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12 février 2008 2 12 /02 /février /2008 00:11

 
Très bonne réponse du PRCF (Pole de Renaissance Communiste en France) au discours de Sarkozy sur l'Europe.....Dommage que deux absurdités se glissent dans le développement (j'y reviens à la fin).


 
En légitimant le contournement parlementaire du Non souverain du 29 mai, Sarkozy et ses complices de l’UMPS achèvent de se délégitimer.
 
 
Mentant avec aplomb, Sarkozy a monopolisé les écrans pour justifier la félonie dont il s’est rendu coupable avec les parlementaires UMPS qui viennent de violer le Non du peuple français à l’euro-constitution.
 
Sarkozy a ainsi prétendu que le traité bis est tout autre chose que la constitution européenne : mensonge ! Auteur de la version originale du TCE, Giscard a déclaré à Strasbourg le 17.07 que le traité bis « n’apporte que des changements cosmétiques à la constitution européenne pour qu’elle soit plus facile à avaler ».
 
Sarkozy a ensuite affirmé que le traité bis résultait d’une proposition française. Faux : ce texte a été concocté par A. Merkel et ses alliés du SPD, la diplomatie française ayant joué un rôle secondaire dans sa gestation.
 
Sarkozy a aussi prétendu que l’adoption parlementaire de l’euro-constitution bis faisait partie de son mandat électoral. Abus de pouvoir : depuis quand une simple élection donne-t-elle mandat à un homme pour bouleverser la constitution, et plus généralement, le « contrat social » sur lequel il a été élu ? Depuis quand le peuple peut-il mandater un élu pour aliéner sa souveraineté nationale, par principe inaliénable (la dernière fois que cela s’est produit, c’est lorsque les parlementaires félons ont remis les pouvoirs constituants à Pétain en 40) ? La vérité, c’est que sur une question aussi fondamentale que le maintien ou pas de la souveraineté du peuple, et deux ans seulement après un référendum qui a dessiné sur ce sujet un mandat catégorique, Sarkozy a EN FRAUDE présenté son putsch institutionnel comme un point de détail de son programme électoral.
 
Il a déclaré également que le traité bis ne parlait que des institutions, lesquelles ne faisaient pas débat en 2005. Faux  la masse des ouvriers, des employés, des artisans, des petits paysans,- qui avaient déjà voté majoritairement contre Maastricht-, rejette l’Europe supranationale et toute constitution européenne. Contrairement aux petits-bourgeois « alter-européistes », la majorité des travailleurs se prononce pour le droit des peuples à disposer d’eux-mêmes, une idée progressiste issue de Rousseau, qu’ont historiquement défendue Marat, Robespierre, Jaurès, Lénine, Politzer, Guevara, Ho Chih Minh et tant de révolutionnaires. En outre le traité simplifié porte en annexe TOUTES les dispositions néo-libérales rejetées en 2005. En fait, néolibéralisme et supranationalité sont deux composantes inséparables de l’Europe de Maastricht. On mesure la responsabilité qu’ont prise les chefs de file du Non réformiste et alter-européiste de 2005 en réclamant une « autre constitution » et en dissociant la question de la souveraineté nationale de celle des politiques économiques européennes : ils ont facilité la manœuvre de l’UMPS pour imposer la constitution bis au prix d’un léger remaquillage institutionnel.:
 
Sarkozy a enfin prétendu que le traité de Lisbonne permettrait de protéger les « valeurs de la France », l’industrie et le modèle social européen. Mensonge éhonté de la part de ce pouvoir néo-pétainiste qui, pour aligner « l’exception française »
(c’est-à-dire les conquêtes de 89/93, 36, 45 et 68) sur l’anti-modèle anglo-saxon, multiplie les agressions contre la laïcité, « démantèle méthodiquement le programme du CNR » (selon le mot cynique d’un PDG ami de Sarkozy), désosse l’Education nationale, traque les ouvriers étrangers, multiplie les atteintes au droit de grève. Quant à l’industrie française, démantelée à l’ombre du traité de Maastricht qui interdit les nationalisations et définit l’UE comme une « économie de marché ouverte sur le monde », elle achève de crever, de l’EDF privatisée à Arcelor délocalisé, sous la pression sans merci de l’UE, de Sarkozy et du MEDEF.
 
En réalité, l’intégration euro-capitaliste est synonyme de désintégration de la France républicaine. Prétendre la « réorienter dans un sens progressiste », comme Hollande, Mélenchon, Buffet, Besancenot, Thibault, Chérèque, etc., relève de l’illusionnisme et du ralliement social-impérialiste et au supra-nationalisme européen.
 
En réalité il est impossible de sauver les acquis de 45, la loi laïque de 1905, le secteur public, la Sécu, les retraites et l’Education nationale sans SORTIR la France de cette UE de malheur : non pour isoler notre pays, mais pour construire de nouveaux traités internationaux respectueux des nations et des travailleurs, comme l’est l’Alternative bolivarienne des Amériques (ALBA) qui associe Cuba, le Venezuela, la Bolivie, l’Equateur, le Nicaragua et la Dominique.
 
En attendant, l’euro-constitution bis est nulle et non avenue. Les élus UMPS qui ont organisé cette forfaiture, à commencer par Sarkozy, se sont délégitimés. La France est sans gouvernement légitime ; secondée par la pseudo-opposition du PS, hélas flanquée du PC mutant et de la pseudo-extrême gauche « alter-européiste », la clique actuelle ne représente que le gros patronat européen.
 
Face au proconsul de « Businesseurope » qui occupe l’Elysée, face à cet apprenti-monarque de plus en plus odieux, ridicule et discrédité, forgeons le Front Républicain Antifasciste, Patriotique et Progressiste qui chassera ces usurpateurs et rendra vie et honneur au vrai peuple de France, héritier non de l’Abbé Cauchon, du Fusilleur Thiers et du collabo Laval, mais de Rabelais, de Marat, de Louise Michel et de Guy Moquet.
 
