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10 octobre 2010 7 10 /10 /octobre /2010 00:42

 

Que font les militants de Socialisme & Souveraineté?

 

2) L’activité du militant sur le long terme


A Socialisme & Souveraineté, il n’y a pas et ne doit pas avoir d’adhérent qui ne fait rien, qui se contente juste d’être répertorié (ou, dans le futur, d’avoir une carte) et qui ne donne pas de nouvelles. On a vu plus haut que les adhérents fantômes seront progressivement purgés. Mais il ne suffit pas de purger.


Chaque adhérent doit se voir proposer une activité pour devenir un militant. Ces activités sont de trois natures :


Une responsabilité : c'est-à-dire une fonction d’encadrement, de suivi, de trésorerie, de communication avec le reste de la société (la presse par exemple), ce qui demande des personnes plus ou moins généralistes, capables de se consacrer régulièrement à leur activité.


Parmi les responsabilités, ou encore fonction, une doit être considérée comme très importante, qui serait la fonction de recruteur. Elle n’existe généralement pas dans d’autres partis de gauche (dans aucun à notre connaissance). Il s’agit purement et simplement de charger une personne qui serait douée pour le contact humain, la promotion des idées, la conversation, et qui aurait des objectifs de recrutement d’adhérents, de cotisants, etc… Une fois les nouveaux adhérents enregistrés, c’est aux responsables d’encadrement et de formation qu’il appartient d’en faire des militants actifs, comme on le verra plus bas.


Un projet : c’est-à-dire toute initiative qui aurait germé dans l’esprit d’un militant, et qui serait proposée aux coordinateurs nationaux, ou locaux si le mouvement se développe assez pour avoir des coordinations locales. Ce projet peut être un projet de propagande, de recherche visant à renforcer les analyses et thèses du parti, de solidarité qui ferait connaître positivement le mouvement et appliquerait son idéal, ou même un projet susceptible de rapporter de l’argent au mouvement, lui permettant de se développer. Si le militant a  besoin d’aide matérielle, de l’assistance d’un autre militant, ou même d’un budget, il peut demander aux coordinateurs de les lui mettre à disposition. Les coordinateurs vont donc d’abord décider si le projet est dans la ligne du mouvement et lui est profitable (la décision devra être validée par la coordination nationale), et s’ils acceptent, concluent une sorte de « contrat » avec le militant. Ce contrat consiste en une mise à disposition de temps (le militant est autorisé à moins prendre part aux actions décidées par la coordination), de matériel, de personnes (si on trouve des volontaires), voire d’argent. Mais en échange, le militant accepte des échéances de validation de son projet, la définition d’objectifs mesurables et datés. Si les résultats, lors des évaluations, sont très en-dessous des attentes, le militant peut au minimum risquer de ne plus se voir valider un autre projet, voire l’arrêt immédiat de son projet, voire, si les pertes sont plus lourdes, de perdre ses responsabilités dans le mouvement (on accordera des moyens élevés de préférence à des militants qui ont quelque chose à perdre), ou, en cas de gros gâchis, des poursuites judiciaires (si les moyens demandés sont vraiment importants, le mouvement signe un contrat devant huissier avec le militant, définissant les cas qui peuvent entraîner des réclamations). N’importe quel adhérent qui estime qu’un projet soutenu par le parti est une gabegie pure peut demander, et obtenir s’il est soutenu par quelques autres, à ce que les évaluations du projet soient avancées.


Le but de cette notion de « projet » est d’éviter que, dans une section ou au niveau national, les initiatives soient de fait réservées aux responsables élus locaux ou nationaux. Dans d’autres partis de gauche, un nouveau militant qui proposerait un bon projet pour sa section ou le parti aurait toutes les chances d’entendre « C’est très intéressant. On y pensera. Un jour. » Ce qui fait qu’à moins d’être un responsable ou un élu, on ne peut faire que suivre, ou alors entreprendre quelque chose avec ses moyens personnels. Mais dans tel cas, quelque soit le bien que vous faîtes à l’organisation, elle n’a aucune obligation de gratitude…


Une formation : un militant qui n’a pas de responsabilités et pas de projet à faire a toujours une alternative : suivre une formation. Des camarades auront la responsabilité de prendre en charge ces camarades en leur proposant plusieurs cycles de formations au choix. Ces formations comprendront des bibliographies, des textes au format électronique, des conférences locales, et des échanges réguliers entre responsables formateurs et formés.


