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28 avril 2010 3 28 /04 /avril /2010 18:58

   http://leroiprof.fr/wp-content/uploads/2009/06/prof-maths-277x300.jpg Sur fond d'insécurité croissante dans les banlieues françaises et de pansements électoralistes du Président de la République, se sont déroulés il y a quelques jours les états généraux de la sécurité à l'école. Une fois n'est pas coutume, face au traditionnel laxisme d'un gouvernement très à la pointe dans la casse des acquis sociaux du peuple mais incapable d'assurer sa sécurité face aux néo fascistes américanisés, ce sont les pédago-démagogistes des syndicats de l'Education nationale qui ont dicté leur loi. Outre les insignifiantes mesurettes du ministre de l'Education nationale (renforcement des équipes mobiles, création d'un "cadre de vie") les idées fortes proposées pour enrayer la violence scolaire ont été les éternels ramassis inefficaces répétés sans cesse depuis 40 ans par nos pseudo spécialistes : "privilégier l'humain, l'équipe, la complémentarité", "l'autorité et le respect des hiérarchies c'est fasciste".



    Du reste les professeurs seront désormais sommés de suivre lors de leur année de stage une formation spécifique sur "la tenue de la classe, la gestion des conflits et la prévention des violences", ainsi les établissements les plus exposés à la violence se verront proposer des "formations sur site destinées à l'ensemble du personnel". On souhaite donc ici faire du métier d'enseignant un métier de vigils, parallèlement aux milliers de suppressions annuelles de postes de policiers et de gendarmes! Des vigils toutefois à qui on aurait préalablement interdit  de manifester tout signe d'autorité, en lieu et place de dialogue, de respect, de compréhesion, d'ouverture avec l'élève violent. C'est un peu comme envoyer un soldat menoté au combat...



    Au-delà de ces agitations stériles, il ne fallait pas s'attendre à ce que ce "colloque de boureaux des coeurs" débouche sur une rèelle remise en cause des sources de la violence à l'école et plus généralement de l'insécurité et du racisme anti France instaurés dans les banlieues par une minorité d'idiots utiles intouchables (sans ignorer bien sûr le défaut d'incivisme flagrant de beaucoup de français de souche sur tout le territoire national). Sources que l'on pourrait réduire à l'idéologie libérale libertaire des pseudo élites bourgeoises soixanhuitardes, qui, non contentes d'avoir refusé d'assimiler l'arrivée importante d'immigrés dans une France qu'ils vomissent, ont exalté, au détriment de l'unité nationale, le droit à la différence, l'exemple anglo saxon, source de division et à fortiori de racisme (à l'instar d'une Valérie Fourneyron se réjouissant du changement du nom de l'école de commerce de Rouen en "Rouen Business School", rien à voir ici mais révélateur de la soumission totale des responsables politiques, de gauche qui plus est) et le pédagogisme anti-autoritariste selon lequel c'est non plus à l'élève de s'élever au professeur mais à ce dernier de se rabaisser à son élève.



    En ouverture de ces états généraux, Eric Debarbieux, le président du conseil scientifique des états généraux, a déclaré : "La prévention des accidents graves ne peut être uniquement technique" expliquant que ces solutions pouvaient être contre-productives, car perçues comme vexatoires. Et de rajouter : "Les détecteurs de métaux, fouilles de cartables, vidéosurveillances, augmentent la violence en augmentant la stigmatisation. La complémentarité, voilà ce que je péconise. On ne peut pas attendre des solutions techniques pour régler  tous les problèmes de violences à l'école. C'est d'abord l'humain, c'est d'abord l'équipe qui compte." En gros selon ce monsieur il vaudrait mieux laisser les voyous agir à leur guise au risque de les vexer. Sauf que ce monsieur ne doit pas vivre dans le même siècle que nous ou bien il ne doit jamais sortir de sa résidence, ultra sécurisée bien sûr. A la vérité il ne s'agit plus de gentils garnements qui s'amusent à mettre de la colle sur la chaise du professeur mais de hordes armées, parfois étrangères aux établissements, qui n'hésitent plus à insulter et poignarder les profs dans ou hors l'enceinte scolaire.



    Dans le même temps, Marie-Danièle Campion, rectrice de l'académie de Rouen qui a participé aux états généraux à Paris, se réjouissait de la baisse de la violence dans l'académie (855 faits de violences en 2007-2008, 100 de moins en 2008-2009...) tout en s'émouvant du coup de couteau donné par un élève à un autre en septembre dernier. Tout va pour le mieux mesdames les marquises !



    Socialisme et Souveraineté ne peut qu'être attristé et scandalisé par le résultat de ces états généraux et demande solennellement au gouvernement français de prendre dans l'immédiat les mesures inverses à ce foulli de semblant d'autorité et d'auto-satisfaction.

 

 

Jimmy

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10 avril 2010 6 10 /04 /avril /2010 02:19

http://rlv.zcache.com/assimilation_t_shirt-p2354790011234754874ua7_400.jpgAlors que la politique d'assimilation républicaine était la règle dans la France de jadis, notamment sous la IIIème République, celle-ci a été peu à peu abandonnée avant de recevoir le coup de grâce avec les deux septennats de François Mitterrand et de ses fameux grigris (SOS Racisme, Rasl'front,.....). Retenez bien ce nom : François Mitterrand.


Retenez bien ce nom car c'est depuis cette époque que toute personne qui est soucieuse de préserver l'identité française et qui défend l'assimilation républicaine est renvoyée en permanence au racisme, au fascisme, au nazisme ou encore au colonialisme.


Avouons cependant que Mitterrand-la-francisque n'a pas tout fait tout seul, et que le terrain avait été auparavant bien préparé par la LICRA.


