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27 septembre 2009 7 27 /09 /septembre /2009 14:42

Un article tiré du journal "Le Petit Cantonal", mensuel d'information de la région de Navarrenx.

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Actuellement, la plupart des scientifiques et le monde politique, voire les écologistes nous disent : la banquise fond, les glaciers reculent, la terre se réchauffe et tout cela provient de l'"effet de serre".

Devant nous, nous aurions droit à des canicules meurtrières. Est-ce aussi sûr ?

Des observateurs chevronnés se rendent compte que le soleil s'endort, et que les "taches noires" habituelles sont en régression. Ces tâches sont une remontée de gaz du coeur de l'Astre.

Cette activité est normale tant qu'elle n'augmente pas en taille; actuellement elle régresse, jusqu'à disparaitre.

Quelles conséquences cela peut-il avoir sur notre terre ?

Au cours de l'histoire, et notamment il y a trois siècles, ce phénomène s'est deja produit : durant cette période où l'on pensait à un réchauffement climatique, il y eut dans toute l'Europe ce que les historiens ont nommé "le petit âge glacière".

Pendant cette vague de froid sous le règne de Louis XIV de 1635 à 1715, on a constaté ces tâches noires en diminution faisant penser à l'augmentation du trou du filtre solaire, comme à notre époque.

En fait au lieu d'avoir eu une période caniculaire, il y eut une période glacière. La Seine et la Tamise furent gelées et l'on pouvait les traverser à pied.

Cela produisit la famine dans les chaumières et comme il y avait les riches et ceux qui mouraient de faim, l'on vit surgir monsieur Vincent à St Paul les Dax....Nous constatons un peu ce phénomène de nos jours, les biens lotis et ceux qui cherchent quelque chose à manger !

Quant au réchauffement climatique provoqué par l'"effet de serre", les dégats faits par l'être humain ne représenteraient seulement que 1% de celui-ci.

Du reste, le grand scientifique qu'est l'ancien ministre de l'éducation nationale, Claude Alègre, n'y croit pas du tout. Au cours des millions d'années de l'existence de la terre, il y eut des périodes glacières et des périodes de réchauffement climatique, sans qu'il y ait pour autant le modernisme de nos jours, ni voiture, ni engrais, ni quelque autre cause de cette nature.

A ce propos, je m'interroge si à l'époque, les dinosaures avaient prévu le réchauffement ou la période glacière !

Quant à l'homme préhistorique, lui non plus n'était pas au fait de cela et il a survécu....

Ces deux périodes sont cycliques, l'une après l'autre. Dans ces conditions, qui faut-il croire ?

Cela n'empêche pas de revenir à des comportements plus raisonnables, à réduire le gaspillage et à changer notre manière d'agir !

Revenir à un goût du naturel dans la modernité !

Ne nous laissons pas duper une fois de plus.

Pour l'instant, aucun expert scientifique digne de ce nom n'est capable d'apporter des arguments sérieux et indiscutables pour affirmer si nous risquons de connaitre une grande canicule ou une période glacière.

Si toutefois, la période glacière l'emportait nous ne serions pas mécontents d'avoir de fameux "effet de serre" qui nous protégerait du froid sibérien.

Nous verrions alors les Etats retourner leur veste et nous cogiter une taxe pro-carbone pour cause de refroidissement climatique.

Une fois de plus, c'est mettre la main à la poche qu'on nous demandera !


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C'est dommage de prendre le "dégraisseur de mammouth" Claude Allègre pour référence mais dans l'ensemble, une analyse autrement plus sérieuse que ce qu'on peut trouver dans Libération, le Figaro ou l'ImMonde.

Petite précision sur la fonte des glaciers, on oublie souvent de signaler que cette fonte des glaciers concerne avant tout l'Arctique. Dans l'Antartique, on aurait plutot tendance à observer le phénomène inverse c'est à dire une avancée des glaciers.


En photo : un magnifique mammouth laineux, animal de la période glaciaire malheureusement aujourd'hui disparu mais que les scientifiques ne désespèrent pas de faire renaitre à partir des restes de "mammouths congelés" de Sibérie, conservés grâce au froid.

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25 septembre 2009 5 25 /09 /septembre /2009 21:58

Depuis le début de l'année, Cuba a commencé à semer un mais transgénique résistant à une larve de papillon qui s'attaque aux récoltes du pays.

Pendant qu'en France, nous en sommes encore à appliquer le principe de précaution à cause d'un charlatan comme José Bové qui cultive les peurs ancestrales ( à défaut de cultiver autre chose, en bon faux paysan qu'il est), la plupart des autres pays du monde adoptent une position pragmatique en cultivant des plantes OGM.

Alors que la logique voudrait que nous introduisions les cultures OGM dans notre pays, nous faisons tout l'inverse en augmentant sans cesse la surface consacrée à l'agriculture biologique.

Pourtant, une analyse simple et lucide de la situation permettrait de constater la supériorité de l'agriculture transgénique (ou scientifique) sur l'agriculture biologique (ou attardée).

L'agriculture transgénique permet non seulement d'accroitre la productivité des sols et la résistance des plantes, mais aussi d'améliorer la qualité et l'aspect des fruits et légumes (car au-dela du gout, la beauté d'un fruit ou d'un légume a aussi son importance).

Moins cher, meilleur et plus beau, le fruit et le légume transgénique l'emporte sur tous les terrains et tous les champs face au fruit et légume biologique (que nous laissons volontier aux bobos......s'ils ont de l'argent à jeter par les fenêtres, ça les regarde !)

