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3 décembre 2009 4 03 /12 /décembre /2009 20:48

Le 3 décembre 2009, l'Union SGP Unité Police organisait une journée d'action nationale de manifestation. Des milliers de policiers, répartis à travers les grandes villes de France, ont manifesté leur mécontentement de manière unitaire. Visionnez l'album photo du meeting de rue parisien, et n'hésitez pas à écouter les reportages de France Bleu Auvergne, France Bleu Ile de France, et bien d'autres....

Les policiers attendaient cette journée du 3 décembre 2009, date de manifestation du mécontentement général dans notre profession.

Cette journée nationale d'action a commencé tôt, sur l'ensemble des grandes villes de France. Le matin même, des policiers se tenaient dans les gares et aux péages pour distribuer des "lettres ouvertes aux citoyens". Ces feuillets -du même format qu'une contravention- avaient pour but de sensibiliser la population à la situation de leur police : quotas imposés, pression de la hiérarchie, déflation du nombre de policiers, suicides dans la police.

Cette action a été particulièrement bien accueillie :

"J'en ai entendu parler ce matin" et "On vous soutient" ont très certainement été les deux phrases les plus prononcées par tous ceux qui recevaient le feuillet.

 

Ce prélude menait à l'action de fond de notre journée : un rassemblement de manifestation, composé de plusieurs milliers de policiers, dont plus de 2000 rien à Paris, 400 à Toulouse, 200 à Niort... et les délégués n'ont pas encore fini de faire le décompte précis!

 

Soutenue par les policiers, reprise par les journalistes, cette journée d'action du 3 novembre 2009 est un vif succès.

 

Source : http://www.sgp-fo.com/article;1376;vif-succes-de-la-journee-d-action-nationale.html

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29 novembre 2009 7 29 /11 /novembre /2009 20:37
Le bâtonnier de l’ordre des avocats de Paris, le plus important de France, et d’autres associations d’avocats, dénoncent les procédures actuelles de garde à vue qu’ils considèrent contraires aux normes de la CEDH (Cour européenne des droits de l’homme) et demandent au gouvernement une réforme sur le champ.

      En effet, suite à deux arrêts de 2008 et de 2009 concernant des affaires turques (comme si la France était l’égale de la Turquie concernant le respect des droits de l’Homme, décidément la France portera encore pour longtemps son essence fasciste…) la CEDH a déclaré que le fait de refuser l’accès de l’avocat à son client dès le premier interrogatoire viole le principe de procès équitable.


      Donc selon le bâtonnier, la France, pire pays totalitaire qui soit, « devrait s’aligner sur les grandes démocraties que sont l’Espagne, l’Italie, l’Allemagne ou encore l’Angleterre ». En gros sur l’Europe ! La même Europe qui a fait voter deux fois de suite, sur la même question, le peuple irlandais, dont le non la première fois n’était pas en adéquation avec les volontés de nos oligarques bruxellois. Entre parenthèse, et à ce titre, il peut s’avérer anormal et injuste de refuser à ces mêmes irlandais un troisième match contre la France…

 

      Pour en revenir à notre ignoble garde à vue, on peut noter que le syndicat de police Synergie officiers a d’ores et déjà répondu à nos bobo parigo d’avocats (qui ne doivent à mon avis jamais dépasser le périphérique parisien)  en s’offusquant des accusations portées contre les policiers « présentés comme les vigiles zélés d’un totalitarisme larvé et qui jettent encore un peu plus la suspicion sur les hommes et les femmes qui n’ont pas de leçons d’intégrité à recevoir de la part des avocats ». Cette attitude hautaine des avocats envers ces  « beaufs » de flic est révélatrice du mépris, du sentiment de supériorité qui gangrènent nos pseudo élites actuelles envers les nobles professions de défense des sans grades (qui, dans une situation croissante de précarité, n’ont plus que la nation comme seule richesse rappelons-le…), de plus en plus isolés et abandonnés aux néo barbares. Révélatrice aussi de leur ignorance crasse des problèmes du peuple. 


      Bref, réponse saine et juste du syndicat alors que l’Observatoire national de la délinquance nous append (à notre grand étonnement !) que près de 3,9 millions de français estiment avoir subi au moins une atteinte aux biens en 2008 et que plus de 2 millions ont été victimes de violences physiques cette même année. Tout cela alors même que notre cher président, fidèle à son autoritarisme séculaire, supprime chaque année 3 000 postes dans la gendarmerie et la police, préférant à la tolérance zéro et à la construction de prisons des gadgets sécuritaires tout droit sortis de films de James Bond (bracelets électroniques, vidéo-surveillance,…) et des tours de passe-passe juridiques tels que les remises de peines ou autres peines substitution, voir non exécution de peines, en total complicité avec des juges très pointilleux sur la question des droits de l’homme criminel.