Pour vous en persuader, voici deux extraits de la triste prose du torchon de la LICRA,  "Le Droit de Vivre" :


-en 1978 : " L'assimilé, le raciste honteux sont les victimes d'une mauvaise démocratie. Toute société qui requiert ou pousse à l'assimilation est une société raciste. La laïcité démocratique, c'est la coexistence de toutes les minorités dans l'égalité et la fraternité . Ce n'est pas l'abolition des différences et originalités ethniques"

-en 1981 : "Pour faire barrage à l'exigence fasciste de l'assimilation et de l'homogénéité nationale, il faut pratiquer la différence et le pluralisme . Ce sont des droits et des richesses . Ce sont les seules barrières efficaces contre un retour du nazisme et de son avatar français : Vichy"

 


Plus qu'au nazisme ou au fascisme, j'ai pu remarquer ces derniers temps dans la prose de nos "adorables" gauchistes que le fait de demander aux étrangers arrivants de s'adapter aux us et coutumes de leur société d'accueil, en l'occurrence la France, était assimilable à du colonialisme.


Naivement, je pensais que le colonialisme consistait à conquérir de nouveaux territoires pour y soumettre les populations autochtones. Si telle est bien la définition du colonialisme, comment les Français natifs pourraient faire preuve de colonialisme en France ?


J'avoue ne pas bien comprendre ce curieux paradoxe, et je serai donc gré à une bonne âme gauchiste de m'expliquer le rapport entre le colonialisme et l'assimilation à une société d'accueil.


Je sais qu'il y a quelques gauchistes qui nous lisent, cependant je doute qu'ils nous répondent, leurs principes leur interdisant de dialoguer avec des fascistes ("on ne discute pas avec un fasciste", principe gauchiste numéro 1), et ceci bien que nous soyons antifascistes (mais dans le discours ado gauchiste, tout le monde il est fasciste), du moins selon la définition sérieuse de Dimitrov ("le fascisme, dictature ouverte du capital") qui lui ne se battait pas contre des moulins à vent et des ennemis imaginaires.

 

A ceux qui disent que l'assimilation est assimilable à du racisme, je leur dis qu'ils n'ont rien compris. Comme sans doute tout le monde, je connais quelques racistes, qui faut-il le signaler sont ultra-minoritaires dans la société française. Allez leur parler d'assimilation des Français d'origine immigrée, à ces racistes, et ils vous riront au nez dans la mesure où ils considèrent qu'une personne est avant tout déterminée par son origine ethnique.


En parlant d'assimilation républicaine, je tiens à faire mon méa-culpa.


En effet, dans un précédent sujet, j'avais présenté des vidéos d'une association nommée "Les Indivisibles" en me disant que c'était pas si mal (le nom "Les Indivisibles" ne peut a priori que plaire à un jacobin et à un défenseur de l'assimilationnisme républicain).


Je me suis gravement trompé, en fait c'est une arnaque et une contrefaçon, et je m'en suis rendu compte en écoutant une vidéo de la très inculte présidente de cette association (sans doute pilotée par le Parti "Socialiste") Rockaya Diallo (c'est celle qui avait débattu avec le pauvre persécuté Eric Zemmour, vous savez ce pauvre persécuté qui passe davantage dans les médias que Sarkozy, qui est défendu par le smicard Serge Dassault et pour qui celui qui habite dans une banlieue pourrave n'a forcément pas travaillé) que je vous invite à écouter à votre tour :




Bon elle a quand même raison sur un point : les propos de Zemmour sont souvent simplistes, non démontrés et non étayés (par exemple la hallalisation des quartiers ça ressemble bien à une forte exagération). Mais pour le reste, nous avons droit aux habituels clichés du discours "antiraciste" :


-celui qui veut défendre son identité a peur ou est raciste, du moins s'il est Français forcément (à l'inverse un Asiatique ou un Africain est normal s'il défend son identité), ça ne peut pas être du bon sens (ce à quoi les "antiracistes" répondent en général qu'une identité évolue, ce qui est vrai mais elle doit s'appuyer sur des fondamentaux)


-s'offusquer que des Français donnent des prénoms étrangers à leurs enfants est surréaliste, alors que c'était la règle encore sous Pompidou et que c'était un facteur fort d'assimilation à la société d'accueil (ça évitait aux personnes d'origine immigrée de se rattacher à une identité fantasmée et ça leur permettait de se sentir davantage français, nul besoin d'étude pour le comprendre)


-poser le problème de l'immigration c'est être anti-immigré, anti-minorité, anti-islam


-les propos racistes sont parait-il vendeurs, et Rockaya Diallo nous donne quelques exemples de propos de la "droite raciste" qui sont particulièrement savoureux.


Quand Nicolas Sarkozy dit qu'il faut karcheriser les racailles, c'est un propos raciste (d'après la très cultivée Rockaya Diallo) : FAUX, le terme racaille ne fait pas référence à une race ou à une origine mais à un comportement de voyou. Dans mon village du sud de la France, il n'y a que deux racailles qui font des allers-retours permanents en prison, deux jeunes originaires du Nord de la France blanc et même blonds aux yeux bleus, vouloir les "karcheriser" n'est pas assimilable à du racisme anti-"aryens".


Quand Nadine Morano dit que les jeunes des banlieues doivent avoir un langage et une tenue corrects pour être embauchés, c'est du racisme....Ca se passe de commentaires, mais pour une fois que la cruche Nadine Morano sortait un truc censé, toute la meute "antiraciste" lui est tombée dessus.

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6 avril 2010 2 06 /04 /avril /2010 14:46

http://moreas.blog.lemonde.fr/files/2008/10/policier_blogspotcom.1225018053.gifDepuis près de 10 ans, le nombre de morts sur les routes en France est en baisse constante.


