9 décembre 2009
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Après avoir notamment démarché les grands politologues David Douillet et Gilbert Montagné, mais également le richissime homme d'affaires Charles Beigbeder, qui a fait fortune en créant des sociétés de bourse en ligne, en plantant l'entreprise Poweo (société d'électricité qui était censée faire de l'ombre à EDF suite à l'ouverture du marché de l'électricité, on en rigole encore) et en rachetant des anciens kolkhozes en ex-URSS (bref un parasite qui s'y connait pour s'enrichir grâce au travail des autres), l'UMP (Union Maastrichtienne Patronale, ou Union du Micro et du Pognon) a tenté de démarcher......PPDA pour les élections régionales à Paris.Celui-ci a refusé l'offre, pour des raisons différentes selon les versions : parce qu'il ne souhaite pas faire de politique pour le moment d'après des sources proches du journaliste, parce qu'il souhaitait la première place au lieu de la seconde sur la liste parisienne d'après des sources proches de l'UMP.
Quand on connait l'orgueil de cet individu et du petit monde des médias en règle générale, nous aurions plutot tendance à pencher pour la seconde version concernant ce pseudo-intellectuel, qui doit avant tout sa carrière de journaliste-vedette au soutien sans faille qu'il apporta au giscardisme (il y a des engagements qui coûtent moins chers que d'autres, et certains peuvent même rapporter gros).
Peut-être que l'UMP pourrait se rabattre sur Vincent Lagaf ou Benjamin Castaldi (un bon citoyen qui roule à 210 km/h sans se faire confisquer son véhicule, monseigneur a des relations......) ?
Au-dela du fait que cette démarche nous confirme les liens étroits qui unissent le pouvoir politique, économique et médiatique (le pouvoir économique, celui des capitalistes, chapeautant tous les autres), elle est la démonstration de la peopolisation et de l'américanisation de la vie politique française, où chaque élection est désormais considérée comme une sorte de "Star Academy" (ou de "Nouvelle Star", pour ceux qui préfèrent M6), avec un casting visant à sélectionner les figures médiatiques qui accrochent bien la lumière, pour privilégier toujours davantage la communication et le paraitre au détriment de l'engagement authentique, de la réflexion et des idées politiques.
Comme nous le disions à une autre occasion, cette dérive constatée surtout à l'UMP mais qui gagne aussi d'autres partis n'est pas faite pour améliorer la représentativité des classes populaires (ouvriers, employés,.....) sur la scène politique, deja inexistante (presque aucun député issu du milieu ouvrier à l'Assemblée Nationale). Ils sont tout juste bons à coller les affiches et à distribuer les tracts......
Cette interpénétration du politique, de l'économique et du médiatique a créé une caste du micro et de la Bourse, bien souvent au-dessus des lois, qui brasse de l'argent à ne plus savoir quoi en faire, qui frime dans la petite lucarne devant la populace des précaires et des smicards, et qui s'accroche à ses privilèges comme une certaine caste du sabre et du goupillon de l'Ancien Régime......Espérons que malgré l'abrutissement et les moyens de contrôle des masses autrement plus efficaces aujourd'hui que par le passé, les mêmes causes produiront les mêmes effets.
Une telle dérive ne peut en tout cas pas arriver à notre organisation "Socialisme&Souveraineté", car notre but est d'abattre les privilèges (or on a rarement vu des privilégiés militer pour l'abolition des privilèges) et car contrairement à l'UMP (et autres partis du Système), nous mettons au centre de notre engagement les valeurs de fidélité, de travail et de mérite. Nous ne sommes donc pas du genre à offrir des places à des parvenus en quête de notoriété.
Pour les élections régionales, notre nouvelle organisation, bien que solidement implantée dans 3 régions de la France métropolitaine, ne pourra probablement pas avoir de candidats faute de moyens financiers suffisants.
La position officielle de "Socialisme&Souveraineté" pour ces élections régionales sera définie ultérieurement (après un débat militant) mais il apparait probable que notre organisation très éclectique (avec des membres qui viennent de tous les bords de l'échiquier politique) ne donnera pas de consigne de vote particulière, laissant la liberté aux militants de voter pour la liste de leur choix ou de ne pas voter.
Julien B., SG de Socialisme&Souveraineté
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