Georges Gastaud, secrétaire national du PRCF


1) Sarkozy n'est pas un "fasciste" ou un "néo-pétainiste", c'est un ultra-libéral mondialiste
2) Sarkozy ne fait pas la chasse aux "travailleurs immigrés", il veut au contraire renforcer l'immigration en France. Faudrait lire le rapport Attali !
Il est vrai que la masse des ouvriers, des employés, des artisans, des petits paysans,.......ne partage pas la critique petite-bourgeoise de l'Europe faite par l'extrème-gauche alter-européiste mais ils ne veulent pas non plus de régularisation massive des sans-papiers ou d'immigration choisie.
Si seulement le PRCF pouvait poser le problème de l'immigration comme l'a si bien fait - même s'il n'était pas parfait sur d'autres sujets - le camarade Georges Marchais (qui lui n'était pas du genre à se cacher des vérités évidentes comme l'existence d'un lien entre immigration et insécurité), si seulement le PRCF pouvait lever ce tabou pour ne plus renvoyer ceux qui l'évoquent au pétainisme et au fascisme (ce qui est franchement absurde et discrédite tout le reste de son discours pourtant bien souvent juste), alors il perdrait certes quelques amis dans les milieux de la gauche mais il gagnerait des soutiens dans les classes populaires, à condition toutefois d'être un ptit peu moins passéiste, sectaire et moralisateur. Si et seulement si.
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3 janvier 2008 4 03 /01 /janvier /2008 17:23
undefinedLe problème de l'éclatement de la Belgique n'est plus un tabou dans la presse d'Europe occidentale. Il est au contraire débattu en public comme une possibilité et même une probabilité. L'indépendance de la Flandre est devenue un sujet de discussion politique dans les grands médias.

Quelle sera la réaction de l'Europe à l'éclatement de la Belgique ? Lorsqu'on parcourt la géopolitique de l'Europe post-Guerre froide, on ne peut qu'être frappé par le système de deux poids deux mesures appliqué à la question de l'indépendance nationale.

La loterie des indépendances

D'un coté, depuis 1991, pas moins de 15 nouveaux Etats ont émergé sur le continent européen à la suite de sécessions (Lettonie, Estonie, Lithuanie, Biélorussie, Ukraine, Moldavie, Russie, République Tchèque, Slovaquie, Serbie, Monténégro, Croatie, Slovénie, Bosnie-Herzégovine, Macédoine). De puissants Etats occidentaux ont oeuvré activement à l'éclatement de la Yougoslavie et de l'Union Soviétique, et leurs efforts ont été couronnés de succès. Et cela en dépit du fait qu'à la différence de la Belgique, ces pays étaient unis par une langue commune.

Aujourd'hui, l'Union Européenne (UE) soutient activement une seizième sécession, celle du Kosovo. L'indépendance du Kosovo fait suite à la sécession du Monténégro en juin 2006 de la Serbie-Monténégro, bien que les deux pays soient un seul et même peuple, parlent la même langue et partagent la même religion et la même histoire.

De l'autre coté, l'Occident s'oppose aux sécessions lorsqu'elles ne lui conviennent pas géopolitiquement. Par exemple, en Bosnie. Quand le Premier ministre de la Republika Srpska (RS) a réclamé en septembre 2006 un référendum sur la séparation de la RS de la Bosnie-Herzégovine, le Haut représentant de la communauté internationale a dit qu'il serait démis de ses fonctions s'il n'y renonçait pas. Il y a renoncé, mais une crise sévit aujourd'hui même en Bosnie car le nouveau Haut représentant essaie de supprimer des éléments importants de l'autonomie de la RS. La Bosnie est une colonie de l'UE - les 16 000 soldats qui y sont toujours stationnés (12 ans après la fin de la guerre) font partie des forces militaires de l'UE - et, de toute évidence, l'UE ne veut pas que son territoire soit morcelé.

La situation est comparable en Transnitrie. Bien qu'une massive majorité de la population de ce territoire ait voté en septembre 2006 pour une indépendance de la Moldavie, l'Occident a refusé de reconnaitre les résultats de ce référendum. Le principal organisme de controle électoral de l'Europe, l'OSCE, a même refusé d'observer le scrutin déclarant que l'OSCE "ne soutient pas un référendum unilatéral mettant en question l'intégrité territoriale de la Moldavie". L'auteur de cette déclaration n'est rien moins que le président de l'OSCE, le ministre des Affaires Etrangères belge Karel de Gucht. Et ceci malgré le fait que la raison légale de la sécession moldave de l'URSS était le refus du pacte Molotov-Ribbentrop de septembre 1939 qui annexait la Bessarabie à l'URSS. Cette annexion comprennait celle de la Transnitrie à celle qui devait devenir la République Socialiste Soviétique de Moldavie, à laquelle la Transnitrie n'avait jamais appartenu auparavant.

Plus loin, l'Occident s'oppose également aux mouvements d'indépendance en Géorgie (Ossétie du Sud et Abkhazie) et en Azerbaidjan (Nagorno-Karabakh), bien que leurs territoires, comme la Transnitrie, aient été indépendants pour plus d'une décennie.

Où en est la Belgique ?

Les raisons pour lesquelles l'Occident s'oppose aux sécessions en Moldavie, en Bosnie et ailleurs, sont géopolitiques et idéologiques. L'UE veut étendre son ordre dans les profondeurs de la Russie historique, et c'est la raison pour laquelle elle ne veut pas voir morceler la Moldavie. Dans le cas de la Bosnie, cet Etat artificiel a été promu pendant la guerre yougoslave au rang d'icone du multiculturalisme (alors que la Yougoslavie était elle-même un Etat pluriethnique comme la Serbie l'est aujourd'hui).

A mon sens, l'Europe va s'opposer au morcellement de la Belgique pour les mêmes raisons.

Il est incontestable qu'une Flandre indépendante pourrait être un Etat viable. En termes de population, la Flandre est plus grande que les Etats-nations historiques comme le Danemark, la Norvège ou l'Irlande, ainsi que des Etats nouvellement créés comme la Slovaquie, la Slovénie, l'Estonie, la Lettonie, la Lithuanie, la Bosnie-Herzégovine, la Croatie, la Macédoine, Chypre, Malte et évidemment le Luxembourg.

Il est incontestable aussi que la Flandre a l'identité historique nécessaire à l'établissement d'un Etat souverain. Elle a certainement plus de droit historique à une existence que la Bosnie, un Etat artificiel maintenu à titre de dernière expérience du multinationalisme. La Flandre a la même base historique de droit à l'indépendance que la Slovaquie, Chypre ou la Croatie (et, comme je l'ai dit, est plus grande que ces trois pays). Les anglais disent souvent en plaisantant "citez dix belges célèbres" et la liste ne va le plus souvent pas plus loin que les personnages de fiction Tintin ou Hercule Poirot. Mais il est évident qu'on aurait de la difficulté à limiter la liste à dix si l'on vous demandait de citer dix flamands, en commençant par Rubens, Van Eyck, Memling ou Hieronymus Bosch entre autres. Et faites la comparaison avec le contexte historique maigre ou inexistant de l'Estonie ou de la Slovénie.