Le but est que toute personne qui entre dans le mouvement y gagne quelque chose, même si, pour une raison X ou Y, elle devait rendre sa carte au bout d’un an. L’entrée à Socialisme & Souveraineté ne doit jamais être un acte «de dévotion » au sens où l’on agit sans attendre un résultat concret pour les autres ou pour soi, où l’on va aux réunions comme on va assister à un prêche, et où l’on donnerait de l’argent sans savoir si ce sera plus utile que de jeter une pièce dans une fontaine. Quand on verse quelque chose à Socialisme & Souveraineté, on a quelque chose en échange : des exemplaires gratuits d’une version du journal qui serait devenue payante par exemple ; ou des formations offertes ; voire des livres, des films lorsque nous en produirons. Lorsque l’on donne son temps au mouvement, on doit au minimum repartir en ayant appris quelque chose.


Donc un adhérent de Socialisme & Souveraineté doit soit devenir un militant occupant une fonction/responsabilité, soit devenir un militant chargé d’un projet, soit être un militant en cours de formation, soit rester cotisant passif s’il refuse les offres de militantisme, soit alors rester un adhérent fantôme, mais qui sera rayé au bout d’un an.


Il faudrait également songer à un mécanisme obligeant le mouvement à proposer au minimum des formations à tous ses adhérents. Par exemple, lorsqu’un adhérent fantôme se voit notifier sa radiation des bases, qu’il puisse, s’il se réveille, se plaindre de n’avoir jamais reçu d’offres de formation, de ne pas avoir été convoqué aux congrès, réunions, etc… Pour vérifier cela, il faudra que les mails internes du mouvement soient transmis en copie conforme à une tierce personne qui pourrait faire office de témoin, sous condition de ne pas les dévoiler en toutes autres circonstances. Si l’absence de propositions et d’invitations est validée, le mouvement peut se contraindre statutairement à indemniser l’ancien adhérent en lui offrant journaux, livres, ou le remboursement de sommes versées par ladite personne au mouvement.


Cela obligerait tous les responsables locaux d’avoir une politique de suivi actif envers tous les contacts.

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8 octobre 2010 5 08 /10 /octobre /2010 23:20

Que font les militants de Socialisme & Souveraineté?


 

Première partie  : le développement immédiat

 

Au stade où nous sommes, pour notre développement, nous ne pouvons exclure aucune forme de militantisme. Nous avons même l’obligation d’en tester plusieurs. Au final, seule la réalité aura raison.

 

Des camarades ont déjà commencé à distribuer des tracts, poser des autocollants, d’autres veulent vendre une version papier du journal. Toutes ces idées sont bonnes. Elles demandent, comme tout investissement militant, du temps, de l’énergie, un peu d’argent. Mais ce ne sont pas forcément les seules voies.

 

Ne nous leurrons pas : de par notre taille actuelle, nous ne pouvons ni ne devons imiter les actions des grands (en termes d’effectifs et de moyens) partis politiques. Avec toute la volonté du monde, nous ne pouvons pas coloniser politiquement la France marché par marché, faculté par faculté, lycée par lycée, entreprise par entreprise…si nous n’avons pas trouvé un moyen parallèle de nous faire connaître.

 

Ce moyen, c’est la création de contenus politiques. En premier lieu, le mouvement Socialisme & Souveraineté doit s’orienter vers des personnes qui ont des idées, des propositions, des commentaires à faire sur l’actualité, et qui souhaiteraient écrire, filmer, parler pour le mouvement.

 

Socialisme & Souveraineté est également, il faut le rappeler, une organisation dont le corpus programmatique et intellectuel est en cours de construction. Il y a une quantité indénombrable de sujets sur lesquels nous n’avons pas encore réalisé de dossiers, et nous n’avons pas encore monté de bibliographie. Nous recherchons donc :

 

- des gens qui ont des propositions à faire sur des sujets, en essayant de les traiter de façon globale (en songeant aux conséquences d’une proposition sur le reste de la société, et en veillant à la cohérence d’ensemble du programme de Socialisme & Souveraineté) ;

 

- des gens qui veulent faire partager des lectures, et créer des bibliographies thématiques que le mouvement pourra retransmettre à ses membres ;

 

- des gens qui veulent témoigner de faits particuliers (à condition, ce qui vaut pour tous les autres membres, de ne pas être monomaniaques, et de ne pas se servir du mouvement pour une cause particulière) ;

 

- des gens qui ont des qualités rédactionnelles, des vidéastes, pourquoi pas des artistes, qui demanderaient à mettre leurs qualités au service de l’expression de nos idées.

