"Socialisme et Souveraineté" est une nouvelle organisation politique qui a pour objectif de grandir pour s'implanter sur tout le territoire national et de briguer, à terme, le pouvoir politique en France après avoir réuni une majorité électorale.
Une élection interne sera organisée tous les deux ans pour renouveler ou reconduire la direction du mouvement.
Nous vous présentons ici les grandes lignes de notre organisation, de notre identité politique, sachant qu'il ne s'agit là que d'une ébauche dans la mesure où notre organisation est nouvelle et qu'elle manque de temps, de membres et de matière grise.
Cette présentation de notre organisation politique sera probablement largement modifiée et améliorée dans le futur. Nous vous demandons ainsi de faire preuve de tolérance et de compréhension face à cette ébauche.
Un principe qui n'est pour nous pas négociable et qui nous est chevillé au corps est celui de la démocratie.
Un corollaire de la démocratie est le pluralisme d'idées. Dans toute démocratie qui se respecte, les idées sur les différents sujets de société doivent être variées et personne ne peut se dire dépositaire d'une vérité absolue.
Les vérités n'existent pas en politique, personne n'a tort ou raison, il y a simplement des personnes ou des groupes de personnes (des organisations ou des partis) qui ont des idées différentes selon leurs valeurs et principes de départ.
Un autre corollaire de la démocratie, qui découle directement du précédent, est le doute. Nous n'oublions pas que nous sommes des citoyens français, que nous vivons dans le pays de Descartes et de l'esprit cartésien. Nous doutons, nous sommes de nature sceptique et rejetons tout ce qui est de nature à nous éloigner de la raison et à nous rapprocher de la subjectivité (ou de la mauvaise foi).
En conséquence, vous nous verrez jamais fanfaronner sur les airs "on est les champions", "on est les meilleurs" ou encore 'tous pourris, sauf nous". Vous nous verrez jamais dire non plus que si nous arrivons au pouvoir, nous allons régler tous les problèmes comme par magie.
Non, nous jouerons la carte de la transparence, de l'honnêteté et de la modestie face à nos concitoyens et électeurs.
Nous dirons que nous sommes porteurs d'un projet de société radicalement différent du capitalisme, que nous pensons qu'il est susceptible de régler un certain nombre de problèmes et d'améliorer le bien-être d'une majorité du peuple français.
Mais nous dirons aussi que la politique n'est pas une science exacte et qu'il est possible que nous nous trompions, c'est à dire que notre politique n'atteigne pas les résultats escomptés et se transforme en un véritable fiasco une fois mise en application.
Dans le cas où les résultats obtenus ne seraient pas conformes aux engagements que nous avons pris devant les électeurs, les responsables de cette politique s'engageront à convoquer un référendum de destitution de l'équipe gouvernementale ou à démissionner collectivement, à ne plus se présenter à aucune élection, à se retirer définitivement de la vie politique ou à redevenir militant de base d'une organisation politique.
Vous l'aurez compris, nous ne nous inscrivons donc pas dans la logique de la plupart des partis ou organisations politiques actuels et de leurs représentants, dont la morgue fanatique et l'assurance irrationnelle transparaissent à chacune de leurs interventions.
Depuis la chute du Mur de Berlin et l'échec du système économique soviétique d'économie planifiée, les capitalistes y vont de leur couplet bien connu sur la "fin de l'Histoire" et sur la victoire définitive et sans appel du système capitaliste d'économie de marché.
Tout individu qui ne se range pas à cette conclusion est considéré parfois comme un doux rêveur idéaliste en quête d'utopie et dans d'autres cas comme un fou assoiffé de sang qui rêve de tuer les riches.
Ceci revient à considérer qu'il n'y aurait que deux systèmes économiques possibles, d'une part l'économie planifiée soviétique qui a donc échoué et d'autre part l'économie de marché capitaliste qui est le système dans lequel nous vivons aujourd'hui.