La raison pour laquelle l'Europe s'opposera à la division de la Belgique est que cette division ne servira pas la cause de l'intégration européenne. A l'exception partielle de la Tchécoslovaquie, le morcellement d'Etats multiethniques en Europe de l'Est a aidé cette intégration selon le principe "diviser pour régner".

De petits semblants d'Etats sans réelle existence politique sont un bon réservoir d'alliés au Conseil des ministres - ils prennent l'argent de l'Europe et votent comme on leur dit de le faire. Il est évident que très peu de sécessions depuis 1991 ont été le résultat d'un désir de véritable indépendance car les nouveaux Etats n'auraient pas immédiatement rejoint l'UE et l'OTAN. On le voit clairement dans le cas du Monténégro, qui sera candidat à l'entrée dans l'UE moins de deux ans après son accession à l'indépendance. Ayant adopté l'euro en 2002, il vient de signer un accord de stabilisation avec l'UE. Cet accord comporte 680 pages - un sacré volume de législation pour un pays d'à peine 600 000 habitants (le Monténégro a seulement une fois et demi la taille de la ville d'Anvers) - mais rien à coté des 80 000 pages de législation de base de l'UE que le Monténégro aura à adopter au moment de sa prochaine entrée.

A l'inverse, la division de la Belgique montrerait que la ligne de faille qui est au coeur du projet européen traverse la capitale même de l'UE. La ligne de faille est la contradiction entre démocratie et supranationalisme. Les flamands savent qu'un Etat supranational n'est pas favorable à la démocratie, et même la détruit. Les nations européennes plus importantes ne s'en rendent pas compte parce qu'elles sont relativement influentes au sein de l'UE et parce que l'importance de leur vie politique nationale voile le fait qu'elles sont en réalité gouvernées par l'UE qui est une organisation totalement non-démocratique et même contraire à la démocratie.

Le temps me manque pour rappeler en quoi l'UE n'est pas démocratique. Tout le monde sait que les décisions importantes sont prises en secret par une Commission qui n'a pas été élue et un Conseil de ministres qui ne rend de comptes à personne. Les parlements nationaux sont systématiquement chatrés par l'UE qui donne aux gouvernements, en secret, le droit de légiférer. Le fait que la défunte constitution européenne soit aujourd'hui réintroduite après avoir été rejetée en 2005 par des référendums en France et aux Pays-Bas (deux membres fondateurs de l'UE) prouve que l'UE est prête à passer outre à des consultations démocratiques directes pour arriver à ses fins. La démocratie est supprimée par l'intégration européenne.

L'UE : une grande Belgique

L'éclatement de la Belgique symboliserait cette contradiction essentielle. L'UE est fondée sur la réconciliation historique des vieux pays du Saint Empire Romain d'origine - France, Allemagne, Italie et Pays-Bas. L'aspect spécifique franco-allemand de cette réconciliation se reflète en petit dans la coexistence des flamands et des wallons au sein de la Belgique. De nombreux leaders belges, y compris le récent roi Baudoin, ont dit que l'UE était une sorte de grande Belgique. L'effondrement du modèle belge serait un évènements d'une grande signification et, à mon avis, porterait un nouveau coup à la deja chancelante intégration européenne.

Il me semble essentiel qu'une Flandre indépendante ne présente pas immédiatement sa candidature à l'UE, mais au lieu négocie ses propres conditions d'association, limitant l'accord final aux choses que les gens apprécient dans l'UE - la possibilité de voyager sans passeports, la liberté de commerce - et refuse de signer les traités. Tous ces traités, à commencer par celui de Rome, stipulent que la plus grande partie du pouvoir législatif soit transférée à l'UE.

Tous les nouveaux membres doivent adopter la totalité du soi-disant acquis communautaire (plus de 80 000 pages de législation de base), et l'Etat qui signe ce genre de traité n'est plus réellement indépendant. De plus, le traité contient une "clause capacitante" qui permet à l'UE d'accroitre indéfiniment ses pouvoirs ce qui rend inévitable une encore plus grande centralisation.

Une vraie indépendance

La Flandre indépendante de la Belgique n'aurait aucun sens si elle n'était pas aussi indépendante de l'UE car sinon cela équivaudrait à passer de la gouvernance de Bruxelles à la gouvernance de Bruxelles. Le modèle de "L'Europe des régions" est un piège qui ne ferait de la Flandre qu'une sorte de Wallonie, recevant l'aide de l'UE en échange de sa soumission.

Il y a de nombreux précédents en Europe de ce genre d'association libre avec l'UE.

Pour la liberté de déplacements, la Norvège et l'Islande (qui ne sont ni l'un ni l'autre membres de l'UE) appartiennent au système de Schengen qui permet de voyager sans passeport. La Suisse a signé avec l'UE de nombreux accords bilatéraux de commerce qui ne compromettent pas sa souveraineté. Quant à la monnaie, il y a des pays appartenant à l'UE qui ne se servent pas de l'euro et il y a des pays qui n'appartiennent pas à l'UE qui s'en servent, comme le Monténégro.

L'UE présente toutes les pires caractéristiques de la Belgique : une structure institutionnelle extraordinairement compliquée maintenue dans cet état au service d'intérêts particuliers; un processus de décision opaque et délibérement non-démocratique; un vaste système de financement interne qui sert à pervertir l'action politique par l'achat de certains groupes puissants; et bien sûr une corruption endémique.

En révélant le mensonge du modèle belge, l'indépendance de la Flandre rendrait un grand service à la démocratie et à l'ensemble de l'Europe. Elle pourrait ouvrir la voie à d'autres pays dont les peuples aspirent à quitter l'UE.

John Laughland, article publié dans Balkans-Infos

J'ajoute pour compléter cet excellent article que la mort de la Belgique est d'autant plus inévitable que les relations entre flamands et wallons ne semblent pas être au beau fixe. C'est ainsi par exemple que certaines villes flamandes interdisent l'usage de la langue française dans les lieux publics.

Plutot que d'envoyer l'armée française chez les flamands pour les obliger à respecter et à aimer notre langue, il me semble qu'il serait plus juste de s'orienter vers une Flandre indépendante et une Wallonie française. Pour des raisons tant historiques que linguistiques et géopolitiques, la place du peuple wallon se trouve aux cotés du peuple français (si il le souhaite évidemment, il ne s'agit pas de proner une conquête militaire).