En image : tomates vaguement cubiques, censées représenter des tomates suite à une transformation génétique. C'est une image souvent utilisée par les anti-OGM, et qui n'a du reste rien de particulièrement flippant.

A l'heure d'aujourd'hui, les tomates cubiques n'existent pas mais ça pourrait être bien utile pour faciliter leur transport, et ainsi baisser leur coût de revient et notre prix d'achat au supermarché du coin.


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16 septembre 2009 3 16 /09 /septembre /2009 13:55

Ollanta Moisés Humala Tasso (Lima, 27 juin 1963) est un homme politique et militaire (commandant en retraite) péruvien. Il est membre fondateur et président du parti nationaliste péruvien.

Origines familiales


Ollanta Humala-Tasso appartient à une famille andino, de « gauche ». La plupart des sept enfants, quatre garçons et trois filles, ont fait leurs études au Lycée franco-péruvien de Lima. Leur père, le Dr. Isaac Humala, avocat "laborista" de formation marxiste-léniniste, descend d’une vieille lignée de curacas (seigneurs) aymaras des régions du lac TiticacaAyacucho. Isaac Humala, docteur en droit, avocat de renommée, défendant les pauvres, les défavorisés, a donné à ses enfants une éducation rigoureuse, ambitieuse, fortement intellectuelle et patriotique, marquée par la pensée marxiste-léniniste mais également par la nostalgie et la fierté de l’ancien empire des Incas, le Tahuantinsuyu (« l’empire des Quatre Côtés »), dont le souvenir est resté très vivant parmi les populations des Andes. La « bible » de la famille était les Commentaires royaux sur le Pérou des Incas de l’écrivain-soldat Garcilaso de la Vega, fils d’un noble capitaine espagnol et d’une princesse de la famille impériale inca, Chimpu Ocllo, et dont la devise était : « Con la pluma y con la espada » (« Avec l’épée et avec la plume »). En Indien, Ollanta veut dire « le guerrier qui voit tout », prénom donné par ses parents en souvenir également de la cité inca d'Ollantaytambo.

Formation

-Carrière militaire : ancien commandant de l'armée (en retraite).

-Diplômé en sciences politiques, tout comme son épouse Nadine Heredia ; ils furent étudiants successivement à l'Université Paris 1 Panthéon-Sorbonne ainsi qu'à l'université de Lima, capitale du Pérou. Son épouse Nadine Heredia

-Ollanta Humala parle couramment le français.


Candidature à l'élection présidentielle de 2006


Il est candidat à la présidence à l'élection de 2006. Arrivé en tête au premier tour, il participe au second tour où il est opposé à l'ancien président Alan García Pérez. Il est battu, malgré le soutien des régions du sud et du centre du pays, mais l'alliance qu'il conduit détient le plus grand nombre de sièges au Congrès.


Au premier tour, Ollanta Humala a obtenu 30,62% devant Alan Garcia (gauche sociale-démocrate) 24,33% et Lourdes Flores (droite) 23,80%.

 

Programme et action politique


Ollanta Humala est un des principaux opposants à la politique du gouvernement d'Alan García.


Il revendique un nouveau socialisme, la reconnaissance des langues indiennes et de l'histoire de l'Empire inca.


La justice sociale, la nationalisation des richesses naturelles contre la main-mise de l'oligarchie et des entrepreneurs nord-américains, la mise en place d'une nouvelle constitution, l'unité de tous les citoyens péruviens et la fierté de l'histoire du Pérou, la lutte contre la corruption sont les points forts de son programme « amor por el Perú » (« amour pour le Pérou »).


Ollanta Humala considère qu'Alan García, président actuel du Pérou n'applique même pas une politique apriste (du nom de son parti, APRA), mais bien du fujimorisme - de l'ancien président du Pérou, Alberto Fujimori, condamné pour corruption.

 

SOURCE : http://fr.wikipedia.org/wiki/Ollanta_Humala



Voici le programme du mouvement qu'il dirige, le Parti Nationaliste Péruvien :



 

 

Le Parti Nationaliste Péruvien, est un parti politique péruvien dirigé par Ollanta Humala, (né le 27 juin à Lima), homme politique Péruvien, (ancien commandant à la retraite) ; candidat UPP (Union Patriotique pour le Pérou) à l’élection présidentielle de 2006, où il est battu au second tour face à Alan Garcia, malgré le soutien des populations Andines, Indiennes et pauvres du Pérou. Les 3/4 du Pays ont voté pour lui, seul la capitale de Lima a été fatale en vue de son élection.

 

Historique


Le Parti Nationaliste Péruvien (PNP) a été créé dans un premier temps afin de faire contrepoids aux partis traditionnels. L'excellent score aux élections présidentielles de son président Ollanta Humala, descendant d'une grande lignée de seigneurs Indiens, permet au PNP de s'inscrire dans une ligne d'opposition à la politique du président Alan Garcia. Ollanta Humala a été battu de très peu au 2e tour de la présidentielle et le PNP a obtenu le plus grand nombre de députés au Parlement Péruvien, ne détenant toutefois seul pas la majorité.