En effet, il y a 10 ans, le nombre de morts par an était supérieur à 7 000 et il est aujourd'hui à peine supérieur à 4 000. L'année 2010 pourrait voir un nouveau record avec un nombre de morts inférieur à 4 000, et le président Monsieur Nicolas Sarkozy a dit que son objectif était de faire baisser le nombre de morts au-dessous de 3 000 dans un futur proche.


Force est de constater en toute objectivité, et même si ce sont des adversaires politiques, que les gouvernements UMP successifs ont fait un gros travail efficace de lutte contre la délinquance routière car contrairement à d'autres domaines (par exemple le chômage ou l'immigration), il est impossible de maquiller ou de trafiquer les chiffres du nombre de morts sur les routes en choisissant des critères différents des adversaires (on ne peut pas être à moitié mort ou à moitié vivant, on est mort ou on ne l'est pas).


Ces résultats n'auraient malheureusement pas été possibles à atteindre sans la répression mise en place par les gouvernements UMP car hélas, malgré les beaux discours emplis de baratin, la prévention ça ne marche pas. Force est de constater là encore que globalement, les "citoyens" ne sont pas dérangés de mettre la vie d'autrui en danger en roulant trop vite tant qu'on ne frappe pas à leur porte-monnaie et qu'on ne les menace pas de leur retirer le permis de conduire.


Ceci rejoint ce que nous disions sur le fait que l'Homme en est encore globalement au stade de l'enfance et qu'il a besoin de gagner en maturité pour devenir adulte. Tant qu'il est un enfant, il mérite d'être traité en enfant par l'Etat c'est à dire d'être sanctionné pour lui faire adopter un comportement responsable et adulte.


Nous combattons toutes les formes de délinquance. En conséquence, laissant de coté les clivages partisans, nous nous réjouissons de constater que le travail de l'UMP contre la délinquance routière, grave manifestation d'incivisme et d'irrespect pour les membres de la communauté des citoyens, porte ses fruits même si nous pensons que cette lutte pourrait être encore plus efficace en bridant la vitesses des véhicules. Encore faudrait-il pour cela que le gouvernement ose s'attaquer au lobby de l'automobile.

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10 mars 2010 3 10 /03 /mars /2010 15:57
http://media.paperblog.fr/i/171/1712977/youssoupha-sen-prend-eric-zemmour-L-1.jpegExtrait "Le Post" :

Le passage de Eric Zemmour dans l'émission de Thierry Ardisson Salut les Terriens diffusée sur Canal + provoque la polémique. Lors d'un débat sur l'immigration et l'intégration l'opposant à Rokhaya Diallo (l'organisatrice des Y'a bon Awards), le journaliste et chroniqueur a déclaré que les Français issus de l'immigration étaient plus contrôlés que les autres par la police  "parce que la plupart des trafiquants sont Noirs et Arabes, c'est un fait"

Ce matin, le polémiste enfonçait le clou dans Le Parisien en déclarant "Ce n'est pas un dérapage, c'est une vérité. Je ne dis pas que tous les Noirs et les Arabes sont des délinquants! Je dis juste qu'ils sont plus contrôlés parce qu'il y a plus de délinquance parmi eux."



Sans avoir de sympathie politique particulière pour Monsieur Zemmour et ses tendances impérialistes, anti-socialistes ou encore misogynes, ce qu'il dit semble être une vérité statistique tout à fait incontestable, de même qu'il parait incontestable que l'islam est la première religion des prisons en France alors qu'elle est très minoritaire dans la société française. Mais il est vrai que toutes les vérités ne sont pas bonnes à dire, surtout à notre époque frappée du sceau de l'hypocrisie et dégoulinante de bien-pensance. Cachez ces chiffres que je ne saurais voir.
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5 février 2010 5 05 /02 /février /2010 22:35
http://a31.idata.over-blog.com/305x293/0/38/48/58/adhesionprcf.jpgEn lisant Initiative Communiste, journal du PRCF (Pôle de Renaissance Communiste en France), je suis tombé sur un article d'un membre de la direction de cette organisation qui apporte un éclairage intéressant sur la question de l'identité nationale.

Bien que nous ne sommes pas marxistes (*) (et encore moins léninistes, nous ne sommes pas en Russie au début du XXème siècle) et que nous ne limitons pas l'identité nationale aux points soulignés par l'article, nous vous le proposons car nous sommes très ouverts à ce qui ce fait de mieux dans les autres organisations (c'est notre coté démocrates, anti-sectaires et ouverture d'esprit) et car nous estimons qu'il apporte des éléments qui ne peuvent être occultés.


Vous dîtes "Identité Nationale" ?

Un débat est organisé par le gouvernement français pour savoir ce qu'est l'identité nationale.

La nation républicaine est née en 1789 avec la Révolution. Mais bien entendu les racines sont plus anciennes, Philippe le Bel et Louis XI, Richelieu et les Jacqueries paysannes ou les rébellions populaires contribuèrent à l'émergence d'une identité française. Villon, Rabelais ou Molière aussi. Diderot, Rousseau ou Voltaire également.

Robespierre, Marat et les sans-culottes des sections des Gravilliers ou des Piques, comme les Volontaires de l'An II, en furent le socle contemporain. Mais déjà le côté droit de la Convention s'insurgeait contre le "maximum", le suffrage universel ou l'abolition de l'esclavage. Thermidor sonna comme la fin de la révolution démocratique et le triomphe de la république censitaire. De cette défaite populaire, naquit le babouvisme, le premier communisme de France.

Et l'histoire continua...