Nous n'en croyons rien et nous pensons que d'autres systèmes économiques alternatifs au capitalisme, jamais évoqués par personne, permettraient d'obtenir à la fois de meilleurs résultats que le système d'économie de marché capitaliste et une répartition plus égalitaire des revenus selon le travail, le mérite et l'utilité sociale de chacun (et non plus selon la naissance, la propriété du capital et d'autres critères irrationnels qui conduisent à des inégalités économiques infondées et démesurées entre les individus dans le système actuel).
Un système qui reposerait donc sur les principes du travail et du mérite, mais aussi sur le loisir, la détente, la culture et le sport, selon les libres aspirations individuelles de chacun.
Nous signalons enfin que si l'échec du système d'économie planifiée soviétique est à juste titre souvent souligné, les échecs de toutes les forces politiques qui ont jusqu'à présent essayé de réformer le capitalisme dans un sens plus social, moins inégalitaire,....ne doivent pas non plus être oubliés (nous pourrions par exemple citer les tentatives en ce sens de François Mitterrand, suite à son élection en 1981).
Ceci nous amène à penser que nous n'avons ni besoin d'un système d'économie planifiée à la soviétique, ni d'une réforme du système capitaliste pour tenter désespérément de le faire aller dans un sens plus social (ce que proposent tous les partis de gauche aujourd'hui), mais d'un nouveau système économique tout beau et tout neuf, rationnel et réaliste, efficace et équitable, qui n'a jamais été testé pour le moment et dont les modalités de mise en place restent évidemment à définir.
Pour plus de précisions sur la question fondamentale de l'économie dans notre société moderne, nous vous invitons à consulter les diverses réflexions de la rubrique Sortir du capitalisme (http://www.socialisme-et-souverainete.fr/categorie-11234814.html)
Nous voulons pour commencer faire une mise au point, pour couper l'herbe sous les pieds de nos détracteurs et de nos adversaires politiques qui font souvent preuve d'une grave malhonnêteté intellectuelle à notre égard.
Non, nous ne sommes pas pour l'autarcie et ne voulons pas transformer la France en une forteresse entourée par des grillages barbelés et des murs gardés par des chiens féroces sans muselière.
Nous sommes conscients de la nécessité de la coopération entre toutes les Nations du Monde, des échanges culturels et des échanges économiques entre les pays, nécessité qui est connue depuis les brillants travaux d'Adam Smith et de David Ricardo. Ce qui ne veut pas dire non plus que nous considérons le libre-échange intégral comme un dogme inviolable et que nous diabolisons le protectionnisme en toutes circonstances.
Cette mise au point étant faite, nous affirmons notre opposition à l'idée même de construction européenne, et donc à l'idée même d'Union Européenne.
En effet, cette construction d'un bloc supranational entre en contradiction avec notre attachement à la démocratie, car elle conduit à confisquer la souveraineté politique des peuples donc le pouvoir de décision démocratique de chacun.
Nous pensons qu'il n'est pas tolérable que 80% des lois votées en France et dans tous les autres pays européens ne sont que des simples transpositions des directives européennes, et nous pensons que c'est à chaque peuple européen de choisir démocratiquement la politique qu'il veut mener dans son pays c'est à dire de choisir sa destinée.
Nous demandons ainsi un véritable débat démocratique sur la question de la construction européenne, en évitant les caricatures grossières de l'adversaire qui ne sont que trop fréquentes.
Et nous nous prononçons pour notre part pour la sortie de la France de l'Union Européenne, non pour nous replier sur nous-mêmes, non pour ériger des grillages barbelés aux frontières, mais pour reconquérir le pouvoir démocratique du peuple français et tisser de nouvelles coopérations renforcées avec tous les pays et tous les peuples de la planète (et pas seulement avec les pays et peuples européens), dans le respect de la dignité et de la souveraineté politique de chacun.
Pour plus de précisions sur la question fondamentale de la souveraineté nationale, nous vous invitons à consulter les réflexions de la rubrique Sortir de l'UE (http://www.socialisme-et-souverainete.fr/categorie-10168046.html)
Pour nous, l'égalité en droits et en devoirs de tous les citoyens français n'est pas un principe vain.