Programme politique


La Grande transformation


Indépendance et intégrité du territoire

  • Lutte contre le néo-libéralisme
  • Lutte contre l'impérialisme

Institutions

  • Création d'une nouvelle constitution

Droits

  • Intégrer les indiens dans la société et la politique péruvienne afin d'abolir le néo-colonialisme
  • Reconnaissance des droits des Indiens

Economie

  • Prône une économie socialiste
  • Répartition des richesses
  • Nationalisation des richesses naturelles
  • Réforme agraire : "La Terre à ceux qui la travaillent"

Ethique

  • Lutte contre la corruption
  • Mettre fin aux inégalités sociales

Social

  • Justice Sociale, égalité dans tous les domaines
  • Mettre fin aux inégalités et à l'injustice sociale


SOURCE : http://fr.wikipedia.org/wiki/Parti_nationaliste_péruvien




Je suis "l'Ollanta Humala français" (évidemment adapté aux réalités gauloises).

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4 septembre 2009 5 04 /09 /septembre /2009 20:33

Certainement plus inquiétant que la grippe aviaire, en tout cas pour moi, la schizophrénie aigue.

Dernièrement, je lisais un roman policier : "Les Rivières pourpres" de Jean-Christophe Grangé.

Disons-le clairement, cet auteur est un c** largement surcoté, toujours bien au chaud dans l'idéologie dominante (avec un fort anticommunisme non dissimulé dans certains de ses bouquins), bref un bon "chien de garde" du Système comme tout écrivain à succès qui se respecte, et en allant plus loin comme l'ensemble des intellectuels contemporains qui n'ont plus rien à voir avec les intellectuels de jadis qui étaient davantage conscients du rôle de "dissidence" et de "résistance" qui leur incombait ("L'écrivain ne peut se mettre au service de ceux qui font l'histoire : il est au service de ceux qui la subissent. Notre seule justification, s'il en est une, est de parler, dans la mesure de nos moyens, pour ceux qui ne peuvent le faire" Albert Camus).

Mais qu'importe, ce n'est pas cela que je voulais évoquer mais tout simplement une scène du livre "Les Rivières Pourpres" dans laquelle le policier enquête sur le passé et la personnalité de la victime d'un crime en interrogant un médecin militaire qui l'a réformé pour schizophrénie aigue (pour l'anecdote, la victime du crime a en réalité subi une vengeance après avoir mis au point un procédé visant à créer des êtres supérieurs, à la fois forts physiquement et supérieurs intellectuellement). Voici l'extrait en question :

-Le médecin militaire : "Quel est le nom de l'appelé ?

-Le policier : Caillois Rémy. Vous l'avez réformé P4, il y a 5 ans. Schizoprénie aigue. Y a-t-il une chance pour que vous vous en souveniez ?

-Le médecin militaire : Je m'en souviens. Un malade. Un dément. Sans aucun doute possible.

-Le policier : Il ne simulait pas ?

-Le médecin militaire : Non. Je vois toute l'année des simulateurs. Les sains d'esprit ont beaucoup plus d'imagination que les vrais déments. Ils disent n'importe quoi, inventent des délires incroyables. Les véritables malades sont aisément repérables. Ils sont rivés à leur folie. Obsédés, rongés par elle. Meme la démence a sa logique......rationnelle.

-Le policier : Quels étaient les signes de sa folie ?

-Le médecin militaire : Ambivalence de pensées. Perte de contact avec le monde extérieur. Mutisme. Les symptomes classiques pour une schizophrénie. Le cas était intéressant.

-Le policier : Intéressant, j'ai bien entendu ?

-Le médecin militaire : Ce type vivait dans un monde cloisonné, un monde de rigueur extrême, où sa propre personnalité se multipliait. Il simulait sans doute une certaine souplesse, aux yeux des autres, mais il était littéralement obsédé par l'ordre, par la précision. Chacun de ses sentiments se cristallisait en une figure concrète, une personnalité à part. Il était une armée à lui tout seul. C'était un cas fascinant.

-Le policier : Etait-il dangereux ?

-Le médecin militaire : Sans aucun doute

-Le policier : Et vous l'avez laissé repartir ?

-Le médecin militaire : Vous savez, les fous en liberté....

-Le policier : Docteur, cet homme était marié !

-Le médecin militaire : Eh bien...je plains son épouse"


Je me reconnais vachement dans la description des symptomes de la "maladie" matérialisés par les passages en gras. C'est amusant.

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2 septembre 2009 3 02 /09 /septembre /2009 20:54


C'est par hasard en lisant le site "Françoisdesouche" que j'ai appris qu'un jeune Français (évidemment de souche, sinon le site un peu raciste Françoisdesouche n'en aurait pas parlé !) nommé Jérémy Censier a été  tué au couteau par un Gitan dans une fête de village (un gros village, 3 500 habitants) à Nay, dans les Pyrénées-Atlantiques.

La raison : classique, une cigarette refusée.

L'age du coupable : classique aussi, 17 ans, juste avant la majorité histoire de faire juste un petit aller-retour en prison.

Habitant dans le département à environ 50 kilomètres du lieu du crime, il se trouve que je connais un peu Nay.

C'est donc un gros village (ou une petite ville), situé entre Pau et la montagne, où vit une forte communauté de gitans en partie sédentarisée. Comme beaucoup de leurs congénères, ils ne sont pas à plaindre sur le plan financier : je me souviens par exemple qu'au temps où je faisais des courses de vélo (cyclisme sur route), il y avait dans mes concurrents des coureurs de Nay et parmi eux deux gitans qui étaient toujours suivis par de nombreux supporters de leur communauté roulant dans des véhicules flambant neufs (souvent des belles Mercédès)......et qui finissaient régulièrement devant moi (d'où ma frustration et mon aigreur de loser).