A chaque grande date de notre histoire commune, un clivage radical divise les Français. Un clivage de classe. Pour ou contre le suffrage universel. Pour ou contre les syndicats. Pour ou contre la Commune de Paris ou le Versailles de Thiers. Pour ou contre l'école gratuite et obligatoire ou l'école confessionnelle. Pour ou contre la laicité. Pour ou contre Dreyfus. Pour ou contre le travail des enfants. Pour ou contre les 40 heures. Pour ou contre le Front Populaire. Pour ou contre l'intervention en faveur de la République espagnole. Pour ou contre la sécurité collective (y compris avec l'URSS) contre les fascismes. Pour ou contre la guerre contre l'occupant nazi. Pour ou contre l'inféodation au bloc américain. Pour ou contre les guerres coloniales. Pour ou contre le Mouvement Ouvrier et ses revendications.

Doit-on continuer ? A chaque fois que la France fut devant un choix historique le côté droit et le côté gauche se divisèrent sur la réponse. S'opposèrent sur les réponses. Fort logiquement chaque camp défendait les intérêts antagonistes des classes en lutte.

Retour à l'identité nationale...

Si nous identifions - et comment ne pas le faire au vu des faits historiques - les intérêts de la nation aux intérêts des travailleurs et du peuple alors nous pouvons dire que l'identité nationale s'identifie avec le combat émancipateur de la classe ouvrière et de ses alliés. Et donc que ceux qui combattent et ont toujours combattu les intérêts du travail trahissent l'intérêt et l'identité nationale.

La vocation des travailleurs est d'apparaitre aux yeux de tous comme la classe nationale, car porteuse de son avenir, d'un avenir de paix et de prospérité. Alors que la classe capitaliste n'a d'autre patrie que l'argent, d'autre projet que la défense de ses intérêts.

L'émancipation sociale et l'émancipation nationale marchent d'un même pas et sont défendues par les mêmes forces sociales et politiques.

"Seule la classe ouvrière est restée fidèle à la patrie profanée" écrivait F. Mauriac à propos de la deuxième guerre mondiale. Mais quelle que soit la période historique choisie on constate que ce sont toujours les forces populaires qui ont défendu l'intérêt national bien compris, tant contre les aventures coloniales, impériales que les constructions supranationales, comme l'UE, l'OTAN ou le FMI.

Toujours ce furent les travailleurs, le peuple qui, en se défendant, défendaient l'intérêt national et les autres peuples, sa souveraineté et la souveraineté des autres peuples, tant il est vrai "qu'un peu d'internationalisme éloigne de la patrie mais que beaucoup y ramène" selon la juste formule de Jaurès.

...et à la lutte de classe internationaliste !

Croient-ils, les maîtres de la finance, du capital et leurs fondés de pouvoir sarkoziens, que notre peuple est lobotomisé, acculturé, sans mémoire historique ? Croient-ils que toutes les couleuvres sont gobées par un peuple de moutons, croient ils que les fils et les filles de ceux qui prirent la Bastille en 1789 ou se lancèrent "à l'assaut du ciel" en 1871, que ceux qui forgèrent le Front Populaire puis la Résistance, ceux qui surent unir la Nation en 1945 et qui ne cessèrent de lutter pour la prospérité et la grandeur des Français c'est à dire de la France, croient ils donc, ces héritiers des immigrés de Coblenz, des Thermidoriens, des bonapartistes, des monarchistes, des fusilleurs versaillais, des cagoulards, des pétainistes, des miliciens, des attentistes, que les Français aient besoin d'un débat pour savoir qui ils sont, de quelle France ils se revendiquent, de quelle France ils sont les héritiers ?

Les petits calculs électoraux, les basses manoeuvres des sous-Machiavel de chiottes, pardon de cabinets, ministériels se briseront contre le bon sens et le vrai patriotisme de notre peuple qui sait qu'étaient plus patriotes que le Maréchal Pétain ou l'Amiral Darlan, le tourneur italien Fontano, l'ouvrier menuisier espagnol Alfonso, le mécano hongrois Glasz, l'ouvrier arménien Manouchian et tous les autres "métèques apatrides" morts pour la France et l'humanité.

Notre peuple n'a pas besoin d'un débat gouvernemental pour savoir qui respecte sa souveraineté et qui la bafoue en violant la volonté populaire exprimée lors du référendum de 2005 à propos de la "constitution" européenne.

Notre peuple n'a pas besoin d'un débat gouvernemental pour savoir que l'identité nationale c'est le projet collectif d'émancipation sociale et nationale de tous les travailleurs de France, français ou étrangers.

Notre peuple n'a pas besoin d'un débat organisé par un gouvernement de guerre des riches contre les pauvres, du capital contre le travail.

Notre peuple sait qui il est, ce qu'il est et ce qu'il veut. Et le fera savoir à messieurs Sarkozy, Besson et compagnie par ses luttes pour bâtir la République Sociale et le socialisme.

SOURCE : Initiative Communiste, janvier 2010


(*) Ce qui ne veut pas dire que nous sommes anti-marxistes mais que nous ne nous réclamons pas de la pensée de Marx dans sa globalité, même si nous partageons par exemple la théorie de la valeur-travail et la notion d'exploitation.

De la même façon, Jacques Attali est comme Marx favorable au libre-échange et à la division internationale du travail mais ça ne fait pas de lui un marxiste pour autant.

Car oui, Marx était bien un fervent partisan du libre-échange ("il dissout les anciennes nationalités et pousse à l'extrême l'antagonisme entre la bourgeoisie et le prolétariat") et de la division internationale du travail (appliquée d'ailleurs par le Bloc de l'Est via le Comecon, avec des pays qui se spécialisaient dans certaines productions selon leurs avantages comparatifs).

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31 janvier 2010 7 31 /01 /janvier /2010 10:36
http://1.bp.blogspot.com/_ae1IhJbNowc/R5B9zSUBLoI/AAAAAAAAA8U/Los633IlMnY/s320/hortefeux.jpgVous avez sans doute entendu parler de ce tragique fait divers qui s'est déroulé dans l'Oise, où un couple de retraités modestes et sans histoire a été sauvagement massacré par des cambrioleurs qui n'ont pour l'heure pas été retrouvés.

