelle honte Madame Aubry, Monsieur Besancenot, Monsieur Mélenchon! Quelle honte de confondre ces couches populaires que vous prétendez représenter avec ces voyous qui pourrissent depuis trop longtemps la vie des quartiers populaires.

       A ce climat d'insécurité persistant s'ajoute l'idéologie selon laquelle les français d'origine immigrée ne pourraient être de sincères patriotes français mais au contraire devraient toujours se rattachaient à l'identité de leur "pays d'origine". En effet, selon la famille de Mohamed, ses agresseurs, en l'assénant de coups, lui reprochaient, je cite, de "faire son français" en réclamant un constat à la suite de l'accrochage. Termes assez révélateurs du climat nauséabond anti-France qui règne sur notre propre sol et qui règne aussi généralement en Europe. Il s'agit Ià d'une pensée raciste (véhiculée d'ailleurs depuis toujours par la même gauche antiraciste et première à vomir la France et son peuple), et selon laquelle il serait "mal" pour les nouveaux venus de s'assimiler à la patrie d'accueil, en l'occurrence la France. Cela veut-il dire que le peuple français et ses traditions serait un peuple en dessous des autres? Un peuple inférieur? Attention à ce genre de hiérarchie, cela peut rappeler de sombres époques... 

 

       Mais allons plus loin : tous les peuples du monde, notamment les peuples algériens et palestiniens, auraient le droit de défendre leurs histoires, leurs traditions et d'exiger que l'arrivant se conforme à elles, tous sauf la France?! Au passage je respecterais tout à fait cela si je décidais d'aller vivre dans un pays autre que le miens et je verrais nullement dans cela du fascisme (pour nos "antifas" qui voient du fascime partout sauf où il se trouve, c'est à dire dans des institutions telles que le Medef, la Commission européenne ou le FMI ). A cet égard, on pourrait renvoyer l'acusation de racisme à ces petits flics de la pensée qui ont la facheuse habitude de penser que les individus sont en premier lieu déterminés par leur origine ethnique. Il n'est donc pas étonnant de voir ces guignols s'indigner de voir des noirs, des jaunes, des beurs manifester leur désir de s'assimiler à la nation dans laquelle ils ont choisi de vivre, ça pourrait paraître naturel après tout mais à l'évidence ça ne l'est pas pour ces curés bornés et incultes.*

       *Exemple de cet interdit fascisant auquel doivent se soumettre les immigrés européens, cet article de NPI qui relate qu'en Allemagne des commandos d'extrême gauche se sont violemment attaqués à des commercants immigrés qui soutenaient l'équipe de football de la République fédérale et arboraient aux abords de leurs boutiques des drapeaux allemands :

       "En Allemagne, l’extrême gauche a décidé que l’on ne pouvait pas être immigré et, durant le mondial, soutenir l’équipe de foot-ball de la République fédérale. Ainsi, des commandos de gauchistes ont attaqué nombre de commerçants d’origine immigrée qui faisaient état de leur soutien à l’équipe de leur pays d’adoption.


       Selon Der Tagesspiegel les gauchos ont été particulièrement violents et agressifs dans le quartier de Neukölln, à Berlin, où résident nombre d’immigrés turcs et maghrébins. Là, il ont arraché les drapeaux allemands qui décoraient les boutiques et les véhicules.


       Un groupe se nommant le « Kommando Kevin-Prince Boateng » (du nom d’un joueur né en Allemagne mais appartenant à l’équipe du Ghana) a revendiqué les actions.


       Une famille arabo-allemande, les Bassal, a refusé de se laisser intimider et a pendu un très grand drapeau allemand sur l’immeuble où elle exploite une boutique de téléphonie mobile. Ibrahim Bassal, a relaté au Berliner Morgenpost, les menaces et les violences dont les militants d’extrême gauche ont usé à son égard, pénétrant de manière illégale dans sa demeure et tentant de l’incendier.


       Badr Mohammed, un cousin de Bassal, qui se définit comme un « conservateur de droite », a déclaré au journalistes « Pourquoi certains décident-il que je ne peux pas être fier d’être Allemand ? Ces gens là ne nous voient que comme des immigrés et ils ne comprennent pas que nous puissions nous sentir Allemands et en être fier. Ils pratiquent un racisme à rebour et ils veulent absolument que nous restions des immigrés« .


       La famille Bassal se dit fière d’avoir reçu le soutien de nombreuses familles turques ou arabes du quartier, et celles-ci ont créé un comité de résident pour s’opposer aux actions des gauchistes.
"

 

Jimmy

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12 juillet 2010 1 12 /07 /juillet /2010 14:22

          L'un des grand passe-temps de certains bourgeois bling-bling m'as-tu-vu est d'organiser des "rallyes sauvages" sur les routes de divers pays européens avec leurs bolides de luxe (Bentley, Porsches, Ferraris,......), mettant ainsi délibérement en danger la vie d'autrui (un de ces rallyes sauvages s'était d'ailleurs soldé par la mort d'un innocent passant en Slovénie).