Adieu Belgique et UE
Pour une Flandre indépendante
Pour une Wallonie française dans une France indépendante

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31 décembre 2007 1 31 /12 /décembre /2007 00:45
undefinedAu pays des Vikings (en Norvège donc), on continue de refuser d'adhérer à l'UE. Beaucoup de norvégiens sont en effet conscients du fait qu'une adhésion à l'UE équivaudrait à une perte d'indépendance. Les facteurs économiques, qui permettent aussi de développer un solide argumentaire contre l’adhésion, ne jouent qu'un role second.

L’UE est bien souvent et à juste titre assimilée à une structure bureaucratique, antidémocratique, centralisée alors que les norvégiens accordent beaucoup d’importance aux concepts d’indépendance et de démocratie locale. Le modèle de l’Etat -providence reste suprême, la souveraineté et l’indépendance sont considérés comme les fondements de la prospérité nationale.

La Norvège a réussi jusqu'à aujourd'hui à ne pas succomber à la propagande européiste notamment grâce au gros travail réalisé par l'association de masse Nei til EU (pour les nombreux norvégophones : http://www.neitileu.no/).

L'association regroupe des citoyens de toutes les sensibilités politiques, beaucoup ne sont d'ailleurs pas liés à une mouvance politique particulière. Les syndicalistes sont cependant très présents dans le mouvement.

Nei til EU prend naissance au tournant des années 89-90 sous la forme d'un comité d'information quand se dessine la perspective d'une nouvelle consultation populaire sur l'appartenance de la Norvège à l'UE. Après l'échec du Oui en 1972, le second référendum et le second échec aura lieu finalement en 1994. La Norvège se distingue par la vitalité du mouvement anti-UE, puisque Nei til EU comptera à la veille de la consultation de 1994 jusqu'à 150 000 membres. A l'échelle de la France, cela représenterait pas loin de deux millions d'adhérents. Si ce nombre a décru après les échéances les plus cruciales, les effectifs dépassent aujourd'hui la barre des 25 000.

Les dirigeants de Nei til EU savent que rien n'est jamais définitivement acquis et donc poursuivent leur combat. Car en Norvège comme ailleurs, les élites économiques, politiques et médiatiques ne jurent que par Bruxelles et ne s'avouent jamais vaincues.

Ainsi, à la veille de la consultation de 1994, le premier ministre social-démocrate Gro Harlem Bruntlan avait affirmé qu'une victoire du Non au référendum entrainerait un arrêt immédiat des investissements en Norvège tandis que le président du patronat avait pronostiqué la disparition de 100 000 emplois. Il n'en a naturellement rien été et la Norvège -bien aidée aussi par l'abondant pétrole de la Mer du Nord - caracole de plus belle en tête du classement mondial pour l'Indice de développement humain avec son modèle relativement égalitaire basé sur des impots assez forts qui n'empêchent pas un taux de chomage plutot faible (n'en déplaise aux simpletons libéraux qui voyent une corrélation systématique entre hausse des impôts et hausse du chomage).

Cependant, tout n'est pas simple pour la Norvège et les norvégiens. Si le pays n'est pas membre de l'UE, il lui est cependant associé via l'Espace économique européen. Par ce biais, Oslo est tenu d'appliquer les directives européennes, quand bien même il n'est pas représenté dans les instances qui les élaborent.Cerise sur le gateau : le pays, bien que non adhérent à l'Union, contribue au budget communautaire. Les dirigeants de Nei til EU dénoncent et combattent cette Europe qui impose à leur pays des règles dont il ne veut pas, comme ils dénoncent et combattent l'alignement sur la politique guerrière des Etats-Unis matérialisée par la participation de soldats norvégiens à l'occupation de l'Irak.

Derniere chose, le fait de ne pas être intégré à l'Union donne à la Norvège un poids sur la scène mondiale sans commune mesure à ce qu'il serait si la Norvège était noyée parmi les Etats membres. Le magazine américain Newsweek classait ainsi ce pays qui ne compte que 4.5 millions d'habitants à la neuvième place dans l'ordre des Etats les plus influents de la planète. Cette donnée est particulièrement visible dans les négociations internationales et notamment lors des tractations au sein de l'OMC où les 25 pays de l'UE sont représentés par le seul commissaire européen au commerce et ne sont pas présents en tant que tels à la table des discussions.

Que la Norvège et le peuple norvégien continuent à résister aux sirènes maléfiques de l'UE, et que la France suive cet exemple d'attachement à l'indépendance nationale.

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30 décembre 2007 7 30 /12 /décembre /2007 17:22
undefinedApparemment, le FN est vent debout contre le traité de Lisbonne. Carl Lang publie un cahier sur le sujet stigmatisant le coup de force institutionnel de la ratification. Mais une lecture attentive du document amène à conclure que l’extrême droite ne se différencie pas tant que ça des partis de gouvernements. Comme les souverainistes et autres néo gaullistes, s’ils disent "Non, c’est non", ils concluent « Non, c’est oui, mais différemment ». Dans un document de 48 pages démontrant implacablement que le traité de Lisbonne est la copie conforme du TCE - ce qui revient à enfoncer une porte ouverte - la conclusion est particulièrement digne d’intérêt, en ce qu’elle est révélatrice de la ligne du FN. Je cite :

"Quoiqu’il advienne, l’Europe ne peut pas se construire contre ses peuples et contre les réalités nationales mais elle devra se réaliser à partir des droits à l’identité, à la souveraineté, aux libertés, à la sécurité et à la prospérité des nations et des peuples.

C’est la grande Europe européenne, sans la Turquie, qu’il faudra réaliser demain avec comme partenaires privilégiés nos grands voisins russes et ukrainiens.

Telle est la volonté et l’ambition des députés nationaux et patriotes qui siègent au Parlement européen.

NON à l’Union européenne supra nationale et bureaucratique.

OUI à la grande Europe des peuples et des nations libres !"


Sauf à s’entêter à ne rien vouloir comprendre, il est clair que pour les auteurs de ce document, la construction européenne est obligatoire. Leur désaccord ne porte que sur la méthode, le packaging de l’opération, mais ils admettent avoir le même but que les européistes : construire l’Europe.

Il y a donc maintenant une trentaine de mouvements se réclamant peu ou prou du "souverainisme" qui expriment leurs désaccords sur la construction européenne telle qu’elle existe, en étant incapables de se mettre d’accord sur leurs fameuses "autres europes" imaginaires. Plus chrétienne pour l’un, plus blanche pour l’autre, plus sociale, plus proche des citoyens, plus raisonnable, plus concrète, plus généreuse, etc. Ce serait très drôle si ce n’était si grave.

