26 mars 2010
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A grand renfort de publicité médiatique, Dominique Galouzeau de Villepin a annoncé son intention de lancer son nouveau parti politique, à seule vocation de lui permettre de mettre son nom en haut de l'affiche (c'est à dire d'être élu président de la République), en juin de cette année.
Notons déjà que Socialisme&Souveraineté n'avait pas bénéficié d'une telle publicité médiatique lors de son lancement en fin d'année dernière. Egalité, qu'ils disent. Mais surtout, notons que le but de tout ce cirque politico-médiatique est de continuer à tourner en rond et d'éviter la possibilité que germe l'idée d'un vrai changement positif.
Ne doutons pas que l'initiative de Dominique Galouzeau de Villepin, et ceci bien qu'il n'ait rien à dire et rien à proposer de bien différent par rapport à tout ce qui s'est pratiqué depuis la naissance de la Vème République, rencontrera un franc succès auprès des habituels naifs qui croiront jouer les rebelles et faire preuve d'originalité en se démarquant des candidatures officielles de l'UMP (sans doute Sarkozy) et du PS (Aubry, Royal ou Strauss-Khan).
Dominique Galouzeau de Villepin jouera sans doute le rôle qui fut attribué (par les médias) à Bayrou aux élections présidentielles de 2002. Avec plus ou moins de succès, l'avenir nous le dira.
Certes, certains diront que Dominique Galouzeau de Villepin a quelques différences avec Nicolas Sarkozy :
- il peut plaire à un électorat traditionnel de droite car il a l'air plus posé, moins bling-bling, moins "vulgaire nouveau riche"
-il peut plaire à des nostalgiques de la grandeur de la France car il pourrait paraitre un peu moins inféodé aux Etats-Unis et plus soucieux d'une France non-alignée
-il peut plaire à des républicains en peau de lapin car il semble opposé à toute idée de politique de discrimination positive
-il peut plaire à des gens de gauche car il semble vouloir faire sauter le bouclier fiscal (bien qu'être de la vraie gauche n'implique pas d'être pour les hausses d'impôts, nous l'avons deja expliqué) ou encore remettre en cause le souhait de Sarko de ne pas remplacer un fonctionnaire sur deux partant à la retraite (alors qu'être de la vraie gauche n'implique pas de vouloir toujours plus de fonctionnaires et une gestion inefficace : par exemple, nous pouvons noter que la Direction générale des Finances Publiques - née de la fusion de la Direction générale des impots et de la Direction générale de la Comptabilité Publique - ne remplace pas plus d'un départ sur deux à la retraite et ça ne l'empêche pas de mieux répondre aux besoins des citoyens-usagers, ceci grâce à la meilleure organisation permise par la fusion)
-plus anecdotiquement, il pourrait plaire à des identitaires car lui au moins, c'est un Français natif qui est marié avec une Française native
Tous ces menus détails programmatiques suffiront à lui attirer la sympathie d'un grand nombre de nos concitoyens, grand bien leur en fasse.
Pour notre part, à Socialisme&Souveraineté, nous disons que bien que Dominique Galouzeau de Villepin est un homme très élégant qui a la classe et qui n'aime guère la médiocrité, il ne sert à rien d'autre qu'à éviter de poser les vraies questions que Socialisme&Souveraineté porte dans son programme politique :
-celle de la sortie de l'UE (car la construction européenne est, parait-il, obligatoire, si les médias le disent c'est que c'est vrai)
-celle de la sortie du capitalisme (car le capitalisme est, parait-il, indépassable, si les médias le disent c'est que c'est vrai)
En fait, la seule chose intéressante et le seul suspence, c'est de savoir quel nom il donnera à son nouveau parti.
Notons déjà que Socialisme&Souveraineté n'avait pas bénéficié d'une telle publicité médiatique lors de son lancement en fin d'année dernière. Egalité, qu'ils disent. Mais surtout, notons que le but de tout ce cirque politico-médiatique est de continuer à tourner en rond et d'éviter la possibilité que germe l'idée d'un vrai changement positif.
Ne doutons pas que l'initiative de Dominique Galouzeau de Villepin, et ceci bien qu'il n'ait rien à dire et rien à proposer de bien différent par rapport à tout ce qui s'est pratiqué depuis la naissance de la Vème République, rencontrera un franc succès auprès des habituels naifs qui croiront jouer les rebelles et faire preuve d'originalité en se démarquant des candidatures officielles de l'UMP (sans doute Sarkozy) et du PS (Aubry, Royal ou Strauss-Khan).
Dominique Galouzeau de Villepin jouera sans doute le rôle qui fut attribué (par les médias) à Bayrou aux élections présidentielles de 2002. Avec plus ou moins de succès, l'avenir nous le dira.
Certes, certains diront que Dominique Galouzeau de Villepin a quelques différences avec Nicolas Sarkozy :
- il peut plaire à un électorat traditionnel de droite car il a l'air plus posé, moins bling-bling, moins "vulgaire nouveau riche"
-il peut plaire à des nostalgiques de la grandeur de la France car il pourrait paraitre un peu moins inféodé aux Etats-Unis et plus soucieux d'une France non-alignée
-il peut plaire à des républicains en peau de lapin car il semble opposé à toute idée de politique de discrimination positive
-il peut plaire à des gens de gauche car il semble vouloir faire sauter le bouclier fiscal (bien qu'être de la vraie gauche n'implique pas d'être pour les hausses d'impôts, nous l'avons deja expliqué) ou encore remettre en cause le souhait de Sarko de ne pas remplacer un fonctionnaire sur deux partant à la retraite (alors qu'être de la vraie gauche n'implique pas de vouloir toujours plus de fonctionnaires et une gestion inefficace : par exemple, nous pouvons noter que la Direction générale des Finances Publiques - née de la fusion de la Direction générale des impots et de la Direction générale de la Comptabilité Publique - ne remplace pas plus d'un départ sur deux à la retraite et ça ne l'empêche pas de mieux répondre aux besoins des citoyens-usagers, ceci grâce à la meilleure organisation permise par la fusion)
-plus anecdotiquement, il pourrait plaire à des identitaires car lui au moins, c'est un Français natif qui est marié avec une Française native
Tous ces menus détails programmatiques suffiront à lui attirer la sympathie d'un grand nombre de nos concitoyens, grand bien leur en fasse.
Pour notre part, à Socialisme&Souveraineté, nous disons que bien que Dominique Galouzeau de Villepin est un homme très élégant qui a la classe et qui n'aime guère la médiocrité, il ne sert à rien d'autre qu'à éviter de poser les vraies questions que Socialisme&Souveraineté porte dans son programme politique :
-celle de la sortie de l'UE (car la construction européenne est, parait-il, obligatoire, si les médias le disent c'est que c'est vrai)
-celle de la sortie du capitalisme (car le capitalisme est, parait-il, indépassable, si les médias le disent c'est que c'est vrai)
En fait, la seule chose intéressante et le seul suspence, c'est de savoir quel nom il donnera à son nouveau parti.