          Les forces républicaines françaises ont enregristré dernièrement une importante victoire contre ces "fascistes de la route" en interceptant trois bolides pilotés par des anglais, dont deux roulaient à plus de 200 km/heure et ont été réquisitionnés. La réquisition des véhicules est une mesure d'importance, car nous nous doutons bien que pour ces friqués, une amende de 1 500 euros représente l'équivalent de 10 centimes d'euros pour un smicard.


          Espérons que ces "fascistes de la route" auront compris la leçon, et qu'ils ne reviendront plus faire leurs courses meurtrières sur les routes françaises. En revanche, il est à craindre que les frasques de ces chauffards ne se poursuivent sur les routes d'autres pays, où la législation routière et le travail des forces de l'ordre est moins efficace, et n'emportent dans leur folie d'innocentes victimes.


          Saluons les forces de l'ordre française, les forces républicaines, pour ce coup de filet dans le milieu des "fascistes de la route". Ne doutons pas que les gauchistes libertaires, pour qui il est "interdit d'interdire" et qui voient un SS derrière chaque uniforme de la gendarmerie nationale, seraient choqués par un tel hommage et se mettraient plutot dans le camp des "fascistes de la route" ultra-friqués que dans celui des nobles travailleurs de la sécurité routière et de la tranquilité publique.


          Posons-nous aussi la question de la pertinence de la mise en vente de tels bolides ou plus largement des voitures de sport puissantes. En effet, ne soyons ni dupes ni hypocrites, nous savons bien qu'un individu qui achète un tel véhicule ne le fait pas pour rouler à 130 km/heure.


          En conséquence, pour lutter efficacement pour la sécurité routière, il faut non seulement accentuer les controles mais aussi limiter la puissance des véhicules. Et qu'on ne nous sorte surtout pas l'argument du confort qui explique l'achat de tels véhicules, tant on peut évidemment parfaitement imaginer des voitures hyper-confortables qui ne dépasseraient pas les 130 km/heure.

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30 juin 2010 3 30 /06 /juin /2010 16:59

http://s1.lemde.fr/image/2010/06/20/546x273/1375896_3_a8d0_plusieurs-milliers-de-manifestants-chinois-ou.jpgDimanche 20 juin, 8 500 Français d'origine chinoise ont manifesté dans le quartier parisien de Belleville pour dénoncer l'insécurité dont ils sont victimes et le laxisme des autorités face aux voyous.


Socialisme&Souveraineté, qui défend la tranquilité publique depuis toujours, ne peut que saluer cette initiative, même si nous pouvons regretter qu'elle a été menée au nom d'une communauté en particulier plutot qu'en celui de tous les citoyens français. Notons cependant que l'immense majorité de nos concitoyens d'origine chinoise font les efforts nécessaires pour s'intégrer et s'assimiler à la société française, et l'heure n'est pas à la création de "chinatowns" dans notre pays.


Nous pouvons remarquer l'existence d'un certain racisme anti-chinois en France, qui n'est pas suffisamment combattu par les autorités. Socialisme&Souveraineté, qui combat énergiquement toutes les formes de racisme (qu'il soit anti-jaune, anti-noir, anti-blanc, anti-arabe, anti-juif......la lutte contre le racisme n'incluant évidemment pas l'islamophobie, la cathophobie, la protestantophobie, la bouddhophobie ou l'antijudaisme qui sont des opinions philosophiques et idéologiques n'impliquant aucune haine envers les personnes, en tout cas tant qu'elles ne virent pas à l'obsession.....), ne peut que le déplorer.


Ce racisme anti-chinois légal s'observe notamment avec la théorie du "péril jaune", très en vogue chez les bourgeois et petits-bourgeois qui s'effraient (et s'étranglent) à l'idée que l'Occident n'est plus le seul maitre du monde.


J'entendais ainsi récemment un bourgeois, capitaliste "libéral" bon teint,  sur une très mauvaise radio populiste et dangereuse (RMC, pour ne pas la citer) qui déclarait que la Chine colonisait l'Afrique en achetant des terres sur ce continent. Outre qu'il est amusant de voir un capitaliste "libéral" parler de colonisation là où il n'y a que libre jeu du marché (achat de terres, à moins que l'on m'explique que le chinois a été imposé comme langue officielle dans des pays africains), ce genre de réflexions sont la démonstration d'un profond malaise chez les bourgeois et petits-bourgeois occidentaux qui considérent que l'Afrique est leur chasse-gardée et ainsi n'acceptent pas de voir que les Africains préfèrent dorénavant bien souvent collaborer (ou travailler) avec les Chinois plutot qu'avec eux, sans doute parce qu'ils les traitent avec plus de respect et dans une relation plus égalitaire (en tout cas c'est ce qu'en disent nombre d'Africains qui travaillent avec des Chinois).