Parallèlement, 27 pays s’accommodent tant bien que mal du processus, chacun pour des raisons différentes. Plus personne ne croyant sérieusement que l’attelage puisse aller bien loin, la seule solution pour qu’il continue d’avancer consiste à diaboliser le premier qui le mettrait en échec.

Pour aller au fond des choses, il faut constater que si le processus se poursuit, c’est parce que ceux qui contestent l’Europe réelle sont neutralisés par leur soumission à l’idée - aussi forte que fausse - que la construction européenne serait obligatoire. Partant de là, ils se contraignent à proposer une alternative et à se distinguer les uns des autres sur celle-ci. Il y a donc 27 pays qui ne sont d’accord sur rien et autant d’opposants eux-mêmes d’accord sur rien. Que pourraient rêver de mieux ceux qui ont décidé de créer ex nihilo un hypothétique peuple européen en détruisant les différents peuples vivant sur le continent ?

Devons-nous pour cela tomber dans la soumission ou la désespérance ? Certainement pas, et ce pour plusieurs raisons, par exemple :

- L’UE ne peut perdurer qu’en étant justifiée par plusieurs mythes qui sont tous en train de s’effondrer, exemples :

1. L’Europe, c’est la paix,

2. L’Europe serait efficace économiquement,

3. L’Europe, c’est la démocratie.

4. Il est impossible d’en sortir.

- Engoncée d’une part dans des principes désuets de libéralisme dogmatique, d’harmonisation et autre principe de subsidiarité, d’atlantisme obligatoire, d’autre part dans un calendrier aussi rigide qu’un plan quinquennal soviétique, l’UE est totalement incapable de s’adapter au nouveau contexte qui résulte de la crise mondiale. Nécessité faisant loi, ces incohérences ne peuvent qu’avoir les mêmes conséquences pour l’Union européenne que pour l’Union soviétique.

Enfin, l’UE est condamnée parce que la volonté de peuples de vivre libres est plus forte que la vieille chimère européenne. Il suffit simplement de démontrer, sereinement mais avec une détermination sans faille, que nous sommes prêts à reprendre notre destin en main et que nous nous réjouissons chaque jour que les faits démontrent la faillite de cette funeste entreprise ; que nous avons compris qu’un innocent condamné à perpétuité a plus de chance de recouvrer sa liberté en agissant par lui-même qu’en implorant servilement la clémence de ses bourreaux.

Pour que les Nations libres d’Europe deviennent autre chose qu’un slogan, il faudra bien sortir du virtuel et admettre l’impérieuse nécessité de se libérer sans demander la permission aux 26 autres, ce qui veut dire quitter l’Union européenne et renoncer définitivement à tout projet de « construction » européenne .

Source :  www.decapactu.com/spip/article.php3
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14 décembre 2007 5 14 /12 /décembre /2007 14:32
marianne.gifLe traité constitutionnel vient d'être signé par les chefs d'Etat (ou plutot de provinces) et de gouvernement de l'UE.

Le même qui a été rejeté il y a un peu plus de deux ans par le peuple, le même qui finit de détruire le peu de souveraineté qu'il restait à la France.

L'ennemi du peuple et traitre à la Mère Patrie Sarkozy a ainsi annulé la décision de millions d’électeurs français. Preuve que nous ne sommes pas dans une démocratie : les capitalistes mondialistes sont démocrates tant que le peuple vote comme ils le désirent mais à partir du moment où il vote mal, on annule ses choix.

Le peuple s'est-il révolté face à cette décision ? Exige t-il un nouveau référendum ou mieux, considère t-il que ce traité doit simplement rejoindre les poubelles de l'Histoire (car il est même inadmissible de faire revoter sur un texte qui a été soumis au suffrage universel direct il y a à peine plus de deux ans) ? Pas du tout voyons, nous n'en sommes pas arrivés à ce stade, pas le moindre hoquet de protestation n'a accueilli cette funeste nouvelle.

La vérité est que le peuple n'en a rien à branler, les seules choses qui le préoccupent sont les tribulations de Sarkozy et Kadhafi, les discours creux droits-de-l'hommistes de Ségolène Royal et Rama Yade, la qualification de Lyon  en Ligue des Champions (pardon Champions League, faut commencer à s'habituer à la langue de l'Empire), le dernier éliminé du chateau de la Star Academy, le pouvoir d'achat, le prix de l'essence ou mieux les achats pour cette grosse fête commerciale qu'est devenue Noël (rien à voir avec la naissance du Christ).

Le peuple français comme beaucoup d'autres peuples a été considérablement abimé par la société de consommation et les médias qui font un gros travail de destruction de l'intelligence et du sens. Le peuple français a les dirigeants qu'il mérite, la France et ses 2000 ans d'Histoire méritent de disparaitre à tout jamais en se fondant dans la dictature eurocratique, dans "les eaux glacées du calcul égoiste" (Marx).

En le voyant se laisser passer le collier étrangleur du traité constitutionnel sans réagir, on ne peut que se poser des questions sur les capacités de résistance du peuple de France, sur sa faculté à pouvoir se ressaisir et se lever en masse dans un sursaut républicain qui ébranlera les maitres de l'Europe. Faudra sans doute attendre que les frigos soient vides pour cela, bref c'est pas demain la veille........

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16 novembre 2007 5 16 /11 /novembre /2007 03:06

Euro-courbet-copie-1.jpgQuand la France verse 18 milliards d'euros à l'UE, elle n'en reçoit que 12,4 milliards, d'après les chiffres officiels de la comptabilité publique.    

C'est ainsi que la France (c'est à dire nous) donne en moyenne chaque année (et plus les années passent, plus le chiffre augmente !) 5.6 milliards d'euros (5 600 000 000 euros) pour le fonctionnement de l'UE ! C'est à dire l'équivalent d'environ 70 000 logements sociaux qui partent en fumée !  

  

L'UE nous coute cher, très cher, à titre de comparaison bien plus cher que les "régimes spéciaux" de retraite dont les médias maastrichtiens font tout un plat mais dont la suppression ne conduira qu'à une économie de 200 millions d'euros par an (c'est à dire 28 fois moins que ce qu'on offre à l'UE). Bien entendu, ceci se fait au nom de la nécessaire égalité de traitement de tous les salariés donc ça va, il faudrait cependant que "notre" pouvoir maastrichtien supranational pousse la logique de l'égalité jusqu'au bout : les femmes vivent en moyenne 7 ans de plus que les hommes, il est inadmissible qu'elles profitent plus longtemps de la retraite que les hommes donc il faut les faire cotiser 7 ans de plus ! Les cadres et les bourgeois vivent en moyenne beaucoup plus longtemps que les ouvriers, ils devraient donc également cotiser beaucoup plus longtemps au nom de la justice tant recherchée par notre gouvernement qui est comme vous pouvez le constater très attaché à la lutte contre les inégalités (comme c'est touchant !).    