 

La réalisation de « contenus » politiques doit donc être un axe majeur, dont le journal de Socialisme & Souveraineté est la première réalisation, et sa diffusion doit se faire en priorité par le moyen le plus accessible : Internet.

 

A côté de cela, les militants ne doivent surtout pas s’interdire de distribuer tracts, autocollants, de mettre en vente des journaux…et d’essayer de constituer des « noyaux » militants. Mais quelque soit leur localisation et leur nombre, ces foyers de militants doivent se connecter pour réaliser une œuvre écrite, vidéo et/ou orale nationale.

 

Ceci ne doit cependant pas le moins du monde désinciter les militants à se rencontrer physiquement, sur le terrain, ne serait-ce que pour faire personnellement connaissance.

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8 octobre 2010 5 08 /10 /octobre /2010 00:15

 

Comment se valide la direction et la ligne politique du mouvement ?


L’étape supérieure dans le développement du parti serait évidemment l’organisation de congrès, pour définir la ligne politique sur plusieurs grands sujets actuels, et pour valider une coordination nationale. Un congrès est un processus long, il ne peut se faire par une réunion Internet, et encore moins en conviant tous les militants d’un mouvement qui, espérons-le, croitra en nombre.

 

L’existence de congrès signifiera la nécessité de créer une procédure interne de vote, transparente, permettant à chacun d’être informé en temps voulu, que chacun puisse compter comme une voix et une seule.

 

Il sera de toute façon très important que nos congrès soient différents de ceux des autres partis politiques. Ils doivent d’abord avoir pour but, contrairement à ce qui se fait dans d’autres partis de gauche, non pas de produire des textes longs, traitant indistinctement de nombreux sujets et peu clairs, mais de répondre à une série de questions posées par les militants. Du type : « Quelle est notre position sur le sujet X ? » ; « Quelle ligne d’action vis-à-vis de ce problème que l’on s’accorde tous à dénoncer ? » ; « Approuve-t-on cette proposition ? ».

 

Du moment qu’une question est soutenue par un nombre minimal de personnes, elle intègre la liste des questions soumises à tous les camarades, questions hiérarchisées par la coordination sortante. Tous les adhérents pourront ensuite proposer une série de réponses, qui pourra être déposée à la coordination du moment qu’elle a récolté un nombre minimal de signatures de cotisants (et il s’agit bien des cotisants, non des adhérents). Pour raison d’efficacité, on soumettra au vote national non pas chaque réponse sur chaque question, mais chaque série de réponse déposée. Seuls les cotisants voteront.

 

Ensuite, des délégués seront élus et se réuniront pour proposer des amendements, c’est-à-dire le remplacement de certaines réponses par d’autres, dans un nombre limité. Avant la réunion, les délégués des différentes régions seront sommés de se coordonner pour éviter toute redondance dans les amendements proposés (véritable plaie des congrès politiques).

 

Après le congrès, la série de réponses amendée est resoumise au vote national. Si les cotisants la rejettent, on en reste à la première série votée lors du premier suffrage, annulant le travail des congressistes.

 

Le but est d’empêcher un scénario qui pourrait très bien avoir cours dans d’autres partis de gauche. Dans certains partis, en effet, avant le congrès, plusieurs textes d’orientation sont soumis au vote national. Dans le cas (souvent théorique) où un texte d’opposition battrait le texte de la direction sortante, il se pourrait très bien que lors du congrès, les délégués, qui seraient étrangement majoritairement favorable à la direction sortante (contrairement à la base) démantèlent le texte à coups d’amendements. Et aboutissent à un texte final n’ayant rien à voir avec les vœux de la base, et reconduisent une direction désavouée dans les urnes.

 

Dans notre mouvement, la base décide en premier et dernier ressorts.

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6 octobre 2010 3 06 /10 /octobre /2010 22:55

     Voici la suite de notre principes d'action militante.