Et ne parlons même pas de ceux qui accusent les Chinois de voler nos emplois, qui déplorent que tout ce qu'ils achètent est "Made in China" (alors qu'ils devraient au contraire remercier les Chinois, ça leur permet d'acheter beaucoup moins cher des marchandises de qualité au moins équivalente) ou encore qui pensent que quand la Chine dominera le Monde (nous en sommes encore très loin, n'en déplaise aux fantasmeurs), elle nous envahira, nous colonisera, voir nous réduira à l'esclavage.


Très franchement et tout à fait personnellement, je redoute moins un monde "dirigé" par la Chine et par les Chinois, avec leur civilisation millénaire et leur respect de la culture d'autrui, qu'un monde "dirigé" par les Etats-Unis et les Yankees, avec leur civilisation très jeune (donc immature) et leur tendance ouvertement hégémonique et impérialiste (ceci dit sans vouloir diaboliser les Etats-uniens, qui sont un peuple qui a aussi de nombreuses qualités). Même si l'idéal, c'est évidemment un monde multi-polaire où personne ne domine personne, et nous pensons que c'est ce vers quoi nous allons car à Socialisme&Souveraineté, nous sommes optimistes et croyons à un avenir radieux.


Tout ça pour dire que sans tomber dans un néfaste "bisounoursisme" (c'est à dire la négation des réalités), jouer sur les peurs, genre "péril jaune", complots, divisions, haines,.......ne nous intéresse pas, même si nous sommes conscients qu'en terme de communication ça peut rapporter gros.


Notre pureté morale nous l'empêche car à Socialisme&Souveraineté, nous faisons de la politique différemment, sans la pourriture qui entoure habituellement ce milieu et qui écoeure à juste titre nombre de nos concitoyens.

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6 juin 2010 7 06 /06 /juin /2010 11:02

    http://www.ville-feytiat.fr/images/mairie/police_municipale.jpgJuste après la fusillade meurtrière dans le Val-de-Marne au cours de laquelle plusieurs policiers et automobilistes furent blessés et une policière municipale, Aurélie Fouquet, jeune mère de famille de 26 ans, y a laissé sa vie, tuée par un gang sans pitié et armé, lui, jusqu'aux dents, le Président de la République et son ministre de l'Intérieur avaient alors retroussé les manches afin que ce genre de crime ne se reproduise pas et que la "justice passe". Enfin!, se disait-on.

    Hélas pour lui et tant pis pour nous, ces derniers jours ont vu la réplique de deux braquages à l'instar de celui qu'avaient préparé les braqueurs dans le Val-de-Marne mais qui au final a, comme on le sait, tourné tout de même au drame. D'abord en pleine journée et en plein centre de Marseille, l'attaque d'un véhicule de transport de fonds par une bande ultra armée. Avec ce braquage on monte d'un cran de plus dans la violence : les malfaiteurs cagoulés, après avoir dévalisé le convoi et récupéré deux millions d'euros, n'hésitent pas à tirer à la kalashnikov en toute impunité, face à des forces de l'ordre trop peu nombreuses et désabusées, sur tout ce qui bouge : convoyeurs de fonds, passants (nous sommes prêt du port), automoblistes, policiers, CRS. Ensuite à Lyon où, après le casino en avril et plusieurs autres attaques, c'est une bijouterie qui a fait l'objet d'un braquage de la part de braqueurs accompagnés de voitures avec gyrophares, déguisés en policiers, dépeints comme très violents, très bruyants et qui ont dérobé pour un million d'euros de bijoux. Bilan de ces deux scènes dignes des films de gangsters : zéro morts, zéro blessés. Les médias parlent de miracle. Reste que ce miracle n'a pas eu lieu lors de la fusillade de Villiers-sur-Marne...

    Par conséquent, peut-être que le gouvernement devrait songer à ne plus compter sur des miracles et passer aux actes une fois pour toute et cesser dans l'immédiat les phrases toute faites visant à duper les citoyens. Passer aux actes signifie faire preuve d'une totale sévérité et intolérance, libérée de l'éternelle peur de la bavure, appliquer strictement la loi et renforcer les moyens et effectifs policiers, judiciaires et pénitenciaires.

    Qu'est-ce qu'attend donc le responsable en charge de la sécurité intérieure depuis 8 ans? Il n'est jamais trop tard pour bien faire dit le proverbe mais dans le cas présent il reste que le retard est teinté de sang.


Jimmy

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