De par la situation géographique de la petite ville mais aussi de par l'état d'esprit béarnais, les Nayais sont assez renfermés, je dirai plus positivement enracinés, et il n'est dès lors pas surprenant que les relations entre les autochtones et les Gitans n'aient jamais été au beau fixe.

Je n'ai personnellement jamais mis les pieds dans les fêtes de cette petite ville car Nay comporte une autre communauté d'abrutis : les rugbyman. Dans les fêtes de villages, ces boeufs (sorte de "racailles de la campagne") se transforment en de la viande saoule qui n'hésite pas à attaquer en troupeaux (ou en bandes) les personnes isolées. Ceci dit, ce genre de péripéties font parties du folklore local, et eux au moins ne sortent jamais le couteau pour t'enbrocher.

Pour finir, on notera comme d'habitude le silence absolu des grands médias nationaux "démocratiques" sur cette affaire. Certainement que l'identité de la victime, un Français de souche, et celle du tueur, un Gitan, constituent une bonne partie de l'explication à ce silence.

Aujourd'hui, à Villeurbanne, un cafetier a été tragiquement tué par arme à feu (ce qui n'est pas une grande différence avec le fait d'être tué par couteau) pour un paquet de cigarettes (ce qui n'est pas une grande différence avec le fait d'être tué pour une cigarette, ça fait juste 19 cigarettes en plus). Cette affaire tragique a été largement évoquée par les grands médias nationaux, y compris par les JT de 20h.

Peut-être que l'identité de la victime sauvagement assassinée, un Français d'origine maghrebine (sur lequel nous nous inclinons respectueusement), explique cette grande dissymétrie dans le traitement médiatique de deux tragédies qui sont en plusieurs points similaires.

A croire que pour les grands médias nationaux, il y aurait les bonnes et les mauvaises victimes de la délinquance, alors que toutes les victimes des barbares mériteraient un hommage appuyé.

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31 août 2009 1 31 /08 /août /2009 15:34

Sur proposition de l'adepte de propos de comptoir Michel Rocard (celui auquel nous devons la phrase "on ne peut pas accueillir toute la misère du monde" qui si elle est vraie n'en demeure pas moins un propos de comptoir de bas étage, et qui rêvait par ailleurs d'un système économique basé sur l'autogestion ce qui est une aberration débilo-anarchiste), le gouvernement souhaite adopter une nouvelle taxe carbone, c'est à dire une taxe sur tous les combustibles fossiles parmi lesquels nous trouvons en premier chef le pétrole.

Tout le monde (dans ceux qui ont accès aux médias bourgeois) semblait approuver jusqu'à ce que  Ségolène Royal et Martine Aubry se déclarent opposées à cette taxe (sans doute pour d'écoeurants calculs politiciens - qui font toujours fantasmer les esprits pourris adeptes des coups tordus et des trahisons - car le programme du P$ est favorable à une taxe carbone) qu'elles définissent comme "socialement injuste".

Elles ont raison : cette taxe, qui toucherait principalement le pétrole donc l'essence, serait un coup de massue sur la tête des travailleurs qui sont obligés de prendre leur voiture pour aller bosser.

Car nous ne le dirons jamais assez, prendre sa voiture est plus souvent une obligation qu'un plaisir : beaucoup de travailleurs aimeraient prendre les transports en commun plutot que leur voiture car c'est bien plus économique (entre la consommation, l'entretien ou encore l'assurance, la voiture se révèle être une véritable pompe à fric) mais bien souvent ils ne le peuvent pas car leur lieu d'habitation, trop éloigné de leur lieu de travail, n'est pas desservi par un réseau de transport en commun. Il est en revanche beaucoup plus aisé pour les bourgeois des centre-villes de les utiliser car le réseau est à leurs pieds.

Martine Aubry et Ségolène Royal ont donc compris qu'il fallait stratégiquement s'opposer à la taxe carbone car les classes populaires (qui se laissent moins berner par la propagande écologique - ou escrologique - que les bobos idiots) y sont majoritairement opposées.

Malheureusement, elles ne sont pas encore prêtes à dénoncer les mensonges anti-scientifiques écologistes selon lesquels le CO2 joue un role central dans le réchauffement climatique (ce qui est une fable qu'aucun scientifique digne de ce nom ne cautionne).

Cette intervention leur a tout de même suffit à s'attirer le courroux de Cécile Duflot (sorte de fille spirituelle et idéologique de Dany Cohn-Bendit, autant anticommuniste et anti-française que lui), dirigeante écologiste qui les a taxées de "démagogues" (c'est vrai dans un sens mais c'est l'hopital qui se fout de la charité, venant d'écologistes dont les thèses sont construites sur des arguments anti-scientifiques), mais aussi de Dany Cohn-Bendit en personne qui, égal à lui-même, a parlé de "nullité", "minable" ou un truc du genre.

Nous sommes maintenant bien habitués au style des interventions de cette ordure de Cohn-Bendit : zéro connaissance, zéro réflexion, zéro intelligence, grande gueule (du même nom qu'une émission sur RMC, radio des abrutis, des bourrins et des mongoliens), des propos de comptoir, de la propagande à bloc et l'interdiction de pouvoir penser différemment de lui.

J'en viens à me dire que face aux "grandes gueules" (hélas toujours plus à la mode), dont le but n'est pas le dialogue mais de clouer le bec de l'adversaire en utilisant des propos dénués de raison et d'honnêteté intellectuelle, une seule solution est possible : leur taper sur la gueule pour qu'ils la ferment.