 

Qui sont les militants de Socialisme & Souveraineté?


Posons les définitions :

 

Un militant est une personne adhérente du parti, qui a réalisé au cours de l’année écoulé au moins une action concrète pour le mouvement (écrire dans le journal, tenter de recruter, distribuer…).

 

Un cotisant est toute personne ayant versé au moins un euro au parti dans l’année écoulée. Ceci inclut d’éventuels achats d’exemplaires du journal. Ainsi, tout abonné du journal est un cotisant.

 

Un adhérent est une personne ayant demandé son adhésion, qu’elle soit active ou pas. Socialisme & Souveraineté tâchera cependant de radier rapidement et régulièrement les adhérents fantômes.

 

Dans toute la suite de cette série d'articles sur notre organisation, on appellera « adhérents fantômes » des personnes qui auront donné leurs contacts et demandé leur adhésion, puis n’auront plus donné aucune nouvelle, n’auront effectué aucune action, n’achèteront pas le journal, ne verseront aucune cotisation. Les cotisants passifs (qui versent et n’agissent pas autrement), les abonnés du journal ne sont pas des adhérents fantômes.

 

Les militants, cotisants et adhérents sont répertoriés dans une base, avec un volet réservé au mouvement lui-même, où l’on aura l’identité et les coordonnées réelles de chaque personne, ses responsabilités, projets, son statut (adhérent/cotisant/militant)…Et au cas où des des journalistes nous mettraient au défi de prouver notre nombre réel, un volet publiable avec un pseudonyme et une adresse de contact librement choisie par la personne concernée.

 

Chaque personne doit être sondée au moins tous les deux mois pour savoir si elle est encore active ; au bout de trois tentatives vaines, la personne est dite « vacante », et six mois plus tard sans nouvelles, sera considérée comme « ancien contact » ou « contact radié ». Il n’est pas difficile d'automatiser les radiations. Partant de ce principe, un adhérent fantôme ne peut rester dans la base plus d’un an.

 

 

Comment se structure hiérarchiquement le mouvement ?

 

Réglons cette question provisoirement : le mouvement est bien trop petit pour avoir des chefs, et surtout pour en avoir besoin.

 

Son organe central est actuellement son journal et son blog, qui n’a pas de rédacteur en chef. Ses réunions se font par Internet.

 

Dans un futur (que l’on espère proche) où le nombre de militants  aurait augmenté, il faudra des camarades pour effectuer le suivi des autres adhérents/cotisants/militants. Pour cela, il faut constituer des sections géographiques dans le mouvement. Il y en a actuellement quatre : Ile-de-France, Normandie, PACA et Auvergne. Ce découpage peut évoluer comme nous le verrons ensuite. Les chargés du suivi doivent bien sûr être membres de leur section et élus par leurs camarades locaux. Ces camarades pourraient former un comité national, chargé de coordonner le mouvement.

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5 octobre 2010 2 05 /10 /octobre /2010 23:41

Socialisme & Souveraineté étant une formation en cours de construction, ses militants souhaitent présenter aux lecteurs de ce blog les principes sur lesquels ils souhaitent fonder leur action militante.

 

Nous commencerons par l'exposé des principes politiques, qui reprennent ceux mentionnés en "Qui sommes-nous?".

 

 

La nature de Socialisme et Souveraineté


L’organisation sera parfois citée comme « le mouvement » ou « le parti », car pour l’instant, il s’agit d’une association politique informelle sans statuts déposés, même en tant qu’association. Les textes qui suivent sont censés contribuer à l’édification des statuts futurs, et sont soumis au débat de tous les membres du mouvement.



Les objectifs de Socialisme & Souveraineté


Le mouvement lutte pour l’indépendance de la France en tant que nation, pour son fonctionnement démocratique, pour la libre et réversible association avec les autres nations. Il lutte également pour une alternative socialiste au capitalisme, qui puisse à la fois supprimer l’exploitation (induite par la propriété privée du capital), permettre à la société de contrôler les inégalités sociales, et mobiliser les initiatives et la science afin de répondre aux besoins de tous tout en répondant aux défis environnementaux présents et futurs.