Non contente d'avoir confisqué et dérobé au peuple français son pouvoir sur ses terres pour laisser les commissaires européens non élus décider de tout sur l'ensemble des sujets fondamentaux (dont.....les retraites !), force est de constater que l'UE est en plus un véritable gouffre financier......Tiens, y parait que la France est surendettée, en faillite, ah mais non suis-je bête ça c'est le discours qu'il faut tenir pour la destruction de tous les acquis sociaux que nous a offert le CNR gaullo-communiste, pour l'UE y a de l'argent !   

Ce double discours en dit long sur la pourriture morale de tous les tenants (ou kapos) du système. Vivement que la France retrouve sa liberté en rompant avec l'Union Européenne, cette dictature ploutocratique qui ne dit pas son nom ! Autrement, croyez-moi, on continuera à se faire enculer. 

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20 octobre 2007 6 20 /10 /octobre /2007 14:18
arton397-150x91.jpgCommuniqué de l’Union Populaire Républicaine

Le prétendu « mini-traité européen » qui vient d’être signé à Lisbonne, a été conçu en secret et dans le dos des peuples européens, dans le seul but de faire ratifier par la France un texte exactement comparable, sur le fond, à celui que le peuple français souverain a rejeté à 55% des suffrages le 29 mai 2005.

La preuve est ainsi faite que le processus de construction européenne est purement et simplement la mise en place d’une dictature, qui a l’astuce de se cacher. Nonobstant la volonté de banaliser ce coup de force des uns et les silences complices des autres, il s’agit d’une affaire d’une exceptionnelle gravité.

Dans ces conditions, la question n’est certainement pas de discuter des modalités de ratification d’un traité dont le principe même est un déni de démocratie. Que ce soit par voie parlementaire ou référendaire, aucun procédé ne peut plus légitimer ni ce nouveau traité, ni le statu quo, après le vote souverain et définitif du peuple français du 29 mai 2005.

La seule question légitime à poser désormais aux Français est de savoir si, oui ou non, nos compatriotes acceptent la mise en place de cette dictature.

C’est le devoir de tous ceux qui respectent les principes démocratiques et le droit international, dont la règle supérieure reste le droit des peuples à disposer d’eux-mêmes, d’exiger dès maintenant la sortie de la France de l’Union européenne.

Le Président de l’Union Populaire Républicaine, François Asselineau, détaillera cette position claire à la radio :

lundi 22 octobre de 07h00 à 08h00, Emission le « Grand Témoin » de Louis Daufresne sur Radio Notre-Dame sur 100.7 FM.


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10 août 2007 5 10 /08 /août /2007 00:45
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Il y a encore quelques semaines on disait que vouloir sortir de l’Union européenne, c’était être "excessifs". Que nous étions d’affreux ultra-nationalistes. Très vite, le ton a changé. Simplement parce que les faits nous donnent raison : L’UE, ça ne marche pas, et il devient chaque jour un peu plus évident que cela ne marchera jamais. Pourquoi ?



L’Europe est un continent. Ceux qui voulaient en faire une structure supranationale cachaient que cela impliquait d’en faire un état. Que cet état devait être celui d’un "peuple européen" pour pouvoir se prétendre démocratique. Problème, il n’y a pas de "peuple européen". Il fallait donc le créer, en faisant en sorte que, préalablement, les européens se détachent de leurs nations, perdent leurs repères, finissent par se détester eux-mêmes pour espérer le salut en une fuite en avant vers un inconnu plus vaste.

Cette manoeuvre devait être subreptice, menée discrètement par une élite capable de s’approprier le pouvoir chacun dans son pays, pour le détruire dans le dos des peuples.

Une élite "d’européens convaincus". Convaincu de quoi, au fait ? Convaincu que c’est leur intérêt personnel de se mettre au service d’un pouvoir supérieur, occulte, qui se fiche comme d’une guigne de "construire" l’Europe, mais qui est très intéressé par la destruction des nations et des démocraties que cette prétendue "construction" implique.

Car en fait, la finalité de la "construction européenne" n’est pas l’Europe, mais la mondialisation. La preuve au CER, (Centre for European Reform) qui travaille déjà sur l’étape suivante, l’ensemble euro-américain. Mais qu’est-ce que la mondialisation, sinon un ensemble de règles supranationales au seul bénéfice d’un très petit nombre pour asservir l’ensemble de l’humanité, en rendant totalement inconséquent les choix procédant des élections ?

Tout cela aurait pu continuer, bon an mal an, à la seule condition que cela fonctionne globalement. Le hic, c’est que ça ne marche pas, mais alors, pas du tout ! La catastrophe écologique qu’il n’est maintenant plus possible d’occulter, la pénurie programmée des énergies fossiles, les logiques économiques, la prise de conscience des peuples, sont, parmi d’autres, autant de faits indéniables qui obligent à constater l’effroyable faillite du système.

Ce qui n’est pas encore politiquement correct, ce qui est encore soigneusement caché par une presse dont la soumission n’a d’égal que sa bêtise, c’est maintenant une lapalissade : quand quelque chose ne marche pas, il faut s’en débarrasser.

L’Europe ne marche pas. La France ne pèse plus en rien sur l’orientation stratégique de l’Europe. L’Europe détruit la France, moralement, économiquement, dans son existence même. La France n’a maintenant qu’un solution : EN SORTIR.

Et il faut que la France en sorte, non pour s’isoler, pour se tenir à l’écart, mais simplement pour renouer avec son rôle historique de nation libératrice de SON peuple et DES peuples. Car il n’y a pas que les Français qui n’en peuvent plus, de cette construction déraisonnable qui soumet les nations d’un continent à une dictature bureaucratique catastrophique. La prise de conscience est aujourd’hui continentale !


CONCLUSION


Les Français ne sont pas les moutons noirs de l’Europe, ils sont les guides, les libérateurs des peuples ! Les Français qui ont votés Non, portant ainsi un coup fatal à cette entreprise dictatoriale de démolition, doivent être fiers d’avoir montré le chemin de la liberté, du respect du droit des peuples à disposer d’eux-mêmes. Ils doivent maintenant terminer le travail.