A croire en tout cas que pour cet anarchiste allemand, l'agitation de mai 68 n'avait pour but que de lui permettre d'échapper aux examens et d'obtenir son diplome sans passer la soutenance.

En photo : Cécile Duflanc, fille spirituelle et idéologique de Dany Con-bandit, membre de la secte des fascistes verts


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30 août 2009 7 30 /08 /août /2009 14:21

Les Albanais lancent un programme spatial en collaboration avec les Soviétiques : un vol dans l'espace avec un passager animal. Ils envoient ce télégramme aux Soviétiques :

"Avons chien. Envoyez fusée."
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25 août 2009 2 25 /08 /août /2009 23:47

De retour après 10 jours d'absence, je viens de m'apercevoir que j'ai reçu plus de 150 messages de fans de Michael Jackson que j'ai publié (sans les lire) pour faire gonfler mes statistiques. Je les remercie pour leur grande participation mais c'est un tout autre sujet que je souhaite évoquer.

Le seul programme que je regarde régulièrement à la télévision (que je boycotte sans mal par ailleurs), c'est le sport. Car j'aime cela (même si je pisse sur la conception bourgeoise du sport) et car je me dis (avec ma naiveté enfantine) que c'est le programme télévisuel qui échappe le plus à la propagande politique.

Les Championnats du Monde d'athlétisme qui se sont déroulés à Berlin ont largement dérogé à la règle, ce qui était prévisible quand on sait que le stade olympique de Berlin (construit par les nazis), et la ville de Berlin dans son ensemble, sont des lieux symboliques hautement chargés d'Histoire.

Je ne m'attarderai pas sur les résultats minables de l'équipe de France, qui termine à une piteuse 20ème place avec une médaille d'argent et deux médailles de bronze (donc aucun titre), ce qui n'est pas plus mal car le chauvinisme sportif m'a toujours gonflé (très franchement, je supporte rarement les athlètes français, préférant soutenir les très rares athlètes qui peuvent m'être sympathiques et ceci quelle que soit leur nationalité.......mais il faut bien avouer que la plupart du temps, je ne supporte personne car la quasi-totalité des sportifs professionnels d'aujourd'hui sont des abrutis capitalistes).

Décortiquons plutot, sans prétendre à une quelconque exhaustivité, le florilège de propagande auquel nous avons eu droit.

1) L'hommage à Jesse Owens

Il n'aura pas échappé à ceux qui ont un peu suivi les compétitions que les athlètes américains portaient sur leur maillot le sigle JO, pour Jesse Owens.

Jesse Owens est cet athlète noir américain qui a remporté 4 médailles d'or aux Jeux Olympiques de Berlin en 1936, devant les yeux d'un Adolf Hitler furieux (d'après les récits de propagande, même si on ne voit pas pourquoi ça aurait pu le rendre furieux).

Jesse Owens est aujourd'hui régulièrement récupéré par la propagande américaine qui, adepte des mythes hollywoodiens, en fait une sorte de symbole de l'anti-racisme américain face au nazisme d'Adolf Hitler. Or, c'est évidemment une grande contre-vérité historique (comme d'habitude avec les Etats-Unis, experts en révisionnisme, négationisme et réécriture de l'histoire).

En vérité, Jesse Owens a ressenti beaucoup moins de racisme pendant la compétition en Allemagne nazie qu'au quotidien aux Etats-Unis. Et pour cause : à cette époque, aux Etats-Unis, la pratique qui consistait à décapiter un ou plusieurs Noirs et fixer leurs têtes au bout de pieux (parfois installés devant les maisons) était toujours ancrée dans les moeurs.

C'est ainsi qu'à l'occasion des Jeux Olympiques de 1936 à Berlin, le journal libéral nord-américain The Nation (du 1er aout 1936) cru bon de signaler que "dans les rues d'Allemagne, on ne voit pas de têtes juives coupées ni même sérieusement matraquées. Les gens sourient, se montrent courtois et chantent avec entrain dans les brasseries en plein air. Les pensions sont bonnes, peu chères et nombreuses et personne ne se fait estamper par des hoteliers et des commerçants âpres au gain."

Rappelons aussi une chose essentielle trop souvent oubliée :

ADOLF HITLER AVAIT POUR MODELE LES ETATS-UNIS

Adolf Hitler voyait dans la "conquête de l'Ouest", cette quête d'un espace vital qui a conduit à l'extermination des peaux-rouges (et à la création des USA), le pendant de sa "conquête de l'Est" vers les plaines d'Ukraine et de Russie. C'est pourquoi il conseillait à ses soldats de se comporter dans les pays occupés comme les Américains avec les Peaux-Rouges et qu'il déclara sa flamme pour les Américains en écrivant :

"L'Amérique du Nord, dont la population est composée en énorme majorité d'éléments germaniques, qui ne sont que très peu mêlés avec des peuples inférieurs appartenant à des races de couleur, présente une autre humanité et une tout autre civilisation que l'Amérique du Centre et du Sud, dans laquelle les immigrés, en majorité d'origine latine, se sont parfois fortement mélangés avec les autochtones. Le Germain, resté de race pure et sans mélange, est devenu le maitre du continent américain ; il le restera tant qu'il ne sacrifiera pas, lui aussi, à une contamination incestueuse".

Quel magnifique hommage.....En fait, vous l'aurez compris, Hitler voulait simplement transposer en Europe le "modèle américain" : conquête d'un espace vital tout en prenant soin de vider les territoires conquis de leur population (Peaux-Rouges dans un cas, Slaves et Juifs dans l'autre).