Nous cherchons également, en tachant de nous rapprocher tant que se peut d’un esprit scientifique, de trouver des solutions pragmatiques aux problèmes sociaux. Aucune thèse n’est taboue ni jugée coupable a priori, tant qu’elle ne s’attaque pas à la dignité des personnes en elles-mêmes. La critique des idéologies, des croyances, voire des phénomènes culturels doit toujours être possible. Et toute personne suspectée de défendre des thèses « indéfendables » a le droit de se défendre. Nous considérons que mêmes les supposés ennemis de la liberté ont le droit à la liberté.



Le mouvement peut accueillir des gens d’horizons politiques très divers, de la gauche communiste aux patriotes, mais il ne pratique pas la démagogie en annonçant de suite plusieurs clivages :

 

- Ceux qui considèrent que l’abolition du capitalisme et son remplacement par une économie alternative n’est qu’une lointaine et nocive lubie et n’est vraiment pas souhaitable ne peuvent véritablement être nos camarades. Des gens qui n’aspirent pas à la fin du capitalisme mais qui ne seraient pas franchement contre une expérience d’économie alternative peuvent en revanche être nos partenaires ou compagnons de route, s’ils soutiennent d’autres points de notre démarche ;

 

- Ceux qui s’horripilent de la simple évocation de la nation et du patriotisme ne peuvent être nos camarades, comme tous ceux qui se complaisent dans le dénigrement gratuit de la nation française ;

 

- Ceux qui veulent interdire la critique d’un trait de culture, de civilisation, d’une religion ou d’une idéologie, ne peuvent être nos camarades ; 

 

- Ceux qui considèrent que le passé est généralement supérieur au présent, que les civilisations modernes sont inférieures aux traditionnelles, qui nient la capacité de progrès de l’esprit humain et qui voient dans la science et la technologie des dangers en soi, ne peuvent être nos camarades.



Bien sûr, de par ce qui est écrit plus haut, nous sommes ouverts au débat nuancé et constructif avec ces personnes, mais en les prévenant tout de suite que nous avons peu de chances d’être du même bord.


De plus, le mouvement Socialisme et Souveraineté reconnaît l’existence de classes sociales aux intérêts antagonistes et luttant entre elles, et les rapports d’exploitation basés sur la propriété privée du capital.

 

Le mouvement manifeste son esprit républicain, c’est-à-dire partisan  d’un régime qui lutte pour les intérêts de la communauté dans son ensemble, défend la liberté individuelle tant qu’elle n’est pas contraire à la sécurité de la nation, fait prévaloir l’égalité des droits entre personnes tant que cela n’entre pas en contradiction avec le bon fonctionnement de la société et son développement. Nous ne revendiquons ni un égalitarisme ni un libéralisme absolu ; nous refusons toute discrimination pénalisant des personnes en raison de leur genre, de leurs origines familiales et culturelles, de leur apparence physique, ou de tout autre critère imputable à la naissance. En raison de ce qui est écrit au paragraphe précédent, reconnaissant les antagonismes de classes, le fait que nous voulions défendre l’intérêt du plus grand nombre ne signifie pas que cet objectif fera l’unanimité, et que le régime que nous promouvons ne devra pas, pour être républicain, affronter la résistance des classes possédantes. Nous défendrons les intérêts du plus grand nombre de personnes, françaises ou non, même si une minorité leur préfère la défense de ses intérêts individuels ou catégoriels.

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4 octobre 2010 1 04 /10 /octobre /2010 21:09

      Voici un article paru à cette adresse et que nous avons décidés de relayer car il est très significatif . En effet il montre que les inégalités engendrées par le système capitaliste n'ont pas la sympathie du peuple Americain. Il permet également de voir que les américains aspirent à une vision suédoise au niveau des inégalités ( la Suéde fait partit des pays où les inégalités de revenus sont les plus faibles au monde au prix d'une forte fiscalité), c'est à dire à une vision bien plus équitable de la répartition des richesses : http://contreinfo.info/article.php3?id_article=3070

 

Petits rappels avant la lecture de l'article :

- au USA  les inégalités de revenus atteignent un niveau record - elles ont doublé depuis 1968 - 20% de la population draine 49,4% des revenus (Intl Business Times) 

 

- aux USA, 80% de la population a vu sa part relative de revenu baisser depuis 1979 (Economists View, graphique)

 

 

- Vidéo de l'évolution du chômage aux Etats-Unis:

http://www.youtube.com/watch?v=9ssIhiD8kKM&feature=player_embedded


 

Inégalités : les américains préfèrent le modèle Suédois


      Michael I. Norton, de la Harvard Business School, et Dan Ariely, de la Duke University, ont enquêté sur la perception qu’ont les américains de la répartition des richesses dans leur pays et leur ont demandé quel serait le modèle idéal. L’étude révèle que la population sous-estime massivement la réalité des inégalités, et que ses préférences vont vers un modèle bien plus équitable qu’à l’heure actuelle.