Vive la France, vive les nations libres d’Europe et du monde, vive l’amitié entre les peuples !

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22 juin 2007 5 22 /06 /juin /2007 05:14

1h54-05.jpg

Dans plusieurs pays d’Europe, de plus en plus de voix s’élèvent pour demander la sortie de l’Euro. Des consultants financiers recommandent maintenant à leurs clients d’envisager sérieusement l’hypothèse. François Asselineau va encore plus loin en en déduisant qu’il n’y aurait pas "d’autre Europe" possible. Voici son analyse :

JC Trichet, président de la Banque Centrale Européenne, vient d’adresser une fin de non-recevoir à tous ceux qui prétendaient vouloir "améliorer le fonctionnement des institutions européennes".

Monsieur Trichet, élu par personne et dont le passage aux affaires se solde, à l’échelle de deux décennies, par une catastrophe économique et sociale à peu près sans précédent en France, a répondu avec une morgue d’Ancien Régime :"Je défendrai toujours férocement l’indépendance de notre institution". (Au passage, de quoi la BCE est-elle indépendante si ce n’est des élections et du suffrage universel ?)

La demande qui avait été formulée à la BCE par le Luxembourgeois Juncker au nom des ministres des Finances de la zone euro n’était pourtant pas bien méchante. Elle se limitait seulement à "suggérer" une "coopération plus étroite entre la BCE et le club des douze ministres des Finances de la zone euro sur l’évolution de la politique monétaire et économique". C’était vraiment le minimum minimorum. D’ailleurs, les douze ministres n’auraient pas pu tomber d’accord sur une autre demande car les économies de la zone euro sont de plus en plus divergentes et certains veulent une hausse des taux d’intérêt tandis que d’autres exigent une baisse ou un statu quo.

Mais même cette simple demande d’une concertation accrue a été rejetée par la BCE.

Voici donc une information qui devrait - en théorie - clouer le bec de tous les adeptes de la Pensée unique alter-européiste. Je veux parler de tous ces responsables et commentateurs politiques, à droite comme à gauche, qui se croient malins, originaux et audacieux d’affirmer en choeur qu’ils "sont bien sûr pour l’Europe mais pour une autre Europe", qu’ils sont "bien sûr pour l’euro mais pour un euro doté d’une meilleure gouvernance", etc., etc., etc.

Comme j’ai déjà eu l’occasion de l’expliquer un nombre incalculable de fois depuis des années, et encore une fois lors de ma conférence du 14 juin à la Sorbonne, faire ce genre de déclarations et se proclamer "pour une autre Europe" ne sert à rien d’autre qu’à maintenir nos concitoyens dans la confusion, leur faire croire à des chimères et les plonger dans l’imposture.

Car si l’Europe est comme elle est, c’est parce qu’elle NE PEUT PAS être autrement. La "construction européenne" est la résultante des forces antagonistes qui la traversent. Elle est la résultante d’intérêts nationaux irréductiblement différents. Elle est la résultante de l’inexistence d’un "peuple européen" - différence essentielle avec l’exemple américain que nos diplomates reprennent comme modèle de façon si naïve. Elle est la résultante des visées stratégiques de ceux qui ont inventé ce concept fumeux de "construction européenne".

Les Américains ont conçu ex nihilo la construction européenne et ont largement financé les mouvements et les responsables dits "européens" . Pourquoi ? Parce que les Américains ont compris, dès les années 40, que la construction européenne serait un SYSTÈME AUTOBLOQUANT, dont le seul "élément fédérateur" ne pourrait être que les États-Unis eux-mêmes, pour reprendre la si clairvoyante analyse de Charles de Gaulle dans sa Conférence de presse du 15 mai 1962. Conclusion

Nous y sommes : le système est devenu autobloquant. Trichet renvoie les ministres dans leurs buts et les États n’y peuvent rien car ils ont des intérêts diamétralement opposés. L’Irlande, par exemple, préfère de très loin laisser la bride sur le cou à Trichet et aux autres banquiers de la BCE plutôt que de renforcer le poids politique de la France sur la définition des taux d’intérêt. On peut le regretter mais c’est ainsi.

Quant à tous ceux qui militent pour une "autre Europe" et "un euro avec une meilleure gouvernance" , soit ce sont des rêveurs qui ne connaissent rien à la mécanique infernale de la construction européenne, soit ce sont des cyniques qui mentent délibérément aux Français pour leur extorquer leurs votes en sachant pertinemment qu’ils ne pourront ensuite tenir aucune de leurs promesses.

La seule solution s’impose : la RUPTURE, mais la vraie. La France doit rompre avec les discours gnan-gnan sur "une autre Europe" et la "meilleure gouvernance", tous ces discours foireux et sans conséquences qui font s’écrouler de rire les dirigeants atlantistes derrière les portes capitonnées de leurs bureaux, à Washington, Bruxelles ou Francfort.

La France doit reprendre sa liberté et son destin en mains. Cela commence par une décision fondamentale : la France doit décider souverainement de sortir immédiatement et unilatéralement de l’euro.

François Asselineau, de l'Union Populaire Républicaine (parti gaulliste)

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30 mai 2007 3 30 /05 /mai /2007 22:07

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L'UE, sens ou contre-sens de l'Histoire.....Certains en lisant ce sujet pourraient se demander comment la question peut se poser tant il parait évident quand on écoute le discours de l'idéologie dominante que l'UE représente l'avenir, est mère de toutes les vertues.

Il est vrai que les partisans de l'UE n'ont pas de mots assez durs et forts pour qualifier les quelques irréductibles dinosaures qui peuvent se prononcer pour une rupture avec l'UE, les qualifiant tour à tour de passéistes, de réactionnaires, de polpotistes, de fascistes voir de vouloir en revenir au temps d'Auschwitz comme a pu le dire un certain Jack Lang lors de la campagne sur la constitution européenne.......En étant aussi malhonnête que lui dans les amalgames, on pourrait signaler que Hitler était un europeiste convaincu.

Laissons Monsieur Lang à ses délires et posons-nous la question suivante : le mépris affiché par les partisans de l'UE est-il révélateur de la puissance de leurs arguments en faveur de l'Europe ou au contraire n'est-il que poudre aux yeux et révélateur d'une époque décadente dans laquelle la politique n'est plus envisagée comme un moyen de choisir et de décider, dans laquelle les élus en sont réduits à faire de la figuration comme de vulgaires gagnants d'un concours de beauté ?


