12 septembre 2009
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Jean-Jacques Candelier, député PCF successeur de G. Hage, a déposé à l'Assemblée une question écrite au ministre de la Culture et de la Communication sur sa politique linguistique :
"De nombreuses associations de défense de la langue française, comme le COURRIEL par exemple, militent pour l'enseignement et la promotion du français, pour beaucoup symbole des valeurs universelles de la République et de notre souveraineté nationale", a déclaré l'élu, qui s'est inquiété par ailleurs d'une "stratégie organisée de liquidation de la langue française, à travers des multiples déclarations de rejet de notre langue nationale par des membres du Gouvernement, à travers certains discours prononcés en anglais par le Président de la République, à travers l'imposition progressive de l'anglais par l'Union Européenne ou encore, à travers cette imposition par les grandes entreprises".
Notant que "ce basculement organisé vers l'Anglais, notamment dans sa forme américaine, censé mieux correspondre à la modernité, est en réalité le véhicule de la pensée unique ultramondialiste et de l'idéologie ultralibérale", il a conclu par un rappel à l'article 2 de la Constitution qui stipule que "la langue de la République est le Français", et demandé au ministre comment il comptait promouvoir le Français face à l'Anglais.
Source : Initiative Communiste
Bizarre cette utilisation des termes "ultramondialiste" et "ultralibéral" qui sont flous et ne veulent rien dire. Il serait plus adéquat, pour un communiste, de parler de supranationalisme et de capitalisme, fléaux qui ont une existence beaucoup plus concrète que l'"ultramondialisme" et l'"ultralibéralisme" (qui relèvent davantage du fantasme, on attend l'invention de l'"ultra-ultra-libéralisme").
Mais bon, dans la mesure où il défend la langue française et que nous sommes de nature indulgente, nous ne chercherons pas la petite bête (pour cette fois).
"De nombreuses associations de défense de la langue française, comme le COURRIEL par exemple, militent pour l'enseignement et la promotion du français, pour beaucoup symbole des valeurs universelles de la République et de notre souveraineté nationale", a déclaré l'élu, qui s'est inquiété par ailleurs d'une "stratégie organisée de liquidation de la langue française, à travers des multiples déclarations de rejet de notre langue nationale par des membres du Gouvernement, à travers certains discours prononcés en anglais par le Président de la République, à travers l'imposition progressive de l'anglais par l'Union Européenne ou encore, à travers cette imposition par les grandes entreprises".
Notant que "ce basculement organisé vers l'Anglais, notamment dans sa forme américaine, censé mieux correspondre à la modernité, est en réalité le véhicule de la pensée unique ultramondialiste et de l'idéologie ultralibérale", il a conclu par un rappel à l'article 2 de la Constitution qui stipule que "la langue de la République est le Français", et demandé au ministre comment il comptait promouvoir le Français face à l'Anglais.
Source : Initiative Communiste
Bizarre cette utilisation des termes "ultramondialiste" et "ultralibéral" qui sont flous et ne veulent rien dire. Il serait plus adéquat, pour un communiste, de parler de supranationalisme et de capitalisme, fléaux qui ont une existence beaucoup plus concrète que l'"ultramondialisme" et l'"ultralibéralisme" (qui relèvent davantage du fantasme, on attend l'invention de l'"ultra-ultra-libéralisme").
Mais bon, dans la mesure où il défend la langue française et que nous sommes de nature indulgente, nous ne chercherons pas la petite bête (pour cette fois).