 

    Ce graphique montre les résultats de l'expérience. Dans la barre "Actual" (réel), la répartition du patrimoine des ménages américains, où l'on voit que les 20% de ménages les plus riches se partagent plus de 80% du patrimoine total (aire bleue). Dans la barre "Estimated" (estimée), on voit le partage du patrimoine tel que les sondés se l'imaginent, leur vision de la réalité. Dans "Ideal" (idéal, souhaité), on a la répartition que les sondés ont, en moyenne, souhaité pour que la société américaine corresponde à leurs conceptions de la justice.

  

 

 

 

 



    

 

    Les inégalités de patrimoine se sont considérablement aggravées dans la période récente aux USA, et atteignent un niveau jamais observé depuis les années précédant la dépression des années 1930. Aujourd’hui, les 1% les plus riches détiennent près de 50% du patrimoine du pays.

    Lorsqu’on a demandé aux sondés quel était la répartition actuelle aux USA, ils ont considérablement sous-estimé la réalité des inégalités d’un pays où les 60% les moins favorisés de la population ne détiennent ensemble que seulement 4,3% des richesses.

      La répartition actuelle par quintile (tranche de 20% de la population) est celle-ci :


Quintiles par ordre décroissant de richesse / Pourcentage du patrimoine total détenu 

-  1) 84%
-  2) 11%
-  3) 4%
-  4) 0,2%
-  5) 0,1%


     Interrogés sur la répartition qui leur semble idéale, ils accordent un peu plus de 30% aux 20% les plus riches et une grosse vingtaine de pourcent aux deux quintiles suivants (graphique ci-dessus), et cette évaluation est peu influencée par leur niveau de revenu ou leur appartenance politique (ci-dessous).(JPG)

 

       Le sondage proposait également de choisir entre 3 modes de répartitions pour un pays imaginaire, dans lequel un tirage au sort les aurait placés au hasard dans un quintile. Les 3 modèles proposés étaient celui de des USA tels qu'ils sont actuellement, celui de la Suède, et un modèle de répartition égalitaire attribuant 20% du patrimoine à chaque quintile. 47% ont choisi le modèle suédois, 43% le modèle égalitaire, et seulement 10% le modèle américain.

(JPG)

 

 

 

 

 

Aequitas .


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3 octobre 2010 7 03 /10 /octobre /2010 21:21

    Depuis plus d'une semaine, le gouvernement français a fait état de menaces sérieuses d'attentat terroriste sur le territoire français, liées à la mouvance islamiste. Un récent projet d'attentat simultané contre la France, l'Allemagne et le Royaume-Uni aurait été déjoué récemment par les services secrets des trois pays ainsi que par ceux des USA.

 

    En tant que membres de Socialisme & Souveraineté, nous nous devons d'adopter une attitude responsable : ni fatalisme face au terrorisme, ni d'empathie (quoique l'on pense de la présence des forces françaises en Afghanistan ou d'entreprises françaises au Niger, un attentat contre des civils français ne serait en aucun cas de la "légitime défense"). Nous n'avons pas non plus de "manuel de survie en situation d'alerte terroriste" sous le coude.

 

    Mais les habitants de l'Ile-de-France  - davantage que les provinciaux - ont pu constater au cours de la semaine écoulée les effets immédiats de cette situation à risque. Lundi 27 au soir, alerte au colis suspect à Chatelet-les-Halles, plaque tournante du trafic parisien et francilien; Mercredi soir, à Nanterre-Université, gare RER aux portes de l'université Paris X. La gare Saint-Lazare, l'une des plus fréquentées d'Europe, a été concernée également.

 

    En conséquence de quoi de nouveaux embouteillages humains sur les quais, des trains partis bourrés de voyageurs, de nouvelles performances en termes de compression humaine...