A quelques semaines des élections régionales, le ministre de l'Intérieur Brice Hortefeux s'est honteusement servi de ce fait divers tragique hier soir dans le journal de 20 heures de TF1 (pardon : TV Bouygues, la chaine appartenant au multimilliardaire Martin Bouygues, ce qui est très démocratique) en annonçant une batterie de mesures dites "tranquilité sénior".

Tout ceci ne relève que de l'électoralisme ordurier qui ne manquera pas de convaincre tous les gens un peu simples qui ont été logiquement choqués par ce meurtre barbare. C'est certes bien joué (même si facile, surtout quand on a le principal média à sa botte) mais totalement démagogique.

Car enfin, quelle société propose Hortefeux ? Mettre un flic derrière chaque vieux de France pour éviter qu'un tel crime ne se reproduise ? C'est totalement impossible, d'abord parce que son gouvernement s'est chargé de réduire les effectifs policiers, d'autre part parce que ça couterait trop cher à la société. Il faut bien se mettre en tête que ce genre de faits divers existeront toujours et que l'insécurité zéro est impossible à atteindre (seuls les pays totalitaires y parviennent, mais au prix d'autres désagréments autrement plus conséquents).

Ceci ne veut pas dire qu'il ne faut rien faire, évidemment aggraver les peines contre ce genre d'agresseurs (ce qui aurait du être fait avant le fait divers) et réouvrir le débat sur la peine de mort. Mais même des peines davantage dissuasives ne permettront que de faire reculer ces crimes, en aucun cas de les ramener à zéro (car même dans la société la plus parfaite, il existera toujours des détraqués, n'en déplaise aux doux rêveurs gauchistes).

Au-dela, on peut s'interroger sur le degré de réflexion d'Hortefeux et de ses équipes qui à peine 24 heures après ce drame sont capables de pondre toute une batterie de mesures et de les exposer à tous les Français via le principal canal médiatique.

La réactivité est une qualité mais on ne m'empêchera pas de penser que pour réduire la délinquance, il faut tout autre chose que quelques mesures sécuritaires de récupération électorale. Il faut aussi s'interroger sur le projet de société que nous voulons, sur la France que nous voulons pour demain : une France américanisée, communautarisé, éclatée et multiculturelle ou une France française, républicaine, unitaire et fraternelle.
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15 janvier 2010 5 15 /01 /janvier /2010 14:31
http://medias.lepost.fr/ill/2008/03/06/v-7-1096786-1204797122.jpgLe Parti "Socialiste" vient de déposer un projet de loi à l'Assemblée Nationale pour donner le droit de vote aux étrangers lors des élections locales.

Notons que si une telle loi était adoptée, elle ne ferait qu'accroitre une aberration deja existante dans la mesure où des citoyens bi-nationaux (par exemple, certains ont la double nationalité franco-suisse......) peuvent voter à la fois en France et dans leur pays d'origine, sans compter les citoyens ressortissants des autres pays membres de l'Union Européenne qui ont également le droit de vote lors des élections locales (pour créer un simulacre de "citoyenneté européenne").

Nous nous opposons tant à la proposition de droit de vote pour les étrangers hors-UE qu'au droit de vote existant pour les étrangers UE, non par racisme et xénophobie, mais car nous pensons logiquement que seules les personnes qui ont la nationalité d'un pays donné doivent pouvoir voter lors des élections, sous peine de vider le concept de citoyenneté de toute substance.

Nous pensons aussi que plutôt que de donner le droit de vote aux étrangers UE ou hors-UE, il serait plus rationnel d'accorder la nationalité française aux travailleurs étrangers qui le méritent, c'est à dire à ceux qui montrent un vrai désir de devenir français, de s'intégrer et de s'assimiler à notre société. Ils pourront ainsi voter à toutes les élections sans que ça ne pose de problème.

Pour ce qui est des électeurs bi-nationaux, nous pensons que la bi-nationalité est une aberration, et que les détenteurs d'une double nationalité devront abandonner un de leurs deux passeports, car on ne peut raisonnablement servir deux maitres à la fois.

Cependant, je veux bien laisser ma carte électorale car vu l'offre, c'est pas demain la veille que je risque de trouver quelqu'un pour qui voter.

Julien B.


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10 janvier 2010 7 10 /01 /janvier /2010 03:38
http://2.bp.blogspot.com/_QqNmNQ-sQdk/SCCRnXGeZ1I/AAAAAAAAASA/dcgvG5Q5D1g/s400/flicEnfant2(2).bmpSouvent, la baisse très importante de la criminalité dans la ville de New-York au cours des années 90 est associée à l'application d'une politique sécuritaire dite de tolérance zéro.

Disons-le tout de suite, je pense que pour des raisons stratégiques évidentes, il faut tenir un discours sécuritaire car ça plait à une majorité de gens. Sarkozy l'a compris, nous aussi, il faut bien être électoraliste (tout en restant ferme sur ses fondamentaux.....là encore comme Sarkozy) pour pouvoir espérer accéder un jour au pouvoir, car je rappelle à tout hasard pour ceux qui ne l'auraient pas encore compris que le but de la politique est d'arriver au pouvoir en réunissant plus de 50% des suffrages des électeurs et électrices (sauf pour ceux qui rêvent de coup d'Etat, avec une armée professionnelle en face), et pas de s'opposer de manière stérile et débile.

Mais ce discours sécuritaire relève sans doute pour partie de la démagogie (assumons cette part de marketing politique).

En effet, durant la même période, beaucoup d'autres villes américaines ont connu une baisse tout aussi spectaculaire de l'insécurité en pratiquant une politique inverse de la ville de New-York, c'est à dire en réduisant les effectifs policiers et en insistant sur le dialogue.