      Le bâtonnier de Paris nous offre donc là une gesticulation antisarkozyste primaire et inutile mais qui néanmoins ne manque pas de nuire à beaucoup de français dont le seul tort est de vivre dans des zones où la loi républicaine n’est plus. Quant à notre premier ministre François Fillon, il n’a pas perdu de temps à s’aligner sur ces féodaux des temps modernes en estimant qu’au bout du compte la garde à vue française mérite d’être « repenser ».

 

Celine76

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23 novembre 2009 1 23 /11 /novembre /2009 16:03
S'exprimant sur le débat de l'identité nationale, la chef du Parti "Socialiste" Martine Aubry l'a jugé malsain et a en outre déclaré que "Nicolas Sarkozy fait honte à la France en voulant opposer identité nationale et immigration".

Avec une "gauche" comme ça en face, la droite peut dormir tranquille ! Car n'oublions pas que toutes les études démontrent que ce sont les classes populaires, et en particulier les ouvriers, qui sont le plus préoccupés par le problème de l'immigration. Et pour cause, ils ne vivent pas dans les quartiers bobos surprotégés du centre-ville, mais dans les quartiers populaires à forte concentration de population d'origine immigrée.

En conséquence, en ne voulant pas poser le problème de l'immigration, en insultant Sarkozy (en le traitant parfois de fasciste ou de pétainiste), le Parti "Socialiste" et la "Gauche" en général (surtout les gauchistes) se mettent les classes populaires et en particulier les ouvriers à dos car comment pourraient-ils voter massivement pour des individus qui les traitent à demi-mots de fascistes, et ceci même s'ils ont très majoritairement le coeur à gauche (sur les questions sérieuses, c'est à dire économiques et sociales) ?

Mais il est vrai que pour le Parti "Socialiste", se mettre les ouvriers à dos n'est pas si grave car il s'adresse avant tout aux fantasmagoriques classes moyennes.

Julien B.
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12 novembre 2009 4 12 /11 /novembre /2009 22:55
NB : Cet article est rédigé par un nouvel auteur, le blog étant dorénavant collectif et ouvert aux contributions de chacun

Un mot sur la « polémique » (puisqu’il semblerait que l’actualité politique en France, au lieu d’être constituée de débats autour des lois débattues au parlement, ou des programmes des partis liés aux prochaines élections, soit définitivement ponctuée par une succession de « polémiques » autour de petites phrases prononcées par telle ou telle personne…), un mot sur la polémique donc lancée par les propos d’Eric Raoult.

 

Un mot seulement, car en effet, la « grotesquerie » des propos de ce personnage (qui n’en est pas à son coup d’essai en matière de sortie médiatique stupide dans le but d’exister) n’oblige pas à formuler un long argumentaire.

 

Eric Raoult donc, député UMP, déclare en substance, à propos d’un écrivain ayant récemment obtenu le prix Goncourt, que les écrivains ayant obtenu ce prix doivent être soumis à un « devoir de réserve ». Il s’agissait d’une réponse à une entrevue donnée par cet écrivain à un magazine, dans lequel elle aurait déclaré (c’est une femme) qu’elle se serait exilée en Allemagne il y a deux ans à cause de l’élection de Nicolas Sarkozy, ne supportant plus l’atmosphère de « vulgarité » et de « répression » qui régnait en France.

 

Suivons donc la logique de M. Raoult : si le Goncourt impose aux artistes qu’ils respectent un devoir de réserve, comme les fonctionnaires de police par exemple, ou les militaires, alors cela signifie que ce prix est un prix donné par le pouvoir politique. Cela signifie qu’il existe des « artistes officiels », censés « représenter à l’extérieur de nos frontières la francophonie » (je cite de mémoire Eric Raoult).

 

Poussée à l’absurde, cette logique plus que douteuse, me fait penser de manière amusée à l’Union Soviétique, union dans laquelle les lauréats du prix Lénine, ou je ne sais quelle autre décoration très très neutre politiquement (un peu comme le prix Nobel de la paix aujourd’hui, qui a fait preuve, en décorant le chef d’un Etat en guerre dans deux pays et ayant les dépenses d’armement les plus importantes au monde, d'une très grande objectivité), les lauréats du prix Lénine devaient donc être exemplaires, être les porte-parole du « camp socialiste », et surtout ne pas critiquer le pouvoir en place au Kremlin.