Mais pour en revenir à Jesse Owens (après ce très léger écart), les athlètes américains sont donc autorisés à faire de la propagande politique mensongère en le récupérant. En revanche, quand un athlète cubain (l'excellent Dayron Roblès, champion olympique du 110 mètres haies) arrive dans le stade avec un maillot Che Guevara, le duo d'abrutis de commentateurs Bernard Faure - Patrick Montel s'offusque et s'étouffe d'indignation. Ce Dayron Roblès est un authentique salaud, lui qui avait en plus déclaré après son titre olympique de Pékin que son rêve était de rencontrer Fidel Castro (incroyable, un athlète pas totalement contaminé par la propagande capitaliste).

2) Ceci nous amène tout naturellement au deuxième point, la propagande politique (americanoiaque, cosmopolite, capitaliste,.....) permanente du duo de commentateurs de France Télévisions Patrick Montel - Bernard Faure (individu qui s'était deja fait remarquer pour avoir boycotté les JO de Pékin en solidarité avec la cause tibétaine).

Par exemple, ils se sont particulièrement lachés suite à un magnifique reportage de propagande américaine où l'on voyait John Fitzerald Kennedy (qui fut un temps le représentant du féroce impérialisme américain) déclarer en 1963 "Ich bin ein berliner" (putain le niveau politique du mec, ça fait peur) puis la visite de Barack Obama à Berlin lors de son premier voyage officiel sur le continent européen.

A la suite de ce reportage (comme de beaucoup d'autres), il fallait supporter les propos de ce duo de commentateurs écolo-bobo-libéral-libertaire-tibeto-américain.

D'abord Bernard Faure qui déclara toute honte bue que la politique avec Barack Obama, c'est bien car ça permet de mettre fin aux divisions et oppositions. Magnifique aveu (j'en attendais pas tant) par lequel cet abruti déclare clairement qu'il est pour le FASCISME car à partir du moment où il n'y a pas de division et d'opposition politique, il y a pensée unique donc mort de la démocratie donc FASCISME !

Mais ce n'est pas tout : son comparse, le binoclard Patrick Montel, a révélé dans la foulée qu'il rêvait d'un monde où chaque homme pourrait circuler aussi librement que les marchandises (et son compère, ami d'un dalai-lama soucieux de protéger la "race tibétaine", a évidemment approuvé). C'est simplement oublier que si la libre-circulation des marchandises est souvent bénéfique (car elle permet de baisser les prix donc d'augmenter le pouvoir d'achat), il en est tout autrement d'une libre installation des êtres humains où bon leur semble. S'il s'agit de laisser le droit aux êtres humains de faire du tourisme librement dans tous les pays, ça ne pose pas nécessairement de problème (quoique ça dépend : bien souvent le tourisme contribue à détruire les cultures locales)mais s'il s'agit de laisser le droit d'émigrer librement, il en va tout autrement. Ca ne peut conduire qu'à détruire les identités de tous les peuples, à une totale uniformisation, sans compter que tout le monde chercherait à s'installer en France tant c'est un joli pays.

Ne doutons donc pas que Patrick Montel et Bernard Faure sont favorables à l'installation de millions d'immigrés en France, à condition qu'ils aillent se loger dans des banlieues pourraves pendant qu'eux seront confortablement installés dans leurs villas de quartiers surprotégés avec caméras de surveillance, milices privées et murs de protection (dans une version plus moderne et forcément plus cool que le mur de Berlin).

3) Les reportages sur la ville de Berlin

Enfin, (même s'il y avait beaucoup d'autres choses à décortiquer, mais je m'arrête à l'essentiel), tout au long de cette dizaine, le binoclard Patrick Montel (qui a déclaré sans plaisanter qu'il fallait aller longtemps à l'école pour avoir une bonne culture, ce à quoi on pourrait rétorquer qu'on voit mal comment un tétard à hublots qui a régulièrement démontré ses graves carences en géographie peut sérieusement parler de culture et que quiconque a un peu de culture sait qu'il l'a acquise seul et non par le biais d'études scolaires) a proposé une série de reportages sur la ville de Berlin.

Il était accompagné d'une jeune bobo française (genre conne étudiante) et nous avons eu droit à tous les poncifs habituels.

Dans un de ses reportages, il s'est ému de la férocité de la Stasi, police politique de la RDA (on attend toujours ses yeux mouillés pour dénoncer la férocité de l'impérialisme américain), alors qu'entre nous l'Allemagne de l'Est c'était pas si mal (je ne développe pas ici car ça sera l'objet de l'article suivant).

Il s'est ensuite inquiété de savoir si la communauté turque de la ville n'était pas l'objet de racisme de la part des Allemands, sans se demander (évidemment) si les Turcs étaient eux-mêmes capables de racisme (en tout cas, le racisme est assez présent en Turquie : suffit de demander aux Khurdes et de constater que les Loups Gris sont bien présents et infiltrés dans toutes les strates de l'Etat turc).

Plus intéressant, dans un autre reportage, la jeune demoiselle française  a révélé que les jeunes Allemands (de 20 ans environ) avaient une grande tendance à l'auto-flagellation permanente car ils se sentent eux-mêmes responsables des crimes nazis. Je dis aux jeunes Allemands qui me lisent (évidemment nombreux) une évidence : ils ne sont pas responsables de la politique nazie dans la mesure où ils n'étaient pas nés quand elle a été appliquée. Il est étonnant que des soi-disants aryens n'aient pas compris quelque chose de si élémentaire.