Nombre de spécialistes pensent que la baisse de la criminalité dans les villes américaines n'est pas due à la nature des politiques menées (laxistes dans certains cas, sécuritaires dans d'autres) mais à un autre facteur, qui peut sembler plus surprenant au premier abord : l'arrivée à maturité des enfants nés avec la légalisation de l'avortement.

Mais en y réfléchissant bien, ce n'est pas si surprenant, car il est logique qu'un enfant non désiré ait davantage de "chances" de basculer dans la criminalité.

Encore une raison supplémentaire pour être favorable au droit à l'avortement (1), exclusivement pour les femmes (les hommes ne pouvant par nature pas avorter, je pense que tout le monde sera d'accord sur ce point).

Julien B.

(1) il est à noter que je parle en mon nom, pas en celui de S&S (la question de l'avortement n'étant pas abordée dans notre programme car c'est assez subalterne et sociétal)......même si pour des raisons évidentes de stratégie politique, il serait assez mal vu de vouloir remettre en cause le droit à l'avortement sous peine de se mettre 90% des femmes à dos (deja qu'elles ne viennent pas beaucoup vers nous.......).
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9 décembre 2009 3 09 /12 /décembre /2009 18:48

http://img257.imageshack.us/img257/8294/identitnationale.pngCela fait maintenant environ un mois que le débat sur l’identité nationale à été lancé par le ministère consacré à cette question. Loin d’être resté lettre morte, ce débat entraîne de vives réactions et semble s’amplifier avec le temps. Car si les Français se préoccupent légitimement de la crise et des questions sociales, ils portent également de l’intérêt pour l’avenir de la France, et la question de sa nature identitaire.


Ces questions cruciales sont sensibles, « polémiques » dirions-nous aujourd’hui, et le mince périmètre que la pensée unique tentait d’imposer au débat semble se fissurer de manière salutaire sous les coups des événements récents. Le réel triomphe toujours face à la dissimulation et à l’idéologie.

 

Ce périmètre, on le sent lorsque l’on poste des contributions sur le site officiel du ministère. Combien de personnes se plaignent de la censure ? J’en sais quelque chose, mon message n’étant jamais apparu sur le site, malgré mes efforts pour ne pas qu’il apparaisse agressif.

 

Il s’agit donc de donner sa vision de l’identité Française, mais seulement à condition que celle-ci soit à peu près en accord avec celle de la pensée dominante.

 

Quelle est-elle cette vision de la pensée dominante ? Est-elle celle de la tradition Française ?


 

La vision bien-pensante des partis du système

 


Passons sur les partis « d’extrême gauche » qui refusent de s’intégrer au débat, considérant que le seul fait pour un pays de s’interroger sur son identité constitue une marque de fascisme.

 

On peut lire ainsi sur un tract, le P « CF » « suggérer » à Eric Besson « d’organiser une exposition où l’on expliquerait comment distinguer un individu porteur de l’identité française et celui qu’on doit dénoncer pour le prochain charter ». Enchaînant avec le désormais traditionnel et ridicule avertissement au retour des-heures-sombres-de-l’histoire : « La France a connu de sombres périodes, au cours desquelles ce qui paraît inimaginable peut devenir abjecte réalité. » (1)

 

Passons aussi sur ceux qui le prennent à la légère, sous prétexte qu’il est lancé à quelques mois des élections législatives. Personne n’est dupe de cela, pourtant la soif de ce débat existe bel et bien. Je pense ici à Jean-Luc Mélenchon, dirigeant du Parti de Gauche, qui déclare de manière décevante « qu’être Français c’est avoir des papiers d’identité Français, point barre ». On l’a connu plus mordant et plus politiquement incorrect.

 

Pour ceux qui ont décidé de véritablement s’exprimer, on peut résumer la position de la bien-pensance, du PS au MODEM, en cette phrase : l’identité nationale Française c’est la République Française, et rien d’autre. Etre Français, c’est défendre « les valeurs de la république », inscrites aux frontons de nos mairies. (2)


Il n’est donc pas question ici de culture commune, de langue, de mode de vie, et encore moins de religion et de race.


Remarquons d’ailleurs que cette vision se traduit de manière sémantique. On ne parle plus désormais de « peuple Français », mais de « peuple de France ». C’est un changement de mots très révélateur, qui, poussé à l’extrême, implique qu’est Français celui qui se trouve sur le territoire Français, et rien d’autre.

 

Cela fait penser, à première vue, à l’identité nationale Américaine. Les gens là-bas sont très différents les uns des autres. Ils n’ont bien souvent rien en commun, si ce n’est un sentiment de confiance vis-à-vis d’un système économique et de ses fondements juridiques incarnés dans la bannière étoilée.


Le capitalisme, dans le cas de la vision prônée par le PS, est remplacé en France par la République, d’une certaine manière. Nous sommes tous très différents, mais nous nous reconnaissons dans la République et ses valeurs, comme les Américains se retrouvent dans le capital et ses valeurs.

 

Avant de critiquer cette vision, précisons tout de même qu’aux Etats-Unis, il existe des gens qui ont une autre idée de leur pays. Une vision de l’identité qui prendrait ses sources dans l’Amérique du XIX siècle, libre et sauvage, plus homogène culturellement, disposant d’un fond moral particulier entraînant une certaine idée de la justice et de la nature. Une vision éminemment respectable.

 

Mais revenons à la France.

 

La première critique qui vient spontanément est que Martine Aubry, par cette conception de l’identité Française, nous donne l’impression de croire que la France est née en 1789.


Comme si celle des rois n’était pas aussi la France. Louis XIV et Louis XVI étaient-ils Français ?

 

D’autre part, on voit très bien où veut en venir la gauche avec cette vision de l’identité nationale. Elle essaie, d’une certaine manière, de prendre au piège le gouvernement. Car en effet, si être Français c’est défendre les valeurs de la république : Egalité, Liberté, Fraternité, alors ceux qui ne défendent pas les évolution sociétales qui en seraient les prolongements ne sont pas de vrais Français.


