Au moment du vote sur le traité de Maastricht en 1992, Jean-Luc Mélenchon intervenait à la tribune du Sénat pour appeler à voter oui, mais aussi pour appeler de ses voeux la construction d'une "Nation européenne" et pour fustiger le peuple danois qui s'était "trompé" en votant non. A lire sur :
Mélenchon et la Nation Européenne
Le pire n'est pas de s'être trompé en ayant soutenu le oui au traité de Maastricht : nul n'est infaillible (sauf les gens bornés et de mauvaise foi) et chacun a le droit à l'erreur. Le plus grave, c'est de persister dans l'erreur car au fond, rien ne dit que Mélenchon n'est pas toujours favorable à cette idée de construction d'une Nation européenne. Son "Front de Gauche pour changer d'Europe" demeure en tout cas fermement européiste.