La tendance à l'auto-flagellation permanente des Allemands (qui existe aussi en France, avec les rabachages sur la colonisation) tranche en tout cas sérieusement avec l'auto-congratulation permanente des Américains (jeunes ou moins jeunes) auxquels nous lançons continuellement des fleurs et qui ne connaissent pas le devoir de mémoire malgré qu'ils sont un pays assez criminel (extermination des Peaux-Rouges, crimes contre les Noirs, des centaines de guerres déclarées partout, financements de coups d'Etat, larguage de bombes atomiques......même si là je dirai, contrairement aux bisounours gauchistes idiots utiles du fascisme, que c'était assez justifié pour mater les barbares fascistes japonais).

A propos de l'auto-flagellation des Allemands et de l'auto-congratulation des Américains, l'exemple de l'émission "Répliques" du 21 mars 1998, dirigée par Alain Finkielkraut sur France Culture, est particulièrement édifiant.

L'émission avait pour thème "Le bon usage de la mémoire". Finkielkraut recevait Tzvetan Todorov, directeur de recherche au CNRS, et Richard Marienstras, professeur à l'université. L'objet de l'émission était un article de Todorov dans lequel il avait exprimé des réserves sur la création du musée de l'Holocauste à Washington.

Le professeur Marienstras, hostile aux arguments de Todorov, défendit la légitimité du musée de l'Holocauste en insistant sur l'importance de transmettre à la jeunesse américaine la mémoire de l'Holocauste.

Todorov expliqua qu'à son avis, le musée était plutot susceptible de flatter la bonne conscience de la jeunesse des Etats-Unis, pour la simple raison que leur pays n'est pas comptable de ces crimes et s'est battu contre les coupables (disons qu'il a raison et tort, car de nombreux nazis se sont réfugiés aux Etats-Unis après 45).

En revanche, a-t-il ajouté, "si l'on voulait vraiment faire oeuvre pédagogique auprès de la jeunesse, il aurait fallu créer un musée de la destruction des Indiens ou de l'esclavage des Noirs parce que les Etats-Unis sont profondément impliqués dans ces crimes."

"Il est surréaliste de demander un monument pareil aux Etats-Unis", répliqua vivement le professeur de seconde zone Marienstras.

Todorov lui demande alors : "Pourquoi exige t-on de l'Allemagne un monument sur la Shoah ?"

En effet ! Un pays irréprochable qui donnerait des leçons, on pourrait comprendre.......mais les Etats-Unis ! On nage en plein délire !

En photo : Nadine Kleinert, lanceuse de poids germanique

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13 août 2009 4 13 /08 /août /2009 00:00

Pour info, l'équipe du journal Rébellion a créé il y a quelques mois une nouvelle organisation politique nommée l'OSRE (Organisation Socialiste Révolutionnaire Européenne) :


voir lien en dessous de l'affiche













 




http://organisationsocialisterevolutionnaireeuropeenne.hautetfort.com/


C'est une initiative intéressante menée par une équipe dynamique (dans le sens où ils se bougent, pas comme moi) et sympathique (dans le sens où j'ai deja bu un coup avec eux) avec laquelle j'ai de nombreux points de convergences et quelques divergences (comme j'avais pu le signaler au moment où j'avais présenté la revue Rébellion).

Je remarque aussi de manière plus anecdotique que la Rébellion-OSRE n'utilise que des brunes dans son matériel de propagande là où la "Gauche Nationale" (qui aurait depuis fusionnée  avec la "Droite socialiste") ne mettait que des blondes. C'est donc très différent tant sur le fond que sur la forme.

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9 août 2009 7 09 /08 /août /2009 11:21

"Il est difficile de comprendre la révolution de 1917, Lénine, Staline, Khrouchtchev, si l'on n'apprécie pas le peuple russe et son histoire. Depuis la Moscovie, Ivan le Terrible, le XVIème siècle en passant par Pierre le Grand, les Alexandre et les Nicolas, la sainte Russie a été un Etat totalitaire. Encore faut-il s'entendre sur ce mot, qui est devenu une étiquette ou une injure.

Le peuple russe, qui formait une nation avant d'être un Etat, vivait sur des terres ouvertes, des lieux de passage, où s'affrontaient l'Europe et l'Asie, la civilisation de l'âme individuelle et la civilisation de l'âme collective. L'ignorance, l'indolence et l'orgueil de ses chefs, étaient entretenus par l'espace et le temps, le paysage et le climat. Le peuple, dans sa contrainte historique et géographique, s'abandonnait totalement à sa foi et à sa terre. Mais, dans sa grande marmite, bouclé par le rituel de la religion et de l'Histoire, conduit à résister plutot qu'à mener une entreprise, ce peuple, à défaut de s'exprimer, sentait et pensait plus fortement qu'un autre dans les sombres loisirs de ses hivers et de sa peine.

Au XVIIIème siècle, il vivait comme au Moyen Age. Il n'a connu - ou de façon si rudimentaire - ni l'évolution économique et sociale, ni la société bourgeoise, ni la société capitaliste. Il n'a pas été marqué par l'ambition de la fortune privée et par la gestion des affaires publiques qui font le citoyen dans notre civilisation occidentale et le séparent de l'homme. Il en gardait les vertus primitives, l'amour du prochain et l'indifférence aux biens.