 

Inutile de dire que cette idée de voir se fondre en France le monde artistique et le monde politique est plus que douteuse. Cela dit, sans pour autant crier au fascisme (le PS le fait suffisamment, à longueur de temps même), il s’agit plutôt ici de souligner une preuve de plus de la bêtise du personnage, et de sa volonté stérile, à des fins de manipulation médiatique (en gros pour ne pas parler d’autre chose, technique bien connue maintenant et largement utilisée par l’UMP), d’attirer sur lui les projecteurs...

Florent
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6 novembre 2009 5 06 /11 /novembre /2009 13:55
Interrogé par Europe 1 sur le bilan de Nicolas Sarkozy à mi-mandat (2 ans et demi), son conseiller spécial Henri Guaino lui a accordé une "mention très bien".

Nous ne voulons pas porter de jugement sur le bilan de Nicolas Sarkozy (c'est à la fin de la guerre qu'on compte les morts) mais nous constatons encore que la modestie, l'humilité et le doute n'existent plus en notre bas monde, à l'inverse de l'autosatisfaction et de l'arrogance qui ont plus que jamais le vent en poupe.
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6 novembre 2009 5 06 /11 /novembre /2009 13:05
Eric Besson, ministre de l'Identité Nationale et de l'Immigration, organisait un débat à Sciences-Po avec les "forces vives de la Nation".

D'ailleurs, petite parenthèse, nous avions bien raison de signaler que ce débat est réservé aux seules "forces vives" de la Nation, bien propres sur elles, habillées en smoking Lanvin ou en tailleur Hermès.

En effet, beaucoup d'entres nous ont pu constater que leurs contributions sur le site de débat d'identité nationale n'ont pas été publiées, malgré qu'elles étaient argumentées et prononcées sur un ton tout à fait cordial. Leur seul tort était de ne pas correspondre à la vision de la France d'Eric Besson, mais davantage à celle du grand général Charles de Gaulle. Attention, quand on exclut du débat une partie des citoyens français, on bascule vers le fascisme......

Mais revenons à nos moutons ("pour être parfaitement intégré dans une communauté de moutons, il faut avant toute chose être soi-même un mouton" Albert Einstein, qui n'était pas un imbécile) : en parlant de refus de débat et de basculement vers le fascisme, soyons justes en admettant qu'Eric Besson est un "arroseur arrosé", c'est à dire que le refus de débat qu'il impose sur son site (car c'est lui le donneur d'ordres, ceux qui censurent sont des exécutants dociles, des kapos) lui est revenu dans la gueule lors de sa visite à Sciences-Po.

Il s'est fait copieusement huer dans l'amphi où avait lieu le "débat", mais a d'abord été accueilli par une immense banderole brandie par 150 étudiants de cette école (la future élite de la Nation, la fine fleur de la société parait-il) sur laquelle nous pouvions lire les mots suivants, que l'on peut parfaitement qualifier de mots de la honte :

Identité cassoulet

Ces étudiants sont vraiment très intelligents (c'est pas la future élite pour rien) car en deux mots, ils ont réussi à parfaitement résumer leur pensée.

Pour eux, l'identité nationale, c'est un truc de ringards, de beaufs, de ploucs. La référence à un plat traditionnel du Sud-Ouest, le cassoulet, n'est pas non plus un hasard, car ces bobos cosmopolites considèrent sans doute le Sud-Ouest comme une région d'attardés un peu trop enracinée.

Refus du débat donc fascisme, racisme anti-français, racisme anti-beaufs : voila parfaitement résumée l'identité politique de cette communauté d'abrutis. Que voulez-vous, l'identité tibétaine c'est génial et exaltant, l'identité française c'est mal et c'est sale
.

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6 novembre 2009 5 06 /11 /novembre /2009 12:31
La majorité présidentielle, et en particulier le député Richard Mallié, a posé un amendement pour réduire d'un million le crédit alloué à la HALDE (Haute Autorité de Lutte contre les Discriminations) en 2010 et reconduire le même budget qu'en 2009, c'est à dire 11,9 millions d'euros.

En cause, le train de vie de la HALDE, avec la location de locaux à des prix exorbitants (et là on ne pourra évoquer la hausse du prix de l'immobilier) et une augmentation suspecte du nombre d'emplois offerts par l'association.

Aussitot, vous vous en doutez, les députés du Parti "Socialiste" ont poussé leurs habituels cris d'orfrai en déclarant que c'était une façon de freiner la lutte contre les discriminations.

Cette malhonnêteté intellectuelle et cette démagogie permanente du Parti "Socialiste" agacent à raison nombre de nos concitoyens.