Nous sommes conscients du fait que dans notre pays, les citoyens français ont des droits qui peuvent être différents selon la catégorie sociale à laquelle ils appartiennent. Aussi, nous nous engageons à lutter contre les passe-droits de toute nature et nous garantissons que nous ferons tout notre possible pour qu'il n'y ait plus de castes de "super-citoyens" surprotégés se sentant au dessus des lois ou croyant pouvoir bénéficier de privilèges d'un autre âge.
Nous savons aussi que subsiste dans notre société et dans notre pays des discriminations contre des citoyens français, en raison de leur âge, de leur sexe ou encore de leur origine ethnique. Là encore, nous promettons de faire tout ce qui est en notre pouvoir pour éradiquer les discriminations , pour atteindre l'égalité hommes-femmes et plus globalement l'égalité en droits et en devoirs de tous les citoyens français.
Dans le même temps, nous ne faisons pas d'angélisme et nous entendons les inquiétudes du peuple français.
Par exemple, le peuple français se plaint souvent de l'insécurité qui règne dans les quartiers populaires. Nous le comprenons tout à fait, car la sécurité est un droit fondamental qui doit être assuré à chaque citoyen. Nous adopterons donc toutes les mesures nécessaires pour améliorer la sécurité du peuple français.
Autre exemple, le peuple français s'inquiète de la montée du communautarisme et du délitement de l'identité française. Là encore, nous le comprenons tout à fait, car tous les peuples du monde ont le droit de protéger leur identité. Nous adopterons donc une politique d'assimilation républicaine, qui a porté ses fruits par le passé, et de contrôle de l'immigration (comme le font tous les pays du Monde).
Nous veillerons aussi à protéger tous les autres éléments qui font l'identité française, et en particulier sa langue qui est de plus en plus ouvertement bafouée et menacée par l'extension du "globish" (anglais commercial et des affaires).
Nous n'oublions pas non plus que la France a 2 000 ans d'Histoire que nous prenons dans sa globalité, avec ses pages glorieuses et ses pages d'ombre (qui varient selon les opinions de chacun), et donc que la France n'est pas née en 1789 contrairement à ce qu'on pourrait penser en écoutant certains.
C'est un élément qui rejoint notre soif de démocratie.
En effet, étant démocrates, nous ne pouvons qu'accepter le dialogue politique avec tous les partis, toutes les organisations et tous les citoyens et ceci quel que soit leur bord : gauche, droite, centriste, extrême-gauche, extrême-droite ou encore sans bord déterminé.
A une seule condition cependant : que ces personnes aient comme nous foi en la démocratie. C'est ainsi que nous excluons toute discussion avec les personnes qui exprimeraient ouvertement leur souhait de mettre en place une dictature ou de construire un Etat totalitaire en France.
En toute logique également, nous acceptons dans notre organisation des personnes issues de tous les bords politiques car le plus important est de savoir où nous allons et non d'où nous venons.
A une condition également : être en accord avec les grandes lignes de notre programme et de nos statuts, et s'engager à les défendre.
Sur tous les sujets non abordés par notre programme et nos statuts (nous pouvons penser par exemple aux questions historiques, qui ne sont d'aucun intérêt pour le combat politique actuel), nous laissons évidemment le droit à nos adhérents et à nos militants de penser et d'exprimer ce qu'ils veulent, à condition qu'ils s'expriment en leur propre nom et non en celui de notre organisation.
Nous acceptons que nos membres appartiennent à d'autres partis ou organisations politique, à condition que cette appartenance ne conduise pas à défendre des positions contraires à nos principes politiques.
Nous vous invitons à adhérer à notre nouvelle organisation politique (l'adhésion est gratuite, il n'y a pas de gourou à rémunérer) et à participer au développement de ses idées (n'hésitez pas à nous envoyer des textes que nous publierons sur ce site sous le nom ou pseudonyme de votre choix) en nous envoyant un courriel à l'adresse suivante :