 

   Pour quelqu'un qui regarde la situation avec un oeil "naïf", extérieur aux habitudes franciliennes, il est incroyable que ces phénomènes soient devenus banals.

 

   Le public est, il est vrai, habitué à cette oppression, pas tant du fait des grèves que des multiples avaries matérielles qui ponctuent le quotidien de l'activité SNCF-RATP, créant de multiples retards occasionnés par des défauts de matériels, des accidents de personnes, des colis suspects...

 

   Nous ne devrions pas nous habituer à cela.

 

  En dehors même du risque terroriste, des humains qui se respectent ne devraient pas accepter de voyager ainsi, ne serait-ce que par risque sanitaire. Par exemple, vous demandez-vous ce qui arriverait à une personne faisant un arrêt cardiaque, ou un arrêt vasculaire cérébral (AVC), dans une telle densité?

 

Et bien il se passerait ça.

 

Cas exceptionnel?

 

    Le nombre d'accidents de ce type se comptent par milliers, dizaines de milliers de cas mortels en France chaque année, même si ce n'est pas souvent dans les transports. La mortalité pourrait être réduite du cinquième au tiers si le grand public était formé aux gestes de base des premiers secours, et plus encore - dans le cas de l'arrêt cardiaque et respiratoire - si des défibrillateurs étaient disponibles partout, ce qui commence à se faire en France (et devrait être le cas dans les lieux publics, administrations, salles de sport, et même dans la rue). Mais dans une situation où plusieurs dizaines de personnes s'entassent à raison de quatre personnes par mêtre carré, toute prise en charge est impossible. Et sans secours, au bout de huit minutes d'arrêt respiratoire, la mort est quasiment certaine.

 

    On ne peut pas éviter cela, pense-t-on. L'encombrement des transports en communs est inévitable (sans parler des embouteillages de véhicules individuels). C'est tout sauf une évidence dans le cas français et surtout francilien. Certaines gares très fréquentées (comme Saint-Lazare) doivent supporter des volumes croissant de voyageurs sur un nombre de lignes et de voies inchangées. Certaines lignes de métro sont surchargées par construction du tracé (la tristement célèbre ligne 13). Et surtout, le réseau est centré sur Paris, ce qui fait que même si deux points de la couronne parisienne sont proches à vol d'oiseau, ils peuvent en réalité être forts longs à relier, puisque l'itinéraire le plus rapide passera par les grandes gares parisiennes. Des projets de périphériques dans la petite ou grande couronne parisienne sont en étude depuis des années, mais ne permettront pas de pallier ce fléau dans l'immédiat.

 

    D'où un recours à l'automobile qui, même s'il ne progresse plus en France, d'après les statistiques du ministère des transports, reste élevé, alors qu'il devrait être largement diminué. Diminution qui serait également celle de la consommation (et de l'importation) de carburants par la France.

 

    Voilà pourquoi nous pensons que la menace terroriste, et les désagréments - qui pourraient rapidement devenir des catastrophes - que subissent les habitants de la région capitale, devraient nous amener à réclamer un investissement massif pour les transports, pour des raisons économiques, énergétiques, et surtout de sécurité. Nous incitons également tous nos lecteurs à se former, pour les motifs évoqués plus haut, aux gestes de premiers secours, qui devraient théoriquement être dispensés par le système scolaire.

 


 

Pablito Waal pour Socialisme & Souveraineté

 


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2 octobre 2010 6 02 /10 /octobre /2010 15:04

Un nouvel autocollant est disponible , il a été distribué dans la manifestation de Nice ce matin .

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Donnez votre avis sur cet autocollant et n'hésitez pas à nous faire des suggestions pour l'améliorer  .

 

 

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1 octobre 2010 5 01 /10 /octobre /2010 22:05

http://pcf.evry.pagesperso-orange.fr/charpak.jpg     Socialisme et Souveraineté tient à rendre hommage à l'un des plus grands scientifiques français du vingtième siècle (et sans doute du vingt-et-unième), Georges Charpak, décédé Mercredi dernier.

 

     Né en 1924 dans le Sud-Est de la Pologne d'alors (aujourd'hui en Ukraine), il émigre avec sa famille (juive) en Palestine, puis arrive en France en 1931. Il entre en première année de mathématiques au lycée Saint-Louis en 1941, lorsque le régime de Vichy impose l'étoile jaune à sa famille, qui refuse de la porter. Communiste, engagé dans la résistance, il est déporté en 1943 à Dachau.