Personne ne nie qu'il existe dans notre pays, comme dans tous les pays du monde (et plutot moins chez nous qu'ailleurs), des discriminations dans le monde du travail à l'encontre des vieux (quincagénaires), des femmes ou encore des citoyens français d'origine étrangère. Et chacun reconnait l'utilité de la HALDE pour lutter contre ces discriminations.

Mais est-ce une raison pour ne pas s'intéresser à l'utilisation de l'argent public, de ne pas vérifier qu'il n'y a pas quelques "Julien Dray" qui dilapident l'argent public au sein de la HALDE comme il y en avait chez SOS Racisme ?

Si on suit la logique du Parti "Socialiste", se soucier de la façon dont est utilisé l'argent public revient à être de droite, et être de gauche signifie être favorable aux gaspillages budgétaires.

Ayant le coeur à gauche, nous refusons d'admettre cette stupide logique, et voyons dans ces gesticulations des députés "socialistes" une nouvelle preuve (mais nous pourrions en citer tous les jours, tant les exemples sont abondants) de l'agonie idéologique de ce parti, dont les représentants n'ont absolument rien à dire et se contentent de s'opposer pour s'opposer, pour faire le spectacle et créer la polémique......soit exactement la définition de la "politique" contemporaine voulue par les médias (pas de fond, seulement de la forme).

Hélas, mille fois hélas, il est plus que probable que nous devrons assister à ce genre de spectacles pitoyables jusqu'à nos derniers jours, car la réalité du verrouillage politique actuel fait qu'un parti de gauche sérieux, porteur d'une alternative au capitalisme, ne pourra jamais voir le jour sans moyens financiers et soutien d'un puissant réseau médiatique.

Et les citoyens français, qui parfois manifestent momentanément leur désarroi face à ce sinistre spectacle, continueront  malgré tout, tels des chiens de Pavlov,dans leur réflexe du "vote moutonnier" (consistant à voter massivement pour les candidats qui bénéficient de la plus grande couverture médiatique).


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23 octobre 2009 5 23 /10 /octobre /2009 23:00


Désolé d'avoir un peu tardé à publier les derniers commentaires mais je n'avais pas accès à internet (ordi en panne, d'ailleurs toujours en panne car je ne me connecte pas depuis mon ordi à l'heure d'aujourd'hui mais on s'en fout).

De toute façon, il ne s'est pas passé grand chose dans l'actualité au cours de la semaine, si ce n'est peut-être que j'ai appris avec stupéfaction (mais sans grand étonnement, quand on sait à quel point le peuple français est intellectuellement et moralement démoli) l'élection de David Douillet au poste de député.

Je ne sais pas si certains ont deja entendu parler David Douillet, mais force est de constater que ce gars est un simplet intégral qui n'a aucune culture politique.  Et en plus pour ne rien arranger, il est normand (j'ai un vieux contentieux avec la Normandie du fait de mon histoire personnelle, mais je ne mets cependant pas tous les Normands dans le même panier car il y en a des valeureux tels que les camarades Georges Marchais et Celine76.....)

Bref ce n'est pas bien grave. Aujourd'hui, plus personne ne vote sur des critères sérieux d'idées ou de programmes politiques (tout ceci est bien archaique pour ne pas dire fasciste, trop top ringard) mais plutot sur des critères cool et branchés d'apparat (couleur de cravate, de chaussettes,......), d'étiquettes et de noms.

Il ne faudra dès lors pas trop s'étonner de voir toujours davantage de bourgeois privilégiés issus du show-biz ou du sport-business s'engager en politique, et toujours moins d'ouvriers ou d'employés......

Après David Douillet qui satisfait le lobby des personnes obèses pour la représentation des gros en politique, pourquoi ne pas envisager l'encore plus niais Gilbert Montagné (deja annoncé aux élections régionales, pour lesquelles nous pronerons évidemment l'abstention) pour satisfaire le lobby des aveugles, voir pourquoi pas Mimi Mathy pour satisfaire le lobby des nains (il n'y a en effet aucun nain à l'Assemblée Nationale, cette situation intolérable ne peut plus durer) ?
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9 octobre 2009 5 09 /10 /octobre /2009 00:55
Même gueule (pas très belle, en tout cas c'est ce que je considèrerais si j'étais une fille qui a un minimum de goût), mêmes cheveux longs, mêmes idées courtes (pour faire simple gagner du pognon, défendre les gros et les puissants contre les petits et les sans-grades), même voix de cons, mêmes mimiques de détraqués, mêmes études de droit (leur seul point commun avec Lénine et Robespierre, malheureusement pour eux), même arrogance, même mépris pour la France et ses valeurs égalitaires, même goût pour le luxe (jusque dans le choix de leurs "poules", bourgeoises d'origine non française) et pour le bling-bling (eux au moins ils ont une Rolex donc d'après Séguéla ils ont réussi leur vie, pas comme l'aigri que je suis qui n'a qu'une montre nulle qui se contente de donner l'heure).

