30 novembre 2007
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L'américaine Christine Lagarde - cette ministre de l'économie qui rédige et fait rédiger en anglais les notes qu’elle échange avec ses collaborateurs - ne fait même pas semblant de cacher son mépris pour le petit peuple.
Dans une déclaration que n’eût pas désavouée Marie-Antoinette, (qui conseillait aux Parisiens affamés de suppléer au manque de pain par la consommation de la brioche), Madame Christine Lagarde, ministre de l’Économie a proposé une magistrale façon de résoudre les difficultés consécutives à l’augmentation du coût des carburants. Il suffit simplement que tous ceux qui se plaignent de cette nouvelle augmentation, dommageable pour l’équilibre de leur budget, décident d’abandonner l’usage de leur automobile à pétrole pour la pratique quotidienne du vélocipède. Outre que cette déclaration traduit un profond mépris pour les millions de citoyens concernés, elle témoigne aussi d’une totale méconnaissance des problèmes auxquels ils sont confrontés. Ce n’est pas pour satisfaire leur plaisir de conduire que des millions d’automobilistes affrontent chaque jour les mêmes difficultés (embouteillages, coût du carburant, des péages, du parking, des amendes, etc.) c’est, dans leur immense majorité, parce qu’ils ne peuvent pas faire autrement ! Dans un temps lointain, il fut possible de se loger à proximité de son travail ou de trouver un emploi durable (c’est difficile maintenant) près de son lieu d’habitation, mais cette heureuse disposition est devenue rare… sauf pour quelques privilégiés. Ceux qui circulent péniblement de 7 à 10 heures du matin aux abords de Paris et des grandes villes de France, et recommencent le soir en sens inverse, sont les victimes d’une politique incohérente menée depuis quarante ans. Les améliorations apportées au réseau routier n’ont fait que stabiliser les difficultés de circulation (permanentes depuis les années 60) face à l’augmentation du parc automobile. La seule politique intelligente à mener, aurait du concerner le développement des transports en commun, et leur mise en adéquation avec les besoins de la population. Cela n’a pas été fait… car l’automobile et son usage rapportait tellement d’argent à l’État… et aux Compagnies pétrolières!
Source : République
Dans une déclaration que n’eût pas désavouée Marie-Antoinette, (qui conseillait aux Parisiens affamés de suppléer au manque de pain par la consommation de la brioche), Madame Christine Lagarde, ministre de l’Économie a proposé une magistrale façon de résoudre les difficultés consécutives à l’augmentation du coût des carburants. Il suffit simplement que tous ceux qui se plaignent de cette nouvelle augmentation, dommageable pour l’équilibre de leur budget, décident d’abandonner l’usage de leur automobile à pétrole pour la pratique quotidienne du vélocipède. Outre que cette déclaration traduit un profond mépris pour les millions de citoyens concernés, elle témoigne aussi d’une totale méconnaissance des problèmes auxquels ils sont confrontés. Ce n’est pas pour satisfaire leur plaisir de conduire que des millions d’automobilistes affrontent chaque jour les mêmes difficultés (embouteillages, coût du carburant, des péages, du parking, des amendes, etc.) c’est, dans leur immense majorité, parce qu’ils ne peuvent pas faire autrement ! Dans un temps lointain, il fut possible de se loger à proximité de son travail ou de trouver un emploi durable (c’est difficile maintenant) près de son lieu d’habitation, mais cette heureuse disposition est devenue rare… sauf pour quelques privilégiés. Ceux qui circulent péniblement de 7 à 10 heures du matin aux abords de Paris et des grandes villes de France, et recommencent le soir en sens inverse, sont les victimes d’une politique incohérente menée depuis quarante ans. Les améliorations apportées au réseau routier n’ont fait que stabiliser les difficultés de circulation (permanentes depuis les années 60) face à l’augmentation du parc automobile. La seule politique intelligente à mener, aurait du concerner le développement des transports en commun, et leur mise en adéquation avec les besoins de la population. Cela n’a pas été fait… car l’automobile et son usage rapportait tellement d’argent à l’État… et aux Compagnies pétrolières!
Source : République