Par exemple, pour le PS, l’égalité implique aussi l’égalité de mariage pour les couples homosexuels. Ainsi, la droite s’y opposant, elle serait de cette manière en contradiction avec les valeurs de la république.

 

On pourrait multiplier les exemples de cette logique douteuse, comme le droit de vote aux étrangers, sous couvert de l’égalité. Concernant l’immigration, le raisonnement d’un militant socialiste est celui-ci : Nicolas Sarkozy expulse des clandestins sous prétexte qu’ils ne sont pas Français, hors c’est lui qui n’est pas Français, parce qu’il viole les valeurs de la République en les expulsant. Entendu que les valeurs de la République sont acceptées sous le prisme du PS, soit une certaine idéalisation de l’immigré.

 

On peut penser, par conséquent, que cette vision de l’identité nationale puisse être éventuellement plus tactique que philosophique. Elle est également grotesque, ou inquiétante au choix. Car on se demande si finalement, être Français pour Martine Aubry, ce ne serait pas voter PS…

 

Pour ma part, je pense que même les opposants politiques doivent être considérés comme Français. Est autant Français que moi Nicolas Sarkozy ou Olivier Besancenot.


En effet, être Français n’exclut pas pour autant la trahison envers sa patrie. Sarkozy nous réintégrant au commandement intégré de l’OTAN, par exemple. Besancenot réclamant la suppression des frontières et l’Europe sociale.


Dans une toute autre mesure, le Maréchal Pétain établissant un gouvernement vassal de l’Allemagne nazi, n’en était pas moins un dirigeant Français. Un opposant politique certes, qui, au mieux, s’est trompé quant à savoir quel était l’intérêt de la France, mais un Français quand même.


 

Le retour du réel


 

Le retour du réel face à cette idéologie, c’est l’entrée inévitable de la question de l’immigration dans le débat sur l’identité nationale.


Cette entrée se traduit par ce véritable coup de tonnerre que constitue « le vote de la honte » (titre de Libération…) des Suisses pour l’interdiction des minarets. Alors qu’en France la bien-pensance nous interdit tout lien entre immigration et identité nationale, les Suisses, grâce à leur système atypique de démocratie directe, font un choix. Ils décident que ces éléments architecturaux, chargés symboliquement et politiquement, n’ont pas leur place chez eux.

 

A ce sujet, il est amusant de remarquer que les mêmes qui réclament l’interdiction du voile intégral en France poussent des cris d’orfraie… Car si la liberté religieuse doit être violée en Suisse, ce qui n’est pas le cas, pourquoi ne pas dire qu’elle sera violée en France avec l’interdiction de la burqa ? Les minarets et le voile intégral ne sont-il pas la même question ?

 

Quelques jours plus tard, un journaliste de Canal + arrive malicieusement à tirer d’un petit maire, UMP bien sûr, d’une commune rurale d’une vingtaine d’habitantd, ces quelques propos de café du commerce : « On va  s’faire bouffer, y’en a déjà dix millions. Dix millions que l’on paye à rien foutre ». (3)


Le journaliste savait ce qu’il voulait entendre, et la vidéo du gros plouc au nez rougi par l’alcool, symbolisant la caricature du Français réactionnaire que les journaleux de Libération aiment à détester, fait un tabac sur internet.

 

Et voilà, il y avait bien de quoi s’inquiéter ! Le débat dégénère, il laisse la porte ouverte aux instincts racistes ! Le fascisme instinctif inhérent au peuple Français trouve un moyen de s’exprimer ! Parler d’identité nationale, c’est faire le lit du fascisme !...

 

Et bien non, nous ne nous ferons pas avoir. Cette propagande grotesque ne nous empêchera pas de constater que la question centrale de l’identité nationale, dans la France de 2009, est celle de l’immigration.

 

Car, bien que relativement passé sous silence, nous avons noté ce qu’il s’est passé à Marseille lors de la victoire de l’équipe de foot d’Algérie. Le réel est là : voilà des Français qui fêtent la victoire de « leur » équipe nationale, et sèment le désordre par la même occasion, en signe d’opposition à leur pays d’accueil.

 

Il parait donc évident que de s’interroger sur l’identité nationale sans s’interroger sur l’immigration relève au mieux d’une grande hypocrisie, au pire d’une fumisterie. Dans le champ médiatique, on trouve dans cette optique Eric Zemmour : « Je n’accepte pas que l’on me dise que l’identité nationale n’est pas liée à l’immigration. Tous les Français se bidonnent quand ils entendent ça ! » (4)

 

La réalité est que la France se trouve face à une immigration très forte, et qui plus est d’une religion différente, entraînant une grave communautarisation. Communautarisation, car corrélativement à ce phénomène, au pire moment, la formidable machine assimilationniste à la Française fut volontairement mise en panne par les élites, enterrée par l’antiracisme. Idéologie mise sur pied par la gauche au pouvoir pour des raisons électoralistes visant à diviser la droite, et aussi afin de masquer ses renoncements au véritable changement social.

 

Trente ans plus tard, pour des raisons électoralistes également, le gouvernement UMP décide de lancer ce débat sur l’identité nationale. Et oui, accordons-le, il joue un peu avec le feu. Car la coupe est pleine face au politiquement correct, et dès que la parole se délie un tant soit peu, les élites se rendent compte du fossé entre elles et le peuple. Ainsi, « on libère la parole et, à un moment donné, quand la parole vous dépasse, quand on n'arrive pas à la gérer, à l'encadrer, on remet immédiatement le couvert", remarque à raison Marine Le Pen à ce sujet. (5)

 

Il faut donc briser le politiquement correct, voir le réel en face, et pour affronter les défis qui se posent à nous, clamer de nouveau que si l’identité nationale Française est certes constituée de l’Egalité, de la Liberté et de la Fraternité, elle est aussi formée d’une culture et d’un mode de vie.