Les arguments des partisans de l'UE

En régle générale, les arguments des partisans de l'UE sont essentiellement de deux ordres :

-L'UE aurait permis la croissance économique, vouloir sortir de l'UE conduirait ainsi à la ruine du pays concerné voir à la réapparition de la peste et du choléra.

Souvent, pour démontrer les bienfaits de l'UE, les européistes prennent dans un premier temps l'exemple d'Airbus. C'est pourtant dans les faits un parfait contre-exemple, non pas qu'Airbus n'est pas une réussite mais plutot qu'il est une création des états britannique, français et allemand décidée avant l’entrée du Royaume-Uni dans la CEE. L'UE n'a ainsi rien à voir dans cette affaire.

Les européistes expliquent ensuite que sortir de l'UE reviendrait à vivre en autarcie et conduirait à la ruine économique.

Je répondrai tout d'abord qu'il faudrait l'expliquer à certains pays qui ne sont pas dans l'UE et qui présentent une bonne santé économique : on peut citer l'exemple de la Norvège, pays qui réussit l'exploit de cumuler plus d'impots que la France, moins de chomage, une plus grande richesse par habitant tout en étant hors de l'UE. Nous pouvons aussi citer les exemples de la Suisse - il est vrai bien aidée par les transferts bancaires de Johnny Halliday - voir de l'Islande.

Je répondrai ensuite qu'il n'y a aucun lien entre le fait d'être contre l'UE et favorable à une politique autarcique. C'est ainsi que certains économistes ou analystes pro-européens tels que Jacques Sapir ou Emmanuel Todd remettent en cause l'intégrisme libre-échangiste en se disant favorable à un protectionnisme moderne européen. A l'inverse, d'autres qui sont anti-européens peuvent être favorables au libre-échangisme.

-L'UE aurait permis la paix en Europe

L'argument de la paix régnant en Europe grace à la construction de l'UE est une vaste plaisanterie. La vérité est que la paix en Europe de l’Ouest depuis 1945 est due au fait que la France comme la RFA sont devenues après 1945 des puissances de second rang n'ayant aucun intérêt à entrer en guerre, surtout que l'appartenance à l'OTAN signifiait qu'au cas où un pays attaquait l'autre tous les membres de l'OTAN devaient assistance au pays agressé.

Si on ajoute que :

-la France a par la suite acquit l'arme nucléaire

-la France et l’Allemagne se sont combattues à l'époque pour être la première puissance européenne et mondiale ce qu’elles ne peuvent plus être depuis 1945

On se rend compte que l'UE n'est pas à l'origine de la paix en Europe, d'ailleurs l'Histoire nous a bien montré que ce ne sont pas les traités qui conduisent à la paix. Pour rappel en 1927, le pacte Briand-Kellogg proclame la guerre hors-la-loi, on sait ce qui arrivera 12 ans plus tard.

Loin d'être des paroles d'Evangile, nous constatons que les arguments des partisans de l'UE ne dépassent guère le niveau du bac à sable. Ceci étant dit, cela ne signifie pas que les arguments des anti-européens soient toujours beaucoup plus brillants. Souvent les anti-européens expliquent que toutes les difficultés économiques rencontrées par la France sont dues à l'UE ce qui est à mes yeux absurde. Je pense au contraire que la situation économique serait quasi-similaire si la France avait été dans l'UE ou hors de l'UE, aucun économiste sérieux ne pourrait me contredire.

On pourrait ainsi se dire qu'a priori, peu importe que la France soit dans l'UE ou hors de l'UE si les incidences économiques sont beaucoup plus faibles qu'on a coutume de le penser, mais d'autres paramètres allant dans le sens d'une nécessaire rupture avec l'UE doivent être pris en compte.

Pourquoi sortir de l'UE ?

James Paul Warburg, président de la Chase Manhattan Bank, déclarait la chose suivante devant le Sénat américain le 17 février 1953 : "De gré ou de force, nous aurons un gouvernement mondial. Sera-ce par conquête ou par consentement ? La supranationalité d'une élite intellectuelle est certainement préférable aux décisions nationales qui se pratiquent depuis un siècle".

En juin 1991, David Rockefeller reprenait à son compte cette affirmation qu'il complétait en disant que "Le monde est préparé à marcher vers un gouvernement mondial".

Nous remarquons bien que la marche forcée vers l'Europe supranationale et fédérale s'inscrit dans la volonté de la finance transnationale de controler la destinée des peuples sans qu'ils aient leur mot à dire. Nous savons également que la démocratie n’est pas indéfiniment élastique et donc que plus on l’étend à de grandes superficies et populations, plus elle devient l’affaire de professionnels bénéficiant de moyens financiers élevés et dont les opinions se recoupent.

La sortie de l'UE obéit ainsi à un impératif de défense de la démocratie. Je considère, en bon patriote, qu'il est inadmissible que des instances supranationales imposent des règles en matière d'économie, de fiscalité, de santé publique,.... aux peuples sans leur demander leur avis. Chaque peuple doit pouvoir déterminer son propre avenir sans subir les pressions ou les ordres venus de l'extérieur, c'est là l'ABC de la démocratie. Ceci est valable pour le peuple français et pour tous les peuples du Monde.

L'UE, du fait de son opacité, du fait que son exécutif est non-élu et (peut-être surtout) du fait que les peuples divers qui la composent ne peuvent avoir les mêmes aspirations (certains peuvent préférer le libre-échangisme, d'autres le protectionnisme,.....les exemples peuvent être étendus à tous les sujets sur lesquels l'UE veut imposer une vision unique), ne peut pas être le cadre dans lequel s'exprime le mieux la démocratie.

Je pense que c'est encore la Nation qui constitue le moins mauvais terrain pour que s'exprime la volonté populaire, donc la démocratie. Etant un fervent démocrate, je ne veux pas voir un Empire en construction confisquer la volonté populaire de la mosaique de peuples qui le compose.

Pour finir, notons que seuls les patriotes, qu'ils soient dit de gauche ou de droite, ni de gauche ni de droite, du FN, gaullistes, républicains de gauche,.....s'inscrivent dans cette logique de défense de la démocratie, veulent redonner un vrai pouvoir de décision au peuple en se prononçant pour la rupture avec l'UE. Ce n'est absolument pas le cas des partis mondialistes qui veulent imposer à toute l'Europe le libéralisme (UMP, UDF,....) ou le socialisme (partis de gauche) sans se soucier nullement du droit des peuples à disposer d'eux-mêmes hérité des philosophes des Lumières.

Pour reconquérir la souveraineté nationale et populaire, pour reconquérir la démocratie, rompons avec l'UE !

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