Avec sa puissance de sentiments et de rêve, le peuple russe est entré en quelques semaines, aux jours d'octobre 1917, dans le monde moderne. D'un coup, il a été jeté d'un christianisme à un communisme, dont les fondements communs - le problème métaphysique mis à part - sont profonds.

Lénine a conçu une société et un régime. Il est mort trop tot pour l'établir. L'expérience a été totale, et le peuple dans son ensemble, avec une foi confuse, et dans la convulsion, s'y est soumis totalement. Staline a exprimé dans sa force, puis dans sa cruauté et dans son délire, ce totalitarisme. Il a posé le problème du citoyen nouveau, refusant celui de l'homme et des contradictions naturelles de l'un et de l'autre. Devenu un pape, et apportant une bible, il installait une religion temporelle, et substituait à l'idolatrie de l'individu et d'un dieu qui était la projection extérieure de l'individu, l'idolatrie de l'espèce. A l'ouest, la bonne société ne haissait pas Staline, et pouvait l'admirer pour ce qu'il a de ressemblance avec les monstres sacrés de notre histoire civilisée, que peignent avec complaisance tant de manuels. Elle hait le communisme, pour ses conséquences économiques et sociales, comme pour son rappel des sources chrétiennes que les religions occidentales ont trahies.

C'est alors qu'un petit homme est venu, qui croit sans doute que l'on peut résoudre ces contradictions sans briser l'homme. Il avait à la fois l'esprit réaliste d'un paysan et l'esprit religieux d'un Russe. Il a soulevé le couvercle de la marmite. Les choses n'étaient pas simples. Ce n'étaient pas trente ans d'histoire stalinienne qui étaient en cause, mais cinq cents années.

Et puis le monde alors était divisé en deux camps, ou en deux forteresses, avec les armées, les généraux, les bombes atomiques, avec des gens qui pensaient qu'ils étaient le bien et leurs adversaires le mal, et qui pouvaient croire que pour ne pas périr il fallait dominer.

Khrouchtchev était-il pacifiste ? C'est un terme que les communistes n'aiment pas. Ils y voient ce pacifisme bêlant, cette non-violence qui peut prendre la forme d'une démission devant la force, la violence des autres. Tendre l'autre joue et faire voeu de pauvreté, cela sonne étrangement dans notre monde. La plupart de ceux qui ont ces sentences à la bouche sont devenus trop hypocrites. Quelle que soit notre admiration pour le Christ, pour un Tolstoi, un Gandhi dont les voix ont éclairé le monde, on ne peut être un pacifiste efficace si on sépare la notion de paix et de charité de la notion de progrès et de justice sociale.

Des cinq hommes fameux, sans doute Nikita Khrouchtchev était avec Churchill celui qui a le plus fortement gardé les marques du milieu et, à travers l'âge, sa nature d'enfant et d'adolescent.

En 1861, Alexandre II donnait la liberté personnelle à quarante-sept millions d'âmes. Les paysans passaient de la tutelle du seigneur à la tutelle de la commune. Ils avaient attendu trois cents ans de plus que les autres peuples d'Europe que le servage fut aboli. Ils allaient attendre soixante ans encore pour apprendre à lire. Dans cette affaire, un Nikita Khrouchtchev avait reçu quelques déciatines de terre - cinq ou six hectares - de quoi vivre sur sa faim. Khroucht en ukrainien signifie hanneton. Nikita est le grand-père de Nikita. Cela se passe à Kalinovka, à la frontière de l'Ukraine et de la Moscovie. Sur le lopin, il y a un petit bois, un peu de rivière, un paturage. L'histoire de la famille et de l'enfance est une page de Gogol retouchée par Gorki. Elle se déroule dans l'isba, avec les icones, le grand four qui tient la moitié de la salle et la veilleuse. L'enfance est rompue à l'âge de huit ans, quand Nikita se loue pour aller paitre les troupeaux. Elle se termine à quinze ans, quand son père forgeron l'appelle dans le bassin de Donetsk pour travailler à la mine. Le curé lui a appris à lire : la bibliothèque de l'école lui a fourni des vies de saints, Pouchkine, Nekrassov et Jules Verne.

On a pris l'habitude, à l'Est comme à l'Ouest, de découper l'enfance des hommes illustres en imageries d'Epinal, en conte moral, pour bien montrer que leur destin était écrit et conforme au génie national. En Amérique, pour les présidents ou les capitaines d'industrie, il est bon d'avoir été vendeur de journaux ou garçon d'ascenseur. En Russie, on aime que le dirigeant ait été ouvrier ou paysan en détresse, garçon rebelle. Mais sous les oripeaux de la légende officielle, on doit reconnaitre que Nikita Khrouchtchev incarne bien les misères et les petites joies du peuple russe à l'aube du XXème siècle."

Extrait du livre "Les Grands" (portraits successifs de Staline, Churchill, De Gaulle, Eisenhower et Khrouchtchev) publié en 1961 et écrit par Emmanuel d'Astier (officier, journaliste, résistant, membre du Conseil National de la Résistance, ministre de l'Intérieur de la France libre, parlementaire,.......sont quelques-unes des fonctions qu'il a occupé au cours de sa carrière)

La mise en ligne de cet extrait ne signifie pas une approbation sur toute la ligne. C'est surtout que je voulais publier un truc un peu consistant et sérieux qui diffère des "analyses" simplistes et manichéennes de nos bourgeois et trosko-bobos d'aujourd'hui (sans même parler des fachos).

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