De retour de Copenhague, la secrétaire d’Etat à l’écologie, Chantal Jouano, a réagi au fiasco du sommet qui n’a pas su accoucher, comme l’espéraient les tenants mondialistes, d’un accord contraignant pour toutes les nations avec des objectifs chiffrés de réduction du CO2 et surtout de la création d’une instance internationale chargée de vérifier la mise en œuvre des engagement pris par l’ensemble des pays signataires, que ce soit sur le plan des réductions d’émissions ou du financement de la lutte contre le soi-disant réchauffement climatique dû à l'activité humaine.
La secrétaire d’Etat a estimé, je cite, que « le système des Nations unies avec une décision par consensus absolu de 192 pays c’est impossible, c’est terminé, il faut que l’on sorte de ça, on ne traitera pas les grandes questions comme ça ».
Etrange affirmation, alors que l’on ne cesse de prétendre qu’il y a un consensus absolu quant à la tartufferie du réchauffement climatique qui serait dû à l’activité humaine.
Bref, passons, ce qui retient notre attention et ne peut nous laisser de marbre, c’est que cette chère madame, et donc son patron le président de la République, aspire à en revenir aux bons vieux G8 et G20 (qui ont fait preuve durant la crise de leur compétence en renforçant notamment les pouvoirs des organisations mondialistes et libérales, plus particulièrement le FMI) pour régler les questions environnementales afin d’exclure les petits pays, les moins pollueurs de la planète, de tout débat et donc de les exclure des décisions futures les concernant.
Outre que cet état d'esprit est révélateur de l'arrogance des grandes puissances à l'égard des petits pays, on assiste encore une fois au même procédé : c’est toujours les responsables du problème qui prétendent vouloir le résoudre.
S&S ne peut que dénoncer cet impérialisme déguisé derrière les meilleures intentions du monde pour les meilleures causes du monde et ne peut que se féliciter de constater que de nombreux Etats n’ont pas été dupes face à un accord injuste et infondé, qui aurait conduit à ralentir le développement économique des pays du Sud, et ceci alors qu'un milliard d'êtres humains continuent à souffrir de malnutrition et de famine à travers le Monde.
Nous nous réjouissons de l’échec du sommet de Copenhague qui, qu’on se le dise, n’avait pour but réel, de la part d’un système monétaire et financier à bout de souffle, que de mettre en place une organisation mondiale de l’environnement visant à cautionner un nouveau marché spéculatif de « droits à la pollution », et d'aller un peu plus dans le sens d’un « gouvernement mondial » violant la souveraineté des nations libres et indépendantes du Monde.
S&S lance un appel à toutes les nations libres et fières pour continuer la lutte et la résistance contre le sombre avenir que leur prépare l’oligarchie dictatoriale !
Celine76