28 octobre 2007
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Il y a deja un peu plus d'une semaine, l'ex-premier ministre pakistanais Benazir Bhutto était de retour dans son pays après 8 ans d'exil.......C'est à la mode, des gens qui ont fui leur pays et qui y retournent pour prendre le pouvoir car ils ont reçu l'aval des impérialistes occidentaux.
Elle revient après deux mandats ratés et donc un soutien de l'Ouest qui n'est pas du goût des pakistanais. Elle a ainsi notamment approuvé l’assaut, en juillet, de l’armée sur la Mosquée rouge qui a fait une centaine de victimes, et annoncé qu’une fois au pouvoir elle autoriserait les américains à bombarder les sanctuaires d’Al-Qaeda dans les zones tribales.
En tout cas c'est cette femme, que les médias occidentaux en croisade contre l'islam présentent largement comme une sainte (malgré son bilan catastrophique lors de ses deux mandats), qui a été visée dès son retour par un attentat qui a tué plus de 130 personnes.
Le premier problème, c’est le fait que l’ex-premier ministre connaissait les risques encourus et qu’elle ait cependant maintenu son programme. Rassembler une foule de 250 000 personnes dans Karachi, avec une procession qui devait durer 14 heures, peut dès lors sembler irresponsable.
Le deuxième problème est la réaction de l'intéréssée suite à cet attentat : "Je suis fière des gens qui ont osé venir me soutenir, sachant que ce n’était un secret pour personne que des terroristes allaient essayer de m’assassiner. Je rends hommage à nos braves martyrs qui ont donné leur vie pour la démocratie."
Ou quand la sensibilité féminine s'exprime.......La réaction de cette femme sponsorisée par Washington et l'Occident tout entier est pour le moins choquante. Elle semble tenir pour rien les 130 personnes qui ont perdu la vie à cause d'elle. Elle ne vaut rien pour le Pakistan, elle ne fait preuve que d'ambition personnelle. Son retour ne valait pas la mort d'une seule personne.
Elle revient après deux mandats ratés et donc un soutien de l'Ouest qui n'est pas du goût des pakistanais. Elle a ainsi notamment approuvé l’assaut, en juillet, de l’armée sur la Mosquée rouge qui a fait une centaine de victimes, et annoncé qu’une fois au pouvoir elle autoriserait les américains à bombarder les sanctuaires d’Al-Qaeda dans les zones tribales.
En tout cas c'est cette femme, que les médias occidentaux en croisade contre l'islam présentent largement comme une sainte (malgré son bilan catastrophique lors de ses deux mandats), qui a été visée dès son retour par un attentat qui a tué plus de 130 personnes.
Le premier problème, c’est le fait que l’ex-premier ministre connaissait les risques encourus et qu’elle ait cependant maintenu son programme. Rassembler une foule de 250 000 personnes dans Karachi, avec une procession qui devait durer 14 heures, peut dès lors sembler irresponsable.
Le deuxième problème est la réaction de l'intéréssée suite à cet attentat : "Je suis fière des gens qui ont osé venir me soutenir, sachant que ce n’était un secret pour personne que des terroristes allaient essayer de m’assassiner. Je rends hommage à nos braves martyrs qui ont donné leur vie pour la démocratie."
Ou quand la sensibilité féminine s'exprime.......La réaction de cette femme sponsorisée par Washington et l'Occident tout entier est pour le moins choquante. Elle semble tenir pour rien les 130 personnes qui ont perdu la vie à cause d'elle. Elle ne vaut rien pour le Pakistan, elle ne fait preuve que d'ambition personnelle. Son retour ne valait pas la mort d'une seule personne.