Les ressemblances entre Nicolas Sarkozy et son fils Jean sont flagrantes et ne laissent pas planer le moindre doute sur la paternité du président de la République (parfois on dit "maman sûre, papa peut-être" et on laisse entendre qu'on serait peut-être le fils du facteur, mais là non).

Et elles vont jusqu'aux ambitions politiques : Jean Sarkozy, du haut de ses tous justes 23 ans, postule au poste de président de l'EPAD, Etablissement Public d'Aménagement qui gère le quartier d'affaire de la Défense (c'est à dire sans doute le plus grand quartier d'affaires français), et il est le grand favori pour être élu.

Nicolas Sarkozy, homme bon et pur, fidèle à ses principes de transparence, de travail, de mérite et d'égalité des chances, n'y est évidemment pour rien, et si Jean Sarkozy avait été fils d'un humble citoyen de "la France d'en bas" (expression bien méprisante que l'on doit à Raffarin), il aurait eu les mêmes possibilités d'obtenir ce poste (prière de ne pas rire).

Ce petit morveux de 23 ans mériterait tout simplement 3 tartes dans son museau, un coup de pied au cul et un petit stage en usine ou sur un chantier (en espérant qu'il ne se casse pas le dos en portant un sac de 5 kilos).

Quant au minable Patrick Devedjian, qui coopte la candidature du fils Sarkozy à la présidence de l'EPAD, il aurait déclaré pour défendre la candidature de son protégé que "le talent n'attend pas le nombre des années".

Outre que cette formule montre la suffisance et le peu de modestie qui règne dans ces milieux de pourris parasites, elle n'a rien à voir avec la situation. Ce poste ne demande en effet pas tant de talent (on ne demande pas de composer la 41ème symphonie de Mozart) qu'une solide formation et peut-être surtout une importante expérience.

Alors je ne sais si le talent attend ou non le nombre des années.

Mais je suis certain d'une chose, c'est que pour le vieux croulant Patrick Devedjian, "Le temps ne fait rien à l'affaire, Quand on est con, on est con" (Georges Brassens)

Et d'une autre : il faudra bien songer à abolir les privilèges.


Peuple de France,
debout !
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7 juillet 2009 2 07 /07 /juillet /2009 15:55
Dernièrement, je lisais un article de la raciste anti-français Caroline Fourest (et donc ethno-masochiste, car elle est française de souche) qui parlait d'Alain Soral et de Dieudonné M'bala M'bala et qui expliquait par exemple qu'Alain Soral était le penseur favori des frustrés et des aigris (ou un truc du genre).

Je ne me sens pas particulièrement visé car Alain Soral n'est pas nécessairement mon penseur favori (même si le personnage m'est parfois sympathique, et tout dépend de quel Alain Soral on parle) mais j'estime qu'il est bizarre de juger ses adversaires politiques en fonction de leur niveau de bonheur.

En quoi c'est un mal d'être frustré et aigri ? Ou plus exactement, en quoi être frustré et aigri empêche t-il d'avoir des positions politiques valables ? En rien selon moi.

Aujourd'hui le droit au malheur semble ne plus exister, tout le monde devrait être obligé d'être heureux car nous vivons dans une société merveilleuse et à une époque formidable. Ce n'est du reste pas par hasard si la première question que l'on pose quand on croise une connaissance est "Ca va ?" et que la réponse est dans 99% des cas "Oui" (la seconde question lorqu'on croise quelqu'un qu'on a pas vu depuis longtemps est "tu fais quoi dans la vie ?", sous-entendu quel boulot, histoire de bien pouvoir te classifier dans la catégorie des winners ou losers, des fréquentables ou infréquentables).

Alors oui, je l'affirme haut et fort, je suis frustré et aigri (et bien plus encore), et c'est cette frustration et cette aigreur qui me permettent d'être extrêmement lucide politiquement (à la limite de l'extralucide).

Et j'emmerde les gens heureux et épanouis qui aveuglés par leur bonheur croient vivre à une époque formidable alors qu'il ne fait pourtant aucun doute que cette époque sera jugée très sévèrement dans un futur plus policé (et policier), plus évolué, moins primaire, plus civilisé (il faudra des siècles pour y arriver, attendre que l'être humain devienne mature et oublie sa superficialité, mais nous atteindrons l'age d'or : c'est le sens de l'Histoire).

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