 

     Après guerre, élève de l'Ecole des Mines, il enchaine les travaux dans les laboratoires du Collège de France, puis aux Etats-Unis, et réalise une impressionnante carrière de recherche - ou plutôt une vie de recherche, car l'idée de retraite, notamment pour l'enseignement, ne l'a jamais entravé. Il réalise notamment un détecteur de particules qui lui vaudra le Prix Nobel de Physique en 1992. L'Académie des Sciences donne ici un résumé de ses travaux et distinctions bien mieux que nous ne saurions le faire (il n'y a pas d'étudiant en physique ni de physicien parmi les membres de Socialisme & Souveraineté, du moins pas encore...).

 

     Militant de la réduction des stocks d'armes nucléaires, il n'en a pas moins été un promoteur du nucléaire civil, mais nuancé, puisqu'il demanda cependant l'arrêt du projet de réacteur ITER.

 

     Il aura également été un promoteur de l'éducation scientifique, qu'il jugeait impensable sans la confrontation à l'expérience, et ce dès le collège, fondant notamment l'association "La main à la pâte".

 

     Il était aussi un pourfendeur des impostures écologistes, des illusionnistes du paranormal, des pseudo-sciences. Cela lui aura valu des inimitiés avec le milieu anti-nucléaire qui lui aura reproché de "défendre la main qui nourrit", puisqu'il travailla pour le CERN (Conseil Européen pour la Recherche Nucléaire). Un homme ayant fait preuve du courage qu'a eu Georges Charpak pendant la Seconde Guerre Mondiale n'aurait-il pu envoyer paître ses employeurs s'il avait pensé que la filière nucléaire française était si abominable? Un scientifique ayant de telles compétences et expériences n'aurait-il pu trouver à s'employer ailleurs? On voit ici le peu de cas que les militants de l'écologisme font du respect de la personne, leur recours facile à l'attaque ad hominem, leur tentation conspirationniste...et surtout leur manque d'originalité, puisqu'accuser de corruption toute personne qui ne partage pas leur aversion pour le nucléaire, les OGM ou les nanotechnologies est devenu au fil des années une navrante routine.

 

    Lire aussi les articles que lui ont consacré le Figaro et l'Humanité.

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30 septembre 2010 4 30 /09 /septembre /2010 21:31

Vendredi 1er Octobre au matin :

 

 

     Le président Rafael Correa a été libéré de l'hôpital où il était en soins - et où les policiers factieux l'assiégeaient - par une intervention de l'armée loyaliste. Un à deux policiers rebelles seraient morts dans l'assaut, voire plus. La situation politique semble donc revenir à la normale - pour l'instant, étant donné que Correa envisage une dissolution du Parlement.

 

     Nous ne pouvons que féliciter les forces écuadoriennes qui ont défendu la démocratie de leur pays. Contrairement au coup d'état d'Avril 2002 au Venezuela, les gouvernements européens et américain ont assuré leur soutien au président légal.

 

 

Jeudi 30 Septembre au soir :

 

     Nous interrompons nos progr...activités militantes pour vous entretenir au plus vite d'un fait inquiétant se déroulant en Equateur, pays de 14 millions d'habitants situé sur la côte occidentale de l'Amérique du Sud, coincé entre la Colombie et le Pérou. Ce pays est dirigé depuis 2006 par le président élu Rafael Correa, allié de Hugo Chavez, et qui avait fait voter une constitution incluant une forme légère de socialisme.

 

     Aujourd'hui, une manifestation de policiers protestant contre la suppression de primes (quel motif politique urgent!) a dégénéré en pillages dans la capitale, Quito, en une occupation du Congrès, et de l'aéroport de la capitale par des militaires ralliés aux policiers séditieux.

 

     Le président Correa a été blessé, est actuellement en soins, mais affirme qu'il restera à son poste, alors que l'hopital est menacé par les rebelles. Le commandement de l'armée écuadorienne a confirmé son soutien au président.

 

     La situation dans ce - relativement - petit pays latino-américain, à l'ombre du seul véritable allié des USA dans la région, la Colombie, trois fois plus peuplée, va évoluer d'heures en heures. Nous invitons nos lecteurs à suivre les actualités régulièrement.

 

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