 

Une culture, avec une langue et une histoire commune. En premier lieu notre langue, qui est plus que jamais menacée : d’une part par les élites, qui la troquent de plus en plus au profit du « globish ». D’autre part, mais dans une moindre mesure, par les désorientés identitaires des « classes populaires », qui ajoutent parfois des éléments linguistiques étrangers à la langue Française afin de se différencier de la France.

 

L’histoire commune en second lieu, dont les assauts de la bien-pensance en ce domaine sont graves. Quand on entend parler, par exemple, de l’instauration de la parité homme-femme dans l’histoire de France (!), les féministes considérant qu’il n’y a pas assez de grandes femmes Françaises, on peut légitimement s’inquiéter, s’affoler même pour l’avenir de ce socle identitaire commun. La communautarisation de l’histoire ne risquant pas d’améliorer le sentiment d’appartenance à la communauté nationale.

 

Un mode de vie, enfin. Déterminé par la culture, c'est-à-dire par le fond culturel catholique, faisant que nous fêtons noël et que nous buvons du vin, aussi non-croyants que soient la majorité des Français. C’est aussi ce qui fait qu’en France, on ne travaille pas le dimanche.

 

Il s’agit bien évidement ici d’établir une moyenne, une norme, libre à chacun de ne pas boire de vin (ce qui est mon cas). L’idée est, selon moi, toute entière contenue dans cette maxime anglaise citée récemment par Zemmour :


 

« A Rome, fais comme les Romains »


 

Concluons que la contradiction majeure de la gauche bien-pensante vient en vérité de là.


C'est-à-dire que d’une main, celle-ci ne cesse de dire qu’il faut que les Français issus de l’immigration se sentent pleinement Français, à juste titre.


Or, d’une autre main, elle ne cesse de prôner l’exaltation des différences culturelles et des modes de vie, ainsi que celle des racines (si celles-ci ne sont pas Françaises). La seule assimilation qu’elle s’autorise à pratiquer, est celle du drapeau tricolore au fascisme.


Elle ne cesse de considérer toute tradition propre à la France comme signe de repli et d’aigreur. Et elle ne cesse de ne voir dans son histoire qu’une succession de crimes dont il faudrait se repentir.

 

Comment, dans ces conditions, ces personnes peuvent-elles se sentir Françaises ?

 

Lorsque l’appartenance à la communauté nationale disparaît, et que l’on exalte les différences et le multiculturalisme, comment ne pas s’étonner que chacun s’invente une nouvelle identité, Algérienne, Italienne, Espagnole ? Et que celle-ci puisse finir par se muter, par le biais d’un enseignement très idéologique de l’histoire, en une triste et préoccupante hostilité envers la France ?

 


Florent

 


(1) http://www.pcf.fr/spip.php?article4080


(2)http://tempsreel.nouvelobs.com/speciales/politique/20091207.OBS9836/bayrou__sarkozy_abime_lidentite_nationale.html


(3) http://www.dailymotion.com/video/xbckvt_ils-sont-deja-10-millions-un-maire_news


(4) http://www.dailymotion.com/video/xbdikf_ca-se-dispute-sur-lidentite-nationa_news


(5)http://tempsreel.nouvelobs.com/actualites/societe/20091207.OBS9843/marine_le_pen_ne_veut_pas_de_minarets_en_france.html?idfx=RSS_notr&xtor=RSS-17

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30 novembre 2009 1 30 /11 /novembre /2009 10:23
Le grand sujet de débat en ce début de semaine, toujours pour détourner les esprits des problèmes plus fondamentaux (les inégalités économiques et l'exploitation), est la décision du peuple suisse d'interdire la construction de nouveaux minarets sur son territoire.

L'occasion pour la presse française de se déchainer (on l'avait beaucoup moins entendu pour défendre les "racailles d'Anemasse" insultées par l'UDC, alors que c'était pourtant incontestablement plus scandaleux), en déclarant sans honte que cette décision est le reflet de la xénophobie, de l'intolérance, de l'ignorance et de la peur de ces abrutis de Suisses.

Bizarre de l'interpréter ainsi, car au-dela de l'intérêt négligeable de la question, ne peut-on pas y voir au contraire un attachement des Suisses à la notion d'assimilation, qui consiste à considérer qu'il est normal que des personnes qui veulent acquérir la nationalité suisse s'adaptent à ses us et coutumes, par respect pour leur pays d'accueil ?

Ne peut-on pas y voir aussi une exaspération de la population suisse (comme de la population française) face à des Suisses (ou Français) d'origine musulmane qui ne se démarquent pas suffisamment des actes de délinquance commis par une minorité des membres de  "leur communauté" (l'Islam étant la première religion des prisons) ?

Ce référendum est en tout cas l'occasion pour nos "z'élites" anti-démocates d'insulter le modèle suisse de référendum populaire qui engendre des "dérives populistes" et qui est une "arme redoutable pour tous les extrêmistes".

Oui Messieurs et Mesdames des "élites", ca ferait mal d'entendre la voix du peuple français qui vous ferez comprendre que malgré votre propagande permanente qui s'apparente à du lavage de cerveau, il ne souhaite pas d'une société multiculturelle à l'américaine, éclatée, divisée, où tout le monde déteste tout le monde et se vautre dans la surenchère des revendications communautaires.

Le peuple français souhaite au contraire une société solidaire, fraternelle, unie et accepte parfaitement les populations d'origine maghrébine et d'ailleurs, à condition que celles-ci montrent un vrai désir d'assimilation et de l'amour pour une France qui les a si généreusement accueillis (sans avoir aucune obligation de le